Quelles sont les caractéristiques principales du discours indirect libre ? Les tirets, les guillemets, la ponctuation expressive. Les marques de la 3e personne, les propositions subordonnées, le résumé des paroles. La parole est résumée mais on sent la subjectivité du locuteur.
Important! Les propos, dans le discours indirect libre, sont rapportés sans aucune indication par le narrateur (absence du verbe de parole, du tiret et des guillemets). On peut reconnaître le discours indirect libre par l'utilisation de l'imparfait ou du conditionnel.
Ex : Il lui dit qu'il vienne chez lui. On applique la concordance des temps. => Imparfait dans le discours indirect Ex : Il a dit qu'il voulait boire. Ex : Il a dit qu'il s'était trompé.
Si le verbe du discours direct et au mode impératif nous avons le choix entre deux possibilités : — remplacer l'impératif par l'infinitif précédé par une préposition. Exemple : Il lui dit : « Viens chez moi. » ► Il lui dit de venir chez lui. — remplacer l'impératif par le mode subjonctif.
Discours direct : Les paroles sont rapportées telles quelles, sans être modifiées. On remarque la présence des guillemets précédés de 2 points et de verbes introducteurs comme (demander ou répondre, dire…). On peut également trouver des points d'interrogation ou d'exclamation…
Lorsque l'on rapporte des paroles prononcées par quelqu'un, il est rare qu'on les retranscrive mot pour mot - on emploie le discours indirect. Le discours indirect permet de restituer le contenu d'un discours tout en changeant la forme de celui-ci. Il est introduit par des verbes de déclaration ou d'opinion.
Il y a cinq types de discours: narratif, descriptif, argumentatif, explicatif, injonctif. : présence de repères temporels (indicateurs temporels et connecteurs temporels) - verbes d'action- passé simple ou présent.
On a le choix entre le discours direct et le discours indirect. Quand on rapporte les paroles comme elles ont été prononcées, en faisant référence à la situation d'énonciation d'origine, on produit du discours direct. Celui-ci se caractérise par une ponctuation particulière : deux-points, guillemets, tirets.
Le discours direct peut s'effectuer à l'aide du tiret de dialogue (-) qui marque le changement d'émetteur. Il est aussi possible d'introduire la première phrase par un verbe de parole (dire, demander, s'écrier, etc.) et les deux-points (:).
Quand on a « que », « qu'est-ce que » ou « qu'est-ce qui », on va utiliser « ce que » ou « ce qui ». Si au discours direct, on a : « Qu'est-ce que tu fais ? » au discours indirect, on aura : « Il demande ce que tu fais ». On ne dit pas : « Il demande qu'est-ce que tu fais ? ».
Ce type de discours a souvent pour effet de brouiller la frontière entre la narration et l'énoncé. Il est souvent utilisé pour rapporter les pensées d'un personnage. Comme le discours indirect, il permet de ne pas rompre avec le récit tout en introduisant les pensées d'un personnage.
Discours indirect : les paroles sont retranscrites de façon indirecte par une proposition subordonnée, introduite par “que” ou “de”. Les guillemets et les points d'exclamation et d'interrogation disparaissent.
Au style indirect, la question devient : - si le verbe introducteur est au présent ou au futur : Il demande si elle a bientôt fini. - si le verbe est au passé : Il a demandé si elle avait bientôt fini. La proposition est introduite par "si".
Dans un récit, les paroles ou pensées rapportées au discours direct sont généralement entre guillemets. L'identité de l'énonciateur de paroles rapportées au discours direct est souvent mentionnée dans une proposition incise. On peut trouver des indices de la situation d'énonciation dans un passage au discours indirect.
Le pronom relatif où est habituellement précédé d'un antécédent, c'est-à-dire un nom qui le précède immédiatement et auquel il se rapporte. Cet antécédent exprime un lieu ou un temps. Il en va de même pour où, que l'on nomme aussi pour cette raison adverbe relatif.
Un déterminant est un mot souvent très court qui introduit un nom dans la phrase. Il fait partie du groupe nominal minimal. Ce pommier donne des fruits délicieux. Il nous renseigne le plus souvent sur le genre (ce pommier, cette pomme) et le nombre (un fruit, des fruits) du nom.
Les verbes pronominaux permettent d'indiquer que le sujet fait l'action pour lui-même. On les reconnaît par les pronoms réfléchis me, te, se, nous, vous et à nouveau se devant le verbe. Ces pronoms réfléchis sont toujours de la même personne que le sujet.
La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif. Le terme de genre ne doit pas être ici confondu avec celui qui désigne les genres littéraires (roman, théâtre, poésie...).
Si le temps du verbe de parole est au présent ou au futur dans le discours direct, il n'y a pas de changement au discours indirect. Au style indirect, cela donne : Marie affirme qu'il n'est pas venu. Le verbe de parole « affirme » est au présent donc le verbe des paroles rapportées ne change pas.
Le discours indirect libre est particulièrement utilisé dans les récits littéraires. Plus léger que le discours indirect, le discours indirect libre permet de rester dans la continuité de la narration, tout en faisant entendre les paroles de quelqu'un ou en rapportant ses pensées.
Selon Lacan, le discours va au-delà de la parole et constitue une forme de lien social. Dans le séminaire « L'envers de la psychanalyse », il introduit quatre discours : du maître, de l'universitaire, de l'hystérique et de l'analyste. Les discours du maître et de l'universitaire existent depuis longtemps.
L'efficacité du discours ne dépend pas seulement de ses arguments, mais aussi de son plan. Le plan rhétorique le plus fréquent comporte quatre parties: l'exorde, la narration, la confirmation et la péroraison.