Dans la majorité des cas, le trouble stress post-traumatique se traite efficacement par une psychothérapie, par des médicaments, ou par une combinaison de ces 2 traitements.
Comment traite-t-on un TSPT? Le TSPT peut être traité par la pharmacothérapie, notamment pour pallier une dépression, des troubles du sommeil ou de l'anxiété, et par la psychothérapie. Par exemple, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est recommandée pour le traitement d'un TSPT.
Il est recommandé d'être suivi par un professionnel de santé, particulièrement un psychiatre ou psychothérapeute afin de vous accompagner dans le processus de soins de votre stress post-traumatique. Il pourra en particulier vous propose une thérapie cognitive et comportementale (TCC), ainsi qu'une thérapie EMDR.
Comment se relever d'un traumatisme ? Parler, comprendre, revivre le souvenir, accueillir les émotions, se méfier des fausses pensées et agir via une thérapie ou la technique de l'EMDR seraient les pistes les plus efficaces pour surmonter un événement grave.
"Sans prise en charge, cet état peut devenir chronique et se compliquer par l'apparition d'autres pathologies comme des troubles de l'humeur, une dépression, des modifications de la personnalité, l'alcoolisme ou la toxicomanie", précise le spécialiste.
L'EMDR : une thérapie étudiée et reconnue
Elle est recommandée notamment par la Haute Autorité de Santé depuis 2007, pour les troubles de stress post-traumatique et les comorbidités souvent associées (dépression, risque de suicide, dépendance vis-à-vis de drogues ou de l'alcool, etc.).
Les choses sont très différentes en cas de psychotraumatismes répétés. «Ils attaquent la capacité du cerveau à fabriquer du sens, c'est-à-dire à intégrer les différents processus cognitifs, émotionnels, physiques, en un tout cohérent.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
"Pratiquer l'EMDR sur soi fonctionne très bien. Les résultats sont parfois plus rapides, annonce la thérapeute. La personne doit à la fois "regarder" son image mentale traumatisante et stimuler sa gauche et sa droite alternativement, en tapotant ses épaules par exemple ou ses genoux.
Être attentif à ses besoins dans le moment présent est une clé essentielle pour ceux qui veulent retrouver l'amour d'eux-mêmes.» Le recours à la création permet de manière indirecte de tisser encore plus fortement cette connexion à soi-même: parmi tant d'autres, des artistes comme Hervé Bazin, Marilyn Monroe ou Michel ...
Les traumatismes infantiles
Des traumatismes plus graves peuvent entraîner des cas de trouble de stress post-traumatique chez les enfants et les adultes, avec des conséquences telles qu'une perte de conscience ou de mémoire, des problèmes relationnels, une vision déformée de la réalité et des problèmes émotionnels.
D'abord il s'agit de prendre conscience de son état émotionnel, de le ressentir et de l'accepter. Ce travail de conscience de soi et d'écoute de l'intérieur est la première étape nécessaire à l'identification de ses besoins non satisfaits et à la démarche de changement.
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
Prenez le temps d'identifier tous ces aspects relatifs à vos blocages : prenez quelques minutes de méditation ou de réflexion, une ou deux fois dans votre semaine. Vous pouvez aussi pratiquer la respiration profonde, qui est idéale pour se recentrer sur vous-même.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Les personnes qui ont vécu un traumatisme psychique gardent une trace des événements dans leur psychisme, comme une cicatrice, laquelle est susceptible de se rouvrir plus tard dans la vie, par exemple sous l'effet d'un autre événement douloureux, ou d'un anniversaire.
Le diagnostic de syndrome de stress post-traumatique est posé par un entretien avec un médecin psychiatre. Il permet de mettre en évidence l'association de l'événement traumatique et de symptômes caractéristiques énoncés précédemment. Le TSPT apparaît un mois après l'exposition.