La première étape de la mise en stockage en surface consiste à conditionner les déchets sous forme de colis, c'est-à-dire qu'ils sont enfermés dans un conteneur en acier ou en béton après avoir subi différents traitements : incinération, compactage, vitrification, etc.
Suite aux opérations de recyclage, 96% du combustible nucléaire usé (95% d'uranium + 1% de plutonium) peut être réutilisé pour fabriquer de nouveaux combustibles qui fourniront à leur tour de l'électricité.
L'objectif visé est d'isoler les déchets de la biosphère jusqu'à ce que la radioactivité résiduelle soit inoffensive. Des modes de gestion différenciés (stockage en subsurface, entreposage, stockage profond, etc) sont utilisés ou envisagés selon les différents types de déchets.
Les déchets dits « à vie longue »
représentent 10 % du stock total de déchets radioactifs et concentrent 99,9 % de la radioactivité totale ; perdent leur radioactivité sur des durées supérieures à 31 ans et demeurent actifs pendant plus de 300 ans voire des milliers d'années pour les plus radioactifs.
En France, le stockage des déchets nucléaires s'effectue dans les centres de stockage des déchetscentres de stockage des déchets radioactifs définitifs de l'Aube (Soulaines et Morvilliers), du Gard (Marcoule) et de la Manche (cap de la Hague). Il s'agit de zones hautement sécurisées.
Ils sont traités, incinérés, incorporés dans une pâte de verre en fusion puis coulés dans un colis en inox. Un tel colis contient environ 400 kg de verre pour environ 11 kg de déchets. En attendant la création du centre de stockage profond Cigéo, ils sont entreposés sur les sites où les colis sont produits.
Les déchets y seront stockés dans des alvéoles creusées à 500 mètres sous terre, dans un environnement géologique stable, au cœur d'une roche argileuse imperméable.
Une partie des déchets radioactifs de faible activité (peu radioactifs) sont traités puis stockés sur les deux sites de stockage de l'ANDRA dans l'Aube. Il s'agit de plusieurs grands entrepôts situés en surface, où sont entreposés les déchets radioactifs de faible et de moyenne activité.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
Agir en cas d'alerte nucléaire
Mettez-vous à l'abri dans un bâtiment en dur, fermez portes et fenêtres et coupez la ventilation. Si vous êtes dans un véhicule, gagner un abri (immeuble, logement..) le plus rapidement possible. Un véhicule n'est pas une bonne protection.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Au contraire, produire de l'électricité avec la fission nucléaire n'émet presque pas de CO2 ou de pollution aux particules fines. On dit que l'électricité nucléaire est « bas carbone ». Concrètement, aujourd'hui, l'électricité nucléaire est parmi celles qui produisent le moins de CO2 sur l'ensemble de son cycle de vie.
Chaque année, l'Andra dresse un inventaire de l'intégralité des matières et déchets radioactifs présents sur le territoire français.
Un impact bien connu : les rejets radioactifs et les déchets
Ces pollutions contaminent les fleuves, les océans, les nappes phréatiques et l'air. Les centrales nucléaires françaises produisent environ 200 tonnes de déchets de haute activité par an, c'est-à-dire à peu près le volume de 4 ou 5 voitures.
La loi de juin 2006 sur la gestion durable des matières et déchets radioactifs définit les déchets radioactifs comme des substances radioactives qui ne peuvent ni être réutilisées, ni recyclées.
Il est contenu dans des minerais, qui sont extraits de gisements à ciel ouvert ou en galeries souterraines. Ces gisements se trouvent essentiellement en Australie, aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et en Russie.
Ainsi, en fonction notamment du niveau de radioactivité des déchets et du temps nécessaire à la décroissance de leur radioactivité, les centres de stockage qui les accueillent sont : en surface, à faible profondeur, entre 15 et 200 mètres sous terre, en profondeur, à environ 500 mètres sous terre.
L'envoi dans l'espace
Un risque dont la désintégration au décollage de la navette Challenger, en 1986, puis celle, lors de son retour sur Terre, de la navette Columbia, en 2003, ont montré qu'il n'avait rien d'hypothétique. Ajouté à un coût prohibitif, ce danger a conduit à l'abandon du programme.
Nous pouvons citer la vétusté et la faiblesse de la protection des centrales, le (non) traitement des déchets radioactifs, l'extraction de l'uranium et ses méfaits sur les populations locales, les risques de prolifération et l'utilisation de déchets radioactif dans des armes sales, le transport de ces matières sur les ...
Parce qu'ils concentrent la radioactivité, les déchets radioactifs sont dangereux et peuvent présenter un risque pour la santé. Ils doivent donc être pris en charge de manière spécifique et isolés de l'homme et de l'environnement aussi longtemps qu'ils présentent des risques.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Notre sécurité d'approvisionnement sera diminuée notamment du fait d'une dépendance accrue des importations de gaz naturel et d'électricité.
Mais le nucléaire n'est pas propre ! Tous les jours, les centrales rejettent des déchets dans les rivières, polluent notre environnement. Pour fabriquer le combustible, on produit des bouts radioactifs qu'on appelle les « yellowcake ».
A Paris existe un lieu construit durant la guerre froide et qui possède 14 abris : Radio France ! Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais.