La réponse de la rédaction : Dans une SARL classique, il n'est pas possible d'exclure un associé. La seule solution de se séparer de lui est de négocier le rachat de ses parts sociales.
Le principe est le suivant : Dans les sociétés civiles, les articles 1851 et 1869 du Code civil permettent à un associé de se retirer dans les conditions prévues par les statuts, par décision unanime des associés ou encore suite à une décision de justice.
Malheureusement il est là encore impossible de forcer un associé à vendre ses parts, sauf si cela est prévu par les statuts ou un pacte d'associés. La meilleure solution consisterait à lui faire une offre de rachat, mais il se pourrait que les négociations sur le prix achoppent, surtout si la confiance ne règne plus…
En principe, un actionnaire d'une SAS ne peut pas être exclu de la société, étant propriétaire d'une partie du capital. C'est le principe fondateur du code civil : le droit de propriété est un droit inviolable et sacré.
D'une façon plus classique, les actionnaires minoritaires doivent être informés sur la marche de l'entreprise, ils ont un droit de vote aux assemblées générales et ils perçoivent des dividendes.
Les actionnaires minoritaires disposent de plusieurs moyens de défense face aux actionnaires majoritaires. a) L'expertise de gestion. Elle peut être demandée dans les sociétés par actions, les SA, les commandites par actions et les SAS (C.com,art L226-1 et L227-1),ainsi que dans les SARL (C.com, art L223-37).
Les droits accordés à un associé
De manière générale, la participation aux bénéfices est assurée en proportion des parts sociales détenues par chaque associé. L'associé a également le droit d'assister aux assemblées générales ordinaires et extraordinaires afin de prendre part à la prise des décisions.
En principe il n'existe pas de droit de retrait pour un associé de SAS. Celui-ci doit être expressément prévu par les statuts de société ou par un pacte d'actionnaires. Pour cela, il faut d'abord prévoir ce que l'on appelle une “clause de variabilité du capital social”.
Les statuts des sociétés par actions simplifiées (« SAS ») peuvent prévoir une clause d'exclusion, qui permet d'exclure de la société l'un de ses associés. La mise en œuvre de cette exclusion se traduit par le rachat des actions de l'associé exclu.
En cas de litige entre les associés, il est vivement recommandé, en plus des statuts, d'avoir rédigé un pacte d'associés pour les SARL ou pacte d'actionnaires pour les SAS. Ce contrat entre les associés est généralement établi par un avocat d'affaires.
VENDRE SES PARTS A UN AUTRE ASSOCIE
Faire racheter ses parts par un autre associé est donc la solution la plus simple : il suffit d'établir un acte de cession de parts, signé du vendeur et de l'acheteur, de l'enregistrer aux impôts, puis d'en adresser une copie à la société et c'est tout.
L'acquéreur devra prévoir le mode de financement dès la reprise de la majorité du capital, et conclure avec le banquier un accord de prêt (sous condition probablement de la correcte santé financière de l'entreprise) déblocable au moment de la sortie définitive de l'actionnaire minoritaire.
Un associé peut quitter volontairement une SARL à condition qu'une clause de départ volontaire soit prévue dans les statuts de l'entreprise ou qu'il existe un pacte d'associés. En revanche, l'associé qui souhaite quitter la SARL doit céder ses parts sociales, soit à un autre associé de la société, soit à un tiers.
Evincer votre associé sans lui demander son avis
Les statuts peuvent classiquement prévoir une clause d'exclusion permettant dans certains cas d'exclure un associé indésirable.
La décision de dissoudre la société doit être votée par les associés de la société réunis en assemblée générale extraordinaire. Elle doit être prise aux conditions de quorum et de majorité requises pour la modification des statuts.
Pour calculer l'impôt fiscale sur la cession de vos parts sociales, il suffit juste de prendre le pourcentage de la Flat tax qui est de 30% sur le montant total de la plue value. Dans ce cas la, celui-ci est égale a 300 euros, c'est donc le montant de la cession de vos parts sociales dans une SARL.
L'exclusion doit avoir un motif objectif prévu dans les statuts (perte de la qualité de salarié ou de dirigeant, diminution d'un pourcentage de détention de capital, accomplissement d'un acte de concurrence, …) et résulter d'une procédure contradictoire par laquelle l'associé objet de la procédure d'exclusion a la ...
Une association peut souhaiter exclure un de ses membres pour un motif grave. Par exemple, des agissements portant atteinte aux intérêts de l'association, des conflits graves entre membres, des manquements à la sécurité,... Dans ces cas, la réalité et la gravité de la faute doivent être prouvées.
La clause d'exclusion est un droit juridique accordé aux associés pour exclure un des leurs à titre de sanction. Elle est insérée dans les statuts de la SAS. Cependant, elle peut se décider au cours de l'existence de la société, sans avoir été mentionnée dans les textes fondateurs de l'entité.
On qualifie d' actionnaire minoritaire un investisseur, un salarié ou une autre personne physique ou morale qui ne détient qu'une infime partie des droits de vote et/ou du capital d'une société. Son influence dans les décisions prises lors des assemblées générales des actionnaires reste de fait limitée.
Prévoir une procédure de médiation ou de conciliation
Les statuts peuvent prévoir l'application d'une médiation ou d'une conciliation en cas de survenance d'un litige entre associés. Il s'agit d'une procédure qui reste confidentielle vis-à-vis des tiers.
Le rachat de parts sociales est formalisé à travers un document écrit nommé « acte de cession » qui est réalisé par acte sous seing privé directement entre les parties, ou alors sous forme authentique devant le notaire (solution plus sécurisante, mais également bien plus onéreuse).
Le dirigeant de société est un mandataire social : il représente la société dans tous ses actes de la vie courante de l'entreprise. En tant que mandataire, le dirigeant sera donc responsable de ses actes et devra rendre des comptes aux associés de la société.