On ignore encore les causes des troubles de la personnalité, mais les chercheurs ont commencé à explorer certains facteurs : prédisposition génétique, traumatismes subis à l'enfance, violence verbale, réactivité élevée et hypersensibilité, et influence exercée par les pairs.
Environ 10 % des personnes souffrent d'un trouble de la personnalité. En général, ces troubles affectent les hommes et les femmes de manière égale, bien que certains types de troubles de la personnalité affectent un sexe plus que l'autre.
Les facteurs environnementaux qui peuvent contribuer au développement du TPL chez les personnes vulnérables comprennent la séparation, la négligence, les mauvais traitements ou d'autres traumatismes de l'enfance.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
On naît borderline... et on le devient
Sans doute, mais cela reste à prouver. Il n'existe pas encore de travaux de recherche permettant d'étayer cet argument avec certitude. Une chose est sûre: comme l'écrivait Sartre, "l'enfance décide".
Il existe des traitements efficaces pour traiter le trouble de la personnalité limite. Des études cliniques ont démontré que l'état d'une personne s'améliore de façon importante lorsque le trouble est détecté rapidement et qu'un traitement adéquat est entrepris.
Les troubles de la personnalité sont le résultat d'une interaction génétique et environnementale. Certaines personnes naissent avec une tendance génétique à souffrir d'un trouble de la personnalité et cette tendance est ensuite effacée ou renforcée par des facteurs environnementaux.
La psychothérapie aide les personnes à reconnaître et à gérer leurs émotions, de même qu'à réduire la fréquence et l'intensité des comportements autodestructeurs. Cela peut se faire de manière individuelle ou en groupe, avec des personnes qui vivent la même situation.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Le psychorigide ne se remet jamais en question... Ce comportement peut glisser vers le type dictateur ou encore manipulateur, ... On détruit l'autre et soi par le biais de tel comportement.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
L'impulsivité
Ce comportement peut être manipulatoire, résulter d'une colère intense ou constituer une réaction à une apathie. Il n'y aurait pas de cause biologique ou héréditaire, mais ce serait plutôt d'ordre psychologique et social.
On ne naît pas psychorigide, on le devient. Selon la théorie psychanalytique, il s'agirait de personnes qui auraient trop idéalisé leurs parents : elles éprouveraient ainsi une grande satisfaction à se conformer à des règles, de la même façon, qu'enfant, elles obéissaient aux adultes.
Devenir fou, c'est perdre le contrôle, se sentir débordé par une forte inquiétude pour les siens, pour soi-même à ne plus en dormir. L'important c'est d'arrêter la machine à temps.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité.
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
Les traitements pharmacologiques sont largement utilisés dans le traitement du trouble de la personnalité limite (TPL). Ils sont choisis pour leurs propriétés avérées dans d'autres troubles mentaux (emploi non conforme) et ciblent principalement les groupes de symptômes affectifs ou impulsifs.
On détruit notre entourage sans s'en rendre compte, ce qui finit par nous détruire aussi. On culpabilise beaucoup, du coup.
Symptôme quasi constant dans la dépression, la clinophilie est alors liée à un manque d'élan vital, qui empêche de faire des choses, et de sortir de chez soi. La clinophilie peut aussi être causée par les psychoses, notamment la schizophrénie ou les psychoses paranoïaques.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.
En IRMf et spectroscopie, les patients présentant des troubles de personnalité borderline présentent une réduction de l'activation du cortex cingulaire antérieur lors de tâches d'inhibition Go/noGo, corrélée à des niveaux élevés d'impulsivité et à une réduction des niveaux de GABA cérébraux.
Le trouble de la personnalité limite ou borderline est une affection psychiatrique (lire encadré) dont on ne guérit pas. Les personnes qui en sont atteintes sont donc souvent en arrêt de travail pour cause d'invalidité.
Difficultés émotionnelles, instabilité affective, impulsivité... Les caractéristiques de la personnalité borderline sont nombreuses. Elles sont une source de souffrance pour la personne qui en est atteinte ainsi que pour ses proches, avec qui les relations instables sont courantes.