13 à 18 mois: motricité fine.
Motricité fine à la naissance : le réflexe d'agrippement ou grasping. Motricité fine à 1 mois : premiers mouvements désordonnés. Motricité fine à 3 mois : la préhension au contact. Motricité fine à 4 mois : le début de la préhension volontaire.
Le développement de la motricité fine signifie que l'enfant utilise certains petits muscles des doigts et des mains pour faire des mouvements précis afin de prendre et de manipuler de petits objets. Il apprend aussi à utiliser ses deux mains en même temps pour effectuer des tâches manuelles.
Dans le cas du mouvement humain, la séquence d'activation des différents muscles est construite au niveau du cerveau (cortex moteur) puis transmise par l'intermédiaire de la moelle épinière jusqu'aux neurones moteurs (motoneurones) qui sont connectés aux muscles.
Sans motricité fine, les enfants ne peuvent être autonomes. À l'extrême, pensons à l'essuyage après être allé à la selle. Ce mouvement de nettoyage sans l'aide de la vision dépend d'une motricité fine bien développée. De plus, les manipulations sont la porte d'entrée du développement cognitif.
Le développement de la motricité globale permet à un enfant d'exercer son équilibre et sa coordination et d'utiliser ses grands muscles.
Le développement cognitif désigne l'acquisition de capacités comme la mémoire, l'attention, le raisonnement et la planification.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant. Pour bien se développer, l'enfant a besoin de vivre un sentiment de sécurité physique et psychologique.
DÉVELOPPEMENT SENSORIEL
Il voit précisément les visages, les objets et distingue les couleurs. Il explore l'espace par le regard. Il découvre un peu plus son environnement grâce à ses cinq sens qui s'affinent. Il a besoin de tout porter à la bouche et y prend plaisir (stade oral).
Dès que votre enfant s'intéresse à ce qui se trouve dans son assiette, vous pouvez alors le laisser découvrir par lui-même les aliments qu'il attrape avec ses doigts ou lui donner une cuillère en même temps que vous le nourrissez avec une autre : cela lui permettra de développer ses habiletés manuelles et sa ...
Ce sont des activités qui répondent aux besoins de mouvement de l'enfant. Elles permettent de rectifier les mauvaises attitudes, de perfectionner la coordination musculaire, la précision et l'adaptation des gestes favorisant ainsi un développement physique harmonieux.
Jouez, bougez, marchez et courez avec votre enfant. Optez aussi pour des jeux ou activités de précision comme le bricolage, le coloriage ou le mikado. Vous stimulerez le fonctionnement de son système nerveux, de sa concentration et de ses fonctions psychomotrices.
Le développement de la motricité globale permet à un enfant d'exercer son équilibre et sa coordination et d'utiliser ses grands muscles.
L'objectif est de permettre à l'enfant de bouger dans tous les sens et parcourir un parcours d'obstacles lui permettant de travailler sa motricité : enjamber l'obstacle, grimper, marcher à quatre pattes, ramper, sauter à cloche-pied, …
En plus d'être amusantes, elles permettent de développer le sens visuel de la distance et l'équilibre. Des jeux moteurs pour tous permettant de développer une grande variété de compétences motrices : force et tonus musculaire, coordination générale et oculomotrice, latéralisation, poursuite visuelle…
On désigne par motricité globale les acquisitions en lien avec l'équilibre et la coordination qui permettent à l'enfant d'utiliser et de maîtriser les muscles de son corps afin de réaliser certains mouvements ou actions, par exemple se tenir en position assise, ramper, marcher, courir, sauter, grimper, etc.
Une activité physique comme de la marche ainsi que du renforcement musculaire sont souvent les premières étapes recommandées. Viennent ensuite des thérapies complémentaires sous forme d'activités ludiques à l'instar du chant pour diminuer les troubles de la parole.
La commande de ce mouvement est assurée par le système nerveux qui met en relation les organes sensoriels et les muscles. Un mouvement peut être une réponse à une stimulation extérieure, reçue par un organe sensoriel : le récepteur. Les récepteurs sont stimulés par des informations, des stimuli.
Nos muscles sont en permanence soumis à des influx nerveux coordonnés mais involontaires qui gouvernent la position de notre corps dans l'espace, y compris au repos. C'est ce que l'on appelle le réflexe myotatique.
Dans l'organisme, les muscles réalisent des échanges gazeux et de nutriments avec le sang. Le sang qui traverse un muscle actif s'appauvrit en effet en oxygène et s'enrichit en dioxyde de carbone. Par ailleurs, le muscle a prélevé dans le sang un nutriment nécessaire à sa contraction : le glucose.