Le moi se construit progressivement : il est la résultante des actions de pensée sur soi, par soi et pour soi. Pour Freud (1914), « il est nécessaire d'admettre qu'il n'existe pas dès le début, dans l'individu, une unité comparable au moi, le moi doit subir un développement. »
Il est issu du ça confronté à la réalité extérieure et se forme à partir d'identifications et de gratifications successives. Le refoulement par exemple, est un des nombreux mécanismes de défense du Moi. Il se manifeste lorsque le désir et les pulsions ne peuvent être acceptés et doivent être dérivés de leur Objet.
Le moi englobe le conscient et le préconscient tout en étant en partie inconscient et en cela ils s'éloigne de la conception philosophique classique: le moi, considéré en tant que sujet de connaissance, est constitué en partie de ce qu'il ne peut pas savoir.
Chez Freud, le moi correspond à la partie défensive de notre personnalité, il est considéré comme la plus consciente. Il tente grâce à un rôle de médiateur de répondre aux intérêts respectifs du ça, du surmoi et du monde extérieur afin de trouver un certain équilibre.
moi. 1. S'emploie dans toutes les fonctions et positions des pronoms personnels toniques (apposition à je ou me, sujet d'infinitif ou de participe, après une préposition, après c'est, dans les phrases sans verbe, comme complément postposé d'un impératif) : Moi parti, il ne restera plus personne. Vous pensez comme moi ...
Pronom personnel de la première personne du singulier, aux deux genres.
« Le moi » est une invention de Pascal, qui prend acte en français d'une étonnante expression latine de Descartes, ego ille : ce moi ? le moi ?...
Hume, au contraire, répond par la négative : le moi n'existe pas. L'homme n'est, en dernière analyse, que multiplicité de perceptions, sans aucune unité. Le fondement de ce refus de l'existence du moi n'est autre que sa théorie empiriste de la connaissance.
Le moi existe-t-il? Telle serait la question analogue à celle que nous nous sommes proposées après avoir montré comment nous était donnée l'idée d'extériorité. Mais ici, l'expérience même nous prouve que le moi existe. Nous le voyons, nous ne pouvons pas supposer sa non-existence.
Chez Freud, dans un premier temps, le moi est conçu comme pôle défensif dans le conflit névrotique : il défend l'accès à la conscience d'une représentation inconciliable avec le bon plaisir du sujet. À partir de 1920 (seconde topique), le moi devient un élément parmi d'autres de la personnalité.
"Le moi profond fonde notre dignité et notre liberté par rapport au monde". Enfin, le "moi profond" est le lieu secret de la présence cachée de la divinité, lieu où Dieu transmet sa vie, sa joie, sa paix et où l'homme peut se mettre à son écoute, par exemple en faisant l'expérience de la prière.
Le moi intérieur est ce que l'on appelle, dans des termes spirituels, une corde vibratoire : elle est une partie du corps et de l'esprit qui ne demande qu'à être développée, pour transformer des émotions en énergie positive.
La cible ultime des mécanismes de défenses est les émotions : « Le moi n'est pas seulement en conflit avec les rejetons du ça qui essayent de l'envahir pour avoir accès au conscient et à la satisfaction. Il se défend avec la même énergie contre les affects liés à ces pulsions instinctuelles.
Le surmoi, lui, est l'héritier de l'autorité parentale. Il se forme en intériorisant les critiques et les jugements parentaux. Ce surmoi, issu des apprentissages au cours des années d'enfance, se construit au contact des interdits. Et notamment, le principal qui structure la vie humaine : l'interdit de l'inceste.
L'analyse transactionnelle identifie trois États du moi : le Parent, noté P, qui représente le domaine de l'appris ; l'Adulte, noté A, qui représente le pensé et la vie expérimentée ; l'Enfant, noté E, qui représente le domaine du senti et des émotions.
Cependant, un Surmoi trop fort peut se transformer en bourreau qui fait souffrir. Il devient alors générateur d'un fort sentiment de culpabilité et de dépréciation de soi. Le travail de la cure psychanalytique, par la mise en mots et la compréhension de soi-même, peut alors permettre d'en adoucir les contours.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
L'unité. Le moi est un. Cela veut dire qu'il est indivisible, ne comporte pas de parties. C'est ce que nous atteste l'observation immédiate par la conscience.
Pour moi, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi-même, je tombe toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaleur ou de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir.
Cet examen de l'usage philosophique du « moi » va conduire le lecteur de Descartes à Wittgenstein et Anscombe, en passant par Montaigne, Stendhal, Addison, Pascal, Reid, Kant, Husserl, Heidegger, Sartre, Merleau-Ponty, Ricœur, Peirce, Prior, Geach, Kenny, Kripke, Lichtenberg, Moore, Austin, Searle, Benveniste et d' ...
Ce qui fait qu'un être est une personne, c'est sa conscience, ou conscience de soi. Ce qu'une personne est, c'est tout ce qu'elle pense qu'elle est, ce que Locke appelle Self ou « Moi ». Ce qui fait qu'un individu est la même personne, c'est la conscience que cet individu a de lui-même comme étant le même.
La question «qui suis-je?» englobe toutes les dimensions de l'existence, qu'elles soient temporelles ou spirituelles, y compris la quête de qui nous pourrions ou devrions être.
La raison est historique et vient du calendrier julien : pour rendre hommage à Jules César et à l'empereur Auguste, un jour supplémentaire a été ajouté de façon permanente aux mois de juillet et août, et retiré à février, portant ainsi le mois à 28 jours au lieu de 30. « Pour les Romains, l'impair plaît aux dieux.
Le mois de janvier est le premier mois dans le calendrier grégorien et julien. Son nom vient du latin januarius en l'honneur du dieu romain des portes : Janus. À l'époque antique, il fut le onzième mois du calendrier romain. Il est, d'après les psychologues, le mois le plus déprimant de l'année.
Nom commun. (Philosophie) Tout ce qui nous est extérieur, par opposition au moi métaphysique. Notion d'absolu, réalité psychique consensuelle qui dépasse/transcende certaines réalités du moi individuel. Réalité qui ne dépend pas de l'Ego personnel.