effectuer cette démarche en ligne via le service guichet entreprise qui se charge ensuite de transmettre votre demande au CFE. par correspondance ou sur place (pour plus d'informations vous pouvez consulter la rubrique « Immatriculation au répertoire des métiers (RM) » du site service-public.fr.
Qui doit s'y inscrire ? L'inscription au répertoire des métiers est obligatoire pour les personnes physiques et morales qui exercent une activité professionnelle indépendante de production, transformation, réparation ou de prestation de service artisanale.
Quand devez-vous vous enregistrer au répertoire des métiers ? En qualité d'artisan, vous devez remplir votre demande d'inscription au registre des métiers, auprès du CFE de la Chambre des métiers et de l'artisanat (CMA), environ 1 mois avant le début de votre activité.
Il est donc assez simple de savoir si une entreprise artisanale a une existence légale. Pour cela, il faut obtenir l'extrait D1 de l'entreprise, document qu'elle a reçu lors de son immatriculation au registre des métiers. Sur ce document figure son numéro RM (numéro d'identification au registre des métiers).
Si les deux réseaux de chambres sont tous deux dédiés aux entreprises, les chambres du commerce et de l'industrie sont au service des entreprises commerciales, tandis que les chambres des métiers et de l'artisanat accompagnent les artisans.
De même, si votre activité est commerciale, l'inscription en tant qu'autoentrepreneur est gratuite sur le papier. Cependant, la Chambre de Métiers et de l'Artisanat (CMA) réclame parfois des frais d'accompagnement pour la création de votre autoentreprise. Dans ce cas, les frais oscillent entre 50 euros et 150 euros.
Le registre du commerce et des sociétés est une base de données regroupant toutes les personnes physiques et les personnes morales exerçant une activité commerciale. Toutes les entreprises dont l'activité est commerciale doivent obligatoirement s'y inscrire sous peine de sanctions.
Pour déclarer l'existence de votre entreprise, vous devez vous adresser au CFE compétent. Le CFE a pour mission de simplifier vos démarches administratives au moment de la création, la modification ou la cessation de votre activité.
Selon la situation il faudra alors fournir l'un de ces 3 éléments de preuve: la copie des diplômes, des fiches de salaires ou attestations d'employeurs pour justifier d'une expérience professionnelle effective de 3 ans, un contrat de travail attestant de l'embauche d'un salarié qualifié.
La règle est la suivante : le professionnel qui exerce plusieurs activités de nature différente relèvera de la Chambre des Métiers si au moins une de ses activités est artisanale.
Pour obtenir le statut d'artisan, le professionnel doit respecter des conditions strictes, comme celle de détenir un CAP ou BEP, une équivalence ou de justifier de 3 ans d'activité professionnelle dans un métier de l'artisanat. Le titre de maître artisan nécessite d'avoir été artisan pendant 10 ans.
Quelle que soit l'activité artisanale exercée, un entrepreneur doit immatriculer son entreprise au répertoire des métiers. Cette immatriculation concerne donc les activités de production, les activités de réparation comme les activités de prestations de services.
Qualité d'artisan
- d'un CAP, d'un BEP ou d'un titre équivalent dans le métier qu'ils exercent, - soit d'une expérience professionnelle dans ce métier de 3 ans au moins (immatriculation au répertoire des métiers) sur le territoire d'un Etat membre de l'Union européenne ou partie à l'Espace économique européen.
Il faut laisser passer un délai de 4 à 6 semaines après votre immatriculation avant de pouvoir créer votre compte sur le site autoentrepreneur.urssaf.fr. Pour créer votre compte et faire votre première déclaration, rendez-vous sur le site officiel autoentrepreneur.urssaf.fr.
Un micro-entrepreneur, qu'il possède un local ou non, doit payer la cotisation foncière des entreprises (CFE) dans les mêmes conditions que tout créateur d'entreprise.
L'immatriculation d'un micro-entrepreneur est gratuite. Toutefois, des frais annexes peuvent être engagés : - Si votre activité est artisanale, vous avez la possibilité de suivre un stage de préparation à l'installation (SPI) auprès de votre chambre de métiers et de l'artisanat. Son coût, en moyenne, est de 200 €.
Depuis le 1er janvier 2016, il n'y a plus de différence entre le régime de l'auto-entrepreneur et celui de la micro-entreprise. Désormais, auto-entrepreneur et micro-entrepreneur sont tous deux désignés juridiquement sous l'appellation « micro-entrepreneur ».
Artisan en micro-entreprise (ou auto-entrepreneur)
L'immatriculation au Répertoire des métiers est gratuite. Pour le stage de préparation à l'installation qui est facultatif, vous devez avancer 194 €.
En principe, en relevant de la micro-entreprise, vous ne facturez pas la TVA puisque vous bénéficiez du dispositif de "franchise en base de TVA". Vous ne déduisez donc pas de TVA. Vous devez alors mentionner sur vos factures : "TVA non applicable, art. 293 B du CGI".