Comment se forme-t-elle ? Au cours de l'ascendance de l'air dans le cumulonimbus, la vapeur d'eau peut se condenser sous forme de gouttelettes sous l'isotherme 0°C, et sous forme de cristaux de glace au-dessus. Quand l'ascendance est très forte, des gouttelettes sont transportées au-dessus de l'isotherme 0°C.
La grêle se produit dans les nuages orageux élevés, lorsque l'air chaud et riche en eau monte rapidement. Plus l'air est élevé dans notre atmosphère, plus il fait froid. En règle générale, vous pouvez vous rappeler que la température chute de 1°C tous les 100 mètres d'altitude.
La vapeur d'eau se condense jusqu'à former des gouttelettes d'eau ; lorsque ces dernières continuent leur ascension, elles finissent par congeler. Les particules de glace ainsi formées grossissent peu à peu en faisant des allers et retours dans le nuage, sous l'effet des courants ascendants et descendants.
Dès que les gouttes d'eau ont une température de -13 °C, elles se transforment en noyau glacé, c'est le début du grêlon. Ce noyau se trouve entouré de vapeur d'eau et de gouttes d'eau qui sont restées liquides malgré leur très basse température (phénomène physique de la surfusion).
La vapeur d'eau se transforme en gouttelettes : c'est le fameux cumulonimbus. En altitude, les gouttes d'eau se solidifient pour former des cristaux de glace, puis se transforment en grêlons. Les grêlons s'élèvent à l'intérieur du nuage, jusqu'à ce qu'ils deviennent trop lourds.
Le processus par lequel se forme la grêle est similaire à celui de la neige, car elle requiert des nuages et des basses températures mais, dans ce cas, le résultat sera de la grêle, qui n'est rien d'autre que des boules de glace complètement compactes qui se précipitent des nuages vers le sol en raison de la gravité.
Comme nous l'avons expliqué, l'effet des températures. Les plus chauds se produisent généralement pendant la journée, pas la nuit. La nuit, il n'y a pas tellement d'évaporation, à part le sol considérablement plus froid. Tout cela fait que la grêle passe inaperçue.
Les averses de grêle nocturnes sont moins nombreuses mais des chutes dévastatrices peuvent encore se produire notamment en début de nuit.
Les grêlons se développent à l'intérieur du nuage par dépôts successifs de glace sur ces noyaux glaçogènes, avant de tomber au sol sous forme d'averses de grêle. Il arrive souvent que les grêlons fusionnent entre eux pour donner des particules encore plus grosses : on parle d'accrétion.
La grêle se crée au cœur des nuages d'orage lorsque des gouttelettes d'eau sont poussées par des courants d'air vers des zones plus froides en altitude, puis se condensent et gèlent.
Les grêlons se forment dans les cumulonimbus, nuages d'orage qui apparaissent surtout l'été. Ces derniers sont chargés de particules de glace et de gouttelettes d'eau tourbillonnantes. Lorsqu'elles se percutent, l'eau gèle instantanément autour des noyaux de glace, les faisant grossir peu à peu.
1. Précipitation sous forme de grains de glace ou grêlons d'un diamètre moyen de 0,5 à 2 cm, accompagnant parfois les orages. 2. Grande quantité de choses qui tombent dru : Une grêle de balles.
Une particule d'eau propulsée de bas en haut dans le nuage
Au début, le grêlon est une petite particule d'eau qui gèle autour d'un noyau solide, une impureté. Cela peut être de la poussière, de la suie volcanique, des rejets des réacteurs d'avion, etc., énumère Météo France.
Grâce à l'écoulement turbulent dans le nuage d'orage, ils descendent, où les gouttelettes d'eau se lient les unes aux autres et le flux d'air chaud ascendant les ramène vers les parties supérieures du nuage d'orage. Ce cycle peut être répété de nombreuses fois et la grêle peut grossir de manière significative.
De 0,43 au Cap-Béar, dans les Pyrénées-Orientales, il atteint 10 à Brest, située à l'extrême ouest de l'Hexagone. Ce sont les régions situées au nord-ouest d'une ligne Pau-Nancy qui enregistrent la plus forte fréquence de chutes de grêle.
Les grêlons peuvent atteindre des tailles pluricentimétriques et provoquer d'importants dégâts : récoltes détruites et vignobles saccagés, toitures et serres endommagées, etc. En 1986, dans le centre de la Chine, des orages de grêle tuèrent 100 personnes et détruisirent 80 000 habitations.
La vitesse de chute des grêlons est de l'ordre de grandeur des vitesses des courants ascendants dans les orages, soit couramment 50 à 100 km/h (tableau des caractéristiques moyennes des grêlons).
L'actuel détenteur du record du plus gros grêlon en Amérique du Nord est un grêlon tombé près de Vivian, dans le Dakota du Sud, le 23 juillet 2010. Celui-ci pesait 879 grammes et avait un diamètre de 203 millimètres!
"Les grêlons ont souvent une forme arrondie mais il peut arriver que non, explique-t-on à Météo France à Tarbes. C'est surtout lié à la puissance de l'orage, qui va capter l'énergie du sol. Ensuite c'est un mécanisme assez complexe au cœur du cumulonimbus, avec des mouvements ascendants et descendants.
LES ALEAS CLIMATIQUES ASSURES : LA GRELE
Les nuages d'orages (cumulo-nimbus) donnent parfois de la grêle et non de la pluie. Les grêlons sont des grains de glace plus ou moins ronds. Ils se forment à partir de cristaux de glace brassés verticalement par de violents courants d'air au sein du nuage.
La diamètre du grésil est de moins de 5 mm, au-delà de quoi on parle de grêle. Lorsque le grésil tombe sur le sol, il rebondit. La différence entre les granules de glace et le grésil n'est pas toujours évidente.
La pluie provient de l'évaporation de l'eau qui existe dans la nature (lacs, océans, fleuves…). Cette vapeur d'eau se mélange à l'air, puis s'élève dans l'atmosphère et se refroidit par détente.
Orage de grêle : pourquoi l'état de catastrophe naturelle n'est-il pas reconnu partout ? La grêle n'a rien à voir avec l'état de catastrophe naturelle.