Elle nécessite l'acquisition et l'intériorisation de pratiques, de normes sociales, de règles de conduite et des valeurs de la société dans laquelle se développe l'individu. Les contraintes imposées par la société et les interactions avec l'environnement proche de l'individu construisent l'identité sociale.
L'identité se construit de manière dynamique. Avec un mouvement d'assimilation et de différenciation. On y trouve également un mouvement d'identification aux autres et de distinction par rapport à eux (Marc, 2016). La construction identitaire est un phénomène complexe et multidimensionnel propre à chaque être humain.
Ainsi, l'identité sociale comporte trois éléments essentiels : la position occupée ; les attentes liées à elle ; l'identification de l'individu à son rôle. L'identité sociale s'élabore donc à partir du statut social et de l'évaluation des attentes et des exigences qui lui sont liées.
L'identité peut se décliner en de multiples composantes : identité pour soi et identité pour autrui ; sentiment de soi (la façon dont on se ressent) ; image de soi (la façon dont on se voit, dont on s'imagine) ; représentation de soi (la façon dont on peut se décrire) ; estime de soi (la façon dont on s'évalue) ; ...
La construction de l'identité se poursuivra par l'interaction de l'individu avec son environnement : l'individu sera défini par les autres et avec les autres. Cependant, il développera une capacité à renvoyer aux autres ce qu'il souhaite qu'on perçoive de lui : l'individu renvoie alors une image choisie.
L'individu est socialisé selon les différents rôles qu'il est amené à jouer dans la société (par exemple, un individu peut être socialisé à la fois selon les rôles d'ouvrier, de père, de collègue, de footballeur, etc. ; ces différents rôles peuvent impliquer des valeurs et des normes de comportement différentes).
L'identité est une notion éminemment psychosociale. « Mon identité » renvoie au sentiment d'être, au sentiment d'unité et de cohérence de la personne, à ce qui la définit comme un être singulier, spécifique, unique, particulier, en définitive à ce qui lui est propre.
Nous distinguons trois niveaux d'identités: l'individu, le groupe et la communauté.
Il y distingue deux pôles de l'identité : la mêmeté, qui est d'une certaine manière la part objective de l'identité personnelle, et l'ipséité, part subjective de l'identité personnelle (ibid., p. 137-198).
En ce sens, l'identité apparait comme le résultat d'un processus social car elle se constitue dans des interactions sociales, à partir du regard et de la reconnaissance d'autrui (…) L'identité peut ainsi être définie comme une représentation de soi qui se développe dans la relation à l'autre.
Le travail, élément clef de l'intégration sociale
il nous procure un revenu pour satisfaire nos besoins primaires et nos besoins secondaires, c'est une source de subsistance et de bien-être ; il génère aussi de la reconnaissance sociale : il confère un statut, une identité reconnue par nos semblables.
L'une des méditations les plus connues et influentes sur la conscience et l'identité est celle du philosophe John Locke, dans son Essai sur l'entendement humain (II, xxvii) de 1690. Si des propriétés identiques permettent de déterminer une identité, l'ontologie détermine ses conditions d'individuation.
14Le terme d'identité familiale est utilisé ici dans un sens précis et restrictif : il s'agit de la façon dont les individus s'auto-définissent dans un cadre bien spécifique, celui de statuts et de rôles familiaux qu'ils occupent à un moment précis de leur histoire personnelle.
Avoir une identité permet de lutter contre la traite, les enlèvements, les mariages pré- coces, l'exploitation sexuelle, l'enrôlement des enfants dans l'armée, le travail forcé… La déclaration de naissance est obligatoire pour tout enfant.
Adjectif. Qui est naturellement porté à rechercher la société, qui est destiné à vivre en société. Avec qui il est facile de vivre, qui est d'un bon et facile commerce. Cet enfant est sociable, il s'intègre facilement à l'école.
Qui se lie facilement aux autres et avec qui il est agréable de vivre : Elle est très sociable.
Cette faculté l'amène naturellement à s'ouvrir à ses semblables et à vivre avec eux. La société qui prend le nom de cité chez Aristote est donc issue de cette faculté naturelle dont dispose l'homme. Dans la cité, l'homme réalise sa nature d'homme, sa nature politique et c'est en cela que réside le bonheur de l'homme.
Il fait face à une perte d'identité et la reconnaissance sociale manque. C'est parce que le travail est source d'intégration sociale. Grâce au travail, un individu vit un sentiment d'appartenance à un groupe. Il permet également de contribuer à améliorer le statut social et économique d'un individu.
La promotion de l'intégration sociale requiert d'agir à deux niveaux : « intégrer » l'effort de sensibilisation et la prise en compte des questions des groupes sociaux dans toutes les politiques et dans tous les programmes, afin que l'on reconnaisse à tous les niveaux la spécificité de la situation et des besoins des ...
C'est le degré d'appartenance à un groupe social. Un individu s'intègre en partageant les mêmes valeurs et normes et en poursuivant les mêmes objectifs que ceux de ce groupe dont il est interdépendant.
L'identité est donc ce qui marque l'unicité, et qui fait que chaque individu est différent des autres. L'identité est aussi ce qui rassemble des identiques, des éléments qui se ressemblent et forment alors un collectif.
1Chaque personne, constate Erving Goffman, possède une identité personnelle, une biographie, une mémoire accumulée de ce voyage qu'est sa vie. Dans ce cadre, l'individu se réclame d'une multitude de capacités, de fonctions.
Dans l'approche durkheimienne, la socialisation est un processus par lequel la société attire à elle l'individu, à travers l'apprentissage méthodique de règles et de normes par les jeunes générations ; elle favorise et renforce l'homogénéité de la société.