Le contribuable n'a pas de déclaration spécifique à faire, si ce n'est de bien signaler sa nouvelle adresse à partir de son espace personnel sur le site des impôts ou sur le formulaire 2042 au printemps, lors de la déclaration de revenus.
Achat d'une maison : qui doit faire la déclaration ? En tant que particulier, il n'y a pas de démarches particulières. A réception de sa déclaration d'impôt, il faut juste indiquer son changement d'adresse. Pour le reste, c'est le travail du notaire.
Les taxes du propriétaire occupant
Les propriétaires qui vivent dans leur logement doivent s'acquitter des impôts locaux : la taxe d'habitation, la taxe foncière sur les propriétés bâties et la taxe (ou redevance) d'enlèvement des ordures ménagères.
Pour déclarer les sommes perçues suite à la location d'un bien, vous devez remplir la case 4BE du formulaire 2042. Selon votre régime d'imposition, il peut également être obligatoire de remplir le formulaire 2044. Il existe deux régimes d'imposition pour les revenus fonciers : le régime micro foncier et le régime réel.
Il existe heureusement une règle simple : si les charges déductibles dépassent 30 % des loyers perçus, le régime réel permet de payer moins d'impôts. Dans le cas contraire, il faut opter pour le régime micro-foncier.
Vos revenus locatifs sont soumis à l'impôt sur le revenu et vous devez les déclarer. Vous devez déclarer votre revenu net foncier, c'est-à-dire le revenu brut (loyers encaissés pendant l'année) après déduction des charges (travaux, assurance, impôts fonciers, etc.).
Habituellement, il n'y a pas de déclaration pour les impôts fonciers. Afin d'être en conformité pour le paiement de la taxe foncière, vous devez informer l'administration fiscale dans deux types de situations. Mieux vaut anticiper et se renseigner auprès du centre des impôts que de se voir appliquer une pénalité.
Quand déposer les déclarations ? Vous devez déposer ces déclarations dans les 90 jours de l'achèvement de la construction ou de la réalisation définitive du changement de consistance ou d'affectation.
Si vous remplissez une des conditions déjà citées pour éviter une déchéance de bail pour occupation insuffisante du logement, vous pourrez prétendre déclarer louer un second logement tout en habitant dans un autre. Dans ce cas, vous pourrez également demander la déduction des frais de double résidence de vos impôts.
La taxe d'habitation dépend de votre situation au 1er janvier de l'année d'imposition. Vous êtes imposable à l'adresse où vous habitez au 1er janvier, que vous soyez propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit.
Cependant elle est payée par l'occupant du logement au 1er janvier de l'année. Cela peut donc être soit le propriétaire s'il habite lui-même son bien, soit son locataire si le logement est loué.
Le document “déclaration de patrimoine” peut être téléchargé directement sur le site Internet de ces organismes ou peut être directement renseigné en ligne. Sur ce document, le demandeur doit faire l'inventaire de l'ensemble de ses biens et revenus (biens immobiliers, biens mobiliers, biens financiers, etc.).
Le locataire qui occupe le logement le 1er janvier doit payer la taxe d'habitation pour l'année. S'il déménage dans l'année, il doit payer la taxe d'habitation du logement qu'il occupait le 1er janvier précédant son déménagement.
Seule la surface habitable de votre logement est à déclarer aux impôts. Le calcul de la surface habitable est simple : vous prenez une pièce et multipliez sa largeur par sa longueur.
Les personnes exonérées
Sont exonérés en totalité de la taxe foncière les redevables âgés de plus de soixante-quinze ans au 1er janvier de l'année de l'imposition pour le logement habité exclusivement par eux, lorsque le montant des revenus de l'année précédente n'excède pas une certaine limite.
L'exonération temporaire de taxe foncière de deux ans
L'exonération s'applique à compter du 1er janvier qui suit l'achèvement de la construction. L'exonération est totale si votre immeuble est affecté à l'habitation, que ce soit une résidence principale ou une résidence secondaire.
La taxe foncière est due pour l'année entière par le propriétaire au 1er janvier de l'année. Si vous vendez ou achetez un bien en cours d'année, le vendeur (propriétaire au 1er janvier) demeure le seul redevable de la totalité de la taxe foncière pour l'année entière. Ainsi, la taxe foncière sera établie à son nom.
En effet, pour garantir les revenus des municipalités, le gouvernement prévoit de baser le calcul de cet impôt local sur les revenus des propriétaires de logements et de biens immobiliers. Point sur le calcul de la taxe foncière qui pourrait être établi en fonction des revenus.
Les revenus issus de la location sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des « revenus fonciers » (Annexe 2044), ainsi qu'aux contributions sociales (15,5% répartis entre 8,2% de CSG, 0,5% de CRDS et 6,8% de prélèvement social).
Il convient de reporter sur la ligne 420 le total algébrique des lignes D (rubrique 110 : parts de sociétés immobilières ou de fonds de placement immobilier) et I (total de la ligne 263). En cas de bénéfice foncier, le montant sera automatiquement reporté dans la cellule 4BA de la déclaration no 2042.
Si vous avez louez votre chambre d'hôte 7 semaines en 2021 à raison de 100 euros la semaine, vous serez exonéré du fruit de vos locations puisque vos recettes ne dépassent pas 760 euros. Si vous êtes dans l'une de ces deux situations, vous êtes exonéré d'impôt et les revenus des locations n'ont pas à être déclarés.
Les revenus provenant de la location en meublé habituelle sont imposables dans la catégorie des BIC. Toutefois, vous n'avez pas à déclarer les revenus provenant de la location (ou sous-location) d'une partie de votre habitation principale. La ou les pièces louées doivent constituer la résidence principale du locataire.
Sur réclamation et sous réserve de respecter certaines conditions de revenus, vous pouvez bénéficier d'un dégrèvement de la Taxe Foncière due au titre de votre habitation principale pour sa fraction excédant 50 % de vos revenus.