Que puis-je faire si je fais partie d'une famille toxique ? La première étape est de se rendre compte de la situation. Ensuite, il est plutôt important de rechercher un soutien psychologique, en particulier d'un psychologue spécialisé dans la thérapie systémique.
Créer une certaine distance. Coupez temporairement votre relation avec lui. Parfois, il suffit de s'éloigner un peu d'une personne pour lui pardonner son acte offensant, surtout si vous êtes très proche d'elle et qu'elle a fait quelque chose sans penser que cela pourrait vous faire mal.
« Si nécessaire, un tribunal peut prendre une ordonnance restrictive afin que la famille soit tenue de garder ses distances », souligne Alix Thellier, avocate au barreau de Paris. Un adulte peut également demander une ordonnance restrictive quand lui ou ses enfants sont victimes de violences physiques.
L'éloignement est souvent une façon productive de se défaire d'une relation toxique. Le fait que des gens soient liés sur le plan biologique ne garantit pas que leur relation en soit une d'amour et de soutien. Parfois, prendre de la distance est nécessaire pour la sécurité émotionnelle ou physique d'une personne.
Une relation est dite toxique, lorsqu'elle engendre une souffrance pour la personne au sein de celle-ci. Il peut s'agir d'une souffrance physique ou psychique, prenant un caractère envahissant et qui va handicaper le quotidien de la personne issue de cette famille.
A long terme, cela crée un sentiment de dépendance et une incapacité à faire des choix par sa propre personne. Cette surprotection peut générer un sentiment d'inutilité dévastateur. Toujours dans ces mêmes extrêmes, une famille toxique peut également se définir par son indifférence totale à la situation de ses membres.
Maltraitance et négligence des enfants. La maltraitance des enfants peut être physique, sexuelle et psychologique. Ce peut être aussi de la négligence et toute forme de violence que les enfants voient ou entendent dans leur famille.
Ou des mères dévorantes, qui vivent au travers de leur enfant tout ce qu'elles-mêmes n'ont pas vécu… et le condamnent à refouler ses propres désirs pour combler les leurs. Amour absent, insuffisant ou, au contraire, envahissant, étouffant, l'amour déséquilibré d'une mère peut plomber une vie entière.
Cette attitude a quelque chose de pathologique chez les parents. Elle est le fruit d'un moment douloureux de leur histoire intime. Il peut s'agir d'un secret de famille bien enfoui, une filiation douteuse par exemple." L'exclusion peut aussi être due à un mode de vie que la famille désapprouve.
Ce qui caractérise une mère toxique, explique Anne Laure Buffet, c'est “son attitude, ses comportements, sa personnalité et le mode d'interaction qu'elle met en place avec son enfant." Au lieu de l'aider à grandir sereinement, elle “nuit à son développement cognitif et comportemental en l'empêchant d'être autonome et ...
L'une des conséquences négatives des conflits familiaux est l'émergence d'une sorte de méfiance envers soi-même par la peur constante de l'avenir. L'enfant a peur de ce qui se passera demain parce qu'il projette ses sentiments sur les problèmes qu'il voit à la maison.
Conflits en famille : les reproches et les non-dits
Cela peut être vécu comme une contestation, ou une négation du ressenti. Dans ce contexte, des reproches peuvent jaillir envers les frères et sœurs ou les parents par exemple. Les exprimer est souvent une nécessité, de l'ordre de la libération.
“Le mot toxique vient du latin 'toxicum' qui veut dire 'poison'. Les personnes toxiques sont tout simplement des personnes qui nous empoisonnent la vie !”, résume Christophe Médici. La personne toxique peut être un conjoint, un collègue de travail, un ami, un membre de la famille ou un interlocuteur virtuel.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
"Un parent toxique, c'est un parent qui a été dominateur, critique, méprisant, manipulateur ou plus simplement démissionnaire et incapable d'offrir le moindre soutien à son enfant. Ces parents ne sont pas forcément coupables de sévices ou d'abus sexuels", définit au préalable la psychothérapeute.
Dans ce cas, la meilleure chose à faire si vous vous aimez et que vous tenez à votre bonheur et santé mentale est de les quitter, de vous éloigner d'eux, voir couper la relation avec eux. Une autre option, à défaut de complètement couper les ponts, est de ne plus partager vos histoires personnelles avec eux.
L'une des meilleures manières de prendre de la distance avec ce type de personnes est de définir ce que vous tolérez et ce que vous refusez. Qu'il s'agisse d'un partenaire, des membres de la famille, des collègues et des amis, la règle est valable pour tous. Vous devez apprendre à dire non et à vous faire respecter.
Vous pouvez vous adresser à une association familiale conventionnée auprès de la CNAF : Caisse nationale d'allocations familiales.