L'imprimerie permet une forte et rapide diffusion des idées
Les humanistes communiquent en grec et en latin à travers toute l'Europe; ils forment ainsi une République des lettres. Leur action est facilitée par l'invention vers 1450, à Mayence, de l'imprimerie par Gutenberg. Grâce à l'imprimerie, on peut produire des livres plus nombreux et moins chers.
Au milieu du XVe siècle, l'allemand Johannes Gutenberg invente le procédé de l'imprimerie dans son atelier de Mayence. Très vite, de grands centres d'imprimerie sont fondés en Europe. L'imprimerie permet la diffusion de l'humanisme, et la redécouverte de la culture grecque et latine.
Cette diffusion des idées nouvelles a lieu grâce aux différents voyages que font les intellectuels de l'époque et à l'invention de l'imprimerie (vers 1440) qui permettra la circulation plus facile des ouvrages humanistes. L'éducation est également un facteur important dans le partage des idées de la Renaissance.
L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
La pensée humaniste est un courant intellectuel qui s'est développé en Europe à la Renaissance (XIVe-XVIe siècles) et qui promeut des valeurs telles que la rationalité, la tolérance, l'éducation et le respect de l'individu.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
Le projet humaniste, qui s'est affirmé en Europe à la Renaissance, considère la Nature comme un ensemble distinct des humains, que ceux-ci peuvent, et doivent même maîtriser pour se réaliser pleinement.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
La diffusion des idées humanistes
Les humanistes bénéficient de l'invention de l'imprimerie : Au Moyen Âge, les livres sont copiés à la main par des moines. Gutenberg invente l'imprimerie et imprime la première Bible en 1455.
Elle se divise en deux périodes : le quattrocento (le xve siècle, à partir de l'Italie) et le cinquecento, l'âge d'or de la Renaissance, durant lequel les œuvres des grands maîtres (Michel-Ange, Raphaël…)
L'humanisme est un mouvement de pensée européen pendant la Renaissance qui se caractérise par un retour aux textes antiques comme modèle de vie, d'écriture et de pensée.
Aux XVe et XVIe siècles, les intellectuels humanistes rompent avec le Moyen Âge. Prenant l'Antiquité pour modèle, ils font renaître l'état d'esprit antique grâce aux sources grecques et latines sur lesquelles ils travaillent.
Après la Shoah et le Goulag, l'humanisme a le devoir de rappeler aux hommes et aux femmes que si nous nous estimons les seuls législateurs, c'est uniquement par la mise en question continue de notre situation personnelle, historique et sociale que nous pouvons décider de la société et de l'histoire.
Non seulement peintre virtuose, auteur des plus grands chefs-d'œuvre de l'Histoire, il fut aussi un inventeur visionnaire, un architecte et un théoricien. Il incarne incontestablement le génie universel et humaniste de la Renaissance.
La culture humaniste engage fortement une certaine conception de la littérature. Définie sous l'angle du patrimoine à transmettre, elle est signifiée essentiellement à travers les valeurs humanistes dont elle est porteuse ou comme un lieu privilégié de leur élaboration et de leur partage.
Érasme (Desiderius Erasmus) était un humaniste, philosophe et théologien de la Renaissance. Né en 1466, 1467 ou 1469 à Rotterdam, il étudie à Gouda puis Bois-le-Duc et est ordonné prêtre en 1492.
Limites sociales et politiques de l'humanisme
La morale tend à être universelle, toute politique est particulière. La morale se veut désintéressée, aucune politique ne l'est. Comment la morale suffirait-elle à tout ? Les Droits de l'homme sont une grande chose, mais ne sauraient tenir lieu de politique.
L'humanisme et la méthode scientifique influencent beaucoup la philosophie de la Renaissance. Les inventions enlèvent le monopole de l'Église sur les savoirs et l'Homme développe une nouvelle forme de relation avec Dieu, une relation plus personnelle. Il doit alors trouver son salut dans sa propre piété.
Au modèle contemplatif qui inspirait la scolastique médiévale, principalement préoccupée de questions métaphysiques relatives à la nature de Dieu et de l'être, les humanistes substituent celui de la vita activa et mettent le savoir au service du perfectionnement moral et politique de l'être humain.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
Elle permet à l'homme de devenir un sujet autonome, capable de réfléchir sur le monde des déterminations et des tutelles (le monde naturel) dont ce sujet s'émancipe comme conscience. Elle permet à l'homme comme individu et comme communauté d'arriver à l'autodétermination et à l'autoconscience.