Le dépistage de l'hépatite B se fait au moyen d'une simple prise de sang, sur prescription médicale. Il n'est pas nécessaire d'être à jeun.
Pour faire le dépistage de l'hépatite B (VHB), vous devez réaliser un prélèvement sanguin. Vous pouvez faire ce test sérologique sur ordonnance (après avoir consulté un médecin) auprès de n'importe quel laboratoire d'analyse médicale.
Une fois le virus dans l'organisme, les symptômes ressentis sont très similaires à ceux d'une grippe, c'est-à-dire, fatigue, fièvre, maux de tête, perte d'appétit, jaunisse, urine foncée, selles pâles, diarrhée… Un certain pourcentage des personnes infectées par le virus de l'hépatite B ne ressent aucun symptôme.
Le dépistage de l'hépatite B peut se faire dans les 4 à 8 semaines après la contamination au cours de laquelle on ne ressent rien. Il se fait par un·e médecin par prise de sang.
À ce jour, il n'y a pas de cure contre l'hépatite B chronique. La bonne nouvelle est qu'il existe des traitements qui, en ralentissant le virus, peuvent contribuer à ralentir la progression de la maladie du foie chez les personnes porteuses d'une infection chronique.
Le premier enjeu est de protéger sa famille et son entourage proche en cas d'hépatite B. Il existe un vaccin contre l'hépatite B qui est efficace et bien toléré contrairement à sa réputation. Il permet de prévenir l'infection dans presque 100 % des cas. Il faut donc inciter son entourage à se faire dépister.
Il est donc préférable d'éviter la consommation de fruits ou légumes non cuits (sauf ceux ayant une pelure), et des salades vertes; mais aussi des viandes et poissons crus tout comme les fruits de mer et autres crustacés qui se consomment généralement crus.
L'hépatite B est due à un virus (VHB) à ADN, enveloppé, découvert en 1967. Ce virus est présent dans le sang, dans les sécrétions sexuelles, dans les lymphocytes, dans la moelle osseuse, dans le lait maternel et dans la salive. Le VHB peut survivre, en moyenne, 7 jours en milieu extérieur.
La plupart des hépatites B (90%) guérissent spontanément en quelques semaines après une phase aiguë, mais les 10% restant, ce qui représente quand même 280 000 personnes, la conserveront toute leur vie.
C'est la plus fréquente. Le virus de l'hépatite B se transmet par le sperme, les secrétions vaginales et la salive. Il est impératif d'avoir des rapports sexuels protégés avec un partenaire atteint d'hépatite B.
"Lorsque l'infection aiguë ne guérit pas, l'évolution se fait vers l'hépatite B chronique, définie par la persistance du virus dans l'organisme plus de six mois", constate le médecin. L'hépatite B chronique survient dans 2 à 10 % des cas et nécessite un suivi au long cours et parfois un traitement.
L'hépatite C est plus grave que l'hépatite A et beaucoup plus grave que l'hépatite B. L'hépatite A se transmet par contact avec une personne qui ne s'est pas lavé les mains après avoir été à la toilette, ou par de la nourriture ou de l'eau contaminée. Elle n'entraîne pas d'infection ou de lésion hépatique à long terme.
Seule l'hépatite B est une infection sexuellement transmissible à part entière, mais les autres hépatites peuvent dans certaines conditions être contractées au cours de pratiques sexuelles.
Les personnes ayant de graves nausées et des vomissements sont à risque de déshydratation, de déséquilibre des électrolytes, de ralentissement du métabolisme et de perte de poids.
Les fruits rouges, comme le cassis, la myrtille ou la fraise, sont particulièrement riches en vitamine C. "Ils seraient bénéfiques pour améliorer la santé du foie et agir contre l'oxydation des cellules, notamment celles du foie", indique le Professeur.
Le suivi médical de l'hépatite B chronique est assuré par votre médecin traitant, en collaboration avec des spécialistes : hépato-gastro-entérologue, radiologue... D'autres professionnels peuvent aussi vous aider à mieux vivre avec votre maladie : assistante sociale, psychologue, médecin du travail...
Un taux bas d'Ag HBs (500-1 000 UI/ml), associé à une charge virale faible (< 2 000 UI/ml) et des transaminases normales est en faveur d'un portage inactif du virus. Un taux très bas (< 100 UI/ml) est de bon pronostic.
La réponse de l'expert
Lors d'une hépatite, on recommande un régime normal, qui tient compte de la tolérance et des goûts de la personne. Les besoins en protéines sont légèrement augmentés. Les sources de protéines sont: viande/volaille, poisson, fruits de mer, produits laitiers, noix et graines, légumineuses,oeufs.
La vaccination est la principale mesure de prévention de l'hépatite B ; elle permettra de réduire, à terme, le nombre de porteurs chronique du virus de l'hépatite B (VHB). Les autres mesures de prévention sont l'adoption de certaines règles d'hygiène et l'utilisation du préservatif.
Les complications de l'hépatite B sont : Infection chronique (porteur), qu'il y ait des symptômes ou non lors de l'infection, chez moins de 5 % des adultes et chez plus de 90 % des bébés infectés lors de l'accouchement. Cirrhose ou carcinome hépatocellulaire. Décès.