Lorsqu'elles désorganisent la vie quotidienne, les phobies nécessitent le recours à une psychothérapie. Les thérapies cognitives et comportementales associées à des techniques de relaxation sont souvent efficaces. Dans le cas de la phobie sociale, un traitement médicamenteux peut être associé à la psychothérapie.
Rester positif en prenant du recul sur la situation et en se concentrant sur les aspects positifs de sa vie et sur chaque effort qui aide à surmonter sa peur ; Lâcher prise en évitant de vouloir contrôler à tout prix sa peur et en prenant conscience qu'il est impossible de tout prévoir ni d'avoir la main sur tout.
Le traitement essentiel de la phobie est la psychothérapie, notamment thérapie cognitive et comportementale (TCC).
Le traitement médicamenteux d'une phobie complexe repose sur la prescription de médicaments antidépresseurs à la posologie de régulation de l'anxiété. En période aiguë, une prescription ponctuelle, limitée dans le temps, d'anxiolytiques (ou tranquillisants mineurs) est possible.
Les thérapies comportementales et cognitives sont particulièrement efficaces dans les phobies spécifiques, et améliorent en général plus de 80% des patients. Ces résultats sont d'autant plus intéressants qu'il est probable que seuls les sujets les plus sévèrement atteints viennent rechercher de l'aide.
L'apparition d'une phobie est également souvent causée par un événement traumatisant ou un stress très intense. Tout dépend aussi de la nature de la phobie : les phobies simples se développent souvent durant l'enfance, et sont liées à un événement traumatisant.
L'origine des phobies repose probablement sur un aspect psychologique et sur une vulnérabilité biologique familiale, véritable propension à la phobie, que l'éducation et les expériences de vie vont renforcer ou au contraire permettre d'éviter.
Selon une enquête de l'association Anxiety UK, c'est la phobie sociale qui arrive en tête du classement. Également appelé «anxiété sociale», ce trouble se caractérise par une peur intense d'être confronté à des situations d'interactions sociales. L'individu est particulièrement angoissé à l'idée de parler en public.
Pour calmer une crise d'angoisse, le relâchement musculaire est très efficace. En début de crise, prenez une grande inspiration puis contractez les muscles de votre corps pendant 10 secondes. Relâchez ensuite cette tension en expirant profondément. Renouvelez l'exercice pendant au moins 3 minutes.
Les phobies sont une forme d'anxiété. La personne phobique réalise que sa peur est excessive et irrationnelle, mais elle ne peut pas résister au besoin d'éviter l'objet de sa crainte. La phobie devient grave lorsqu'elle oblige la personne touchée à restreindre ses activités et que sa qualité de vie s'en ressent.
Beaucoup de personnes souffrant de phobie ont tendance à consulter leur médecin traitant. Ce professionnel pourra soulager certains symptômes en vous prescrivant un traitement médicamenteux, mais il vous orientera probablement vers un thérapeute, psychologue ou psychanalyste.
VU DANS LA PRESSE - L'ombrophobie, la peur démesurée de la pluie, des orages et de la grêle, est la phobie la plus répandue en France, selon une étude américaine.
Le cerveau , la glande surrénale et l"hypophyse sont au centre de la réaction au stress . L'agression va produire sur l'organisme des réactions complexes impliquant à la fois : - Le cerveau et en particulier l'hypothalamus.
L'exercice physique
L'activité physique a un effet antidépresseur et anti-anxiété qui permet de booster votre moral et lutter contre les idées noires qui tournent en rond dans votre tête. En pratiquant de l'exercice régulièrement vous augmenterez également votre estime en vous-même et votre bien-être.
1. Carpophobie. La carpophobie est une phobie extrêmement rare, caractérisée par une peur irrationnelle des fruits. La personne qui en souffre refuse catégoriquement de consommer des fruits.
La musicophobie : la peur de la musique
Cet événement particulièrement effrayant provoque parfois une peur des perturbations sonores pouvant aller jusqu'à la spasmophilie. Ce type de comportement se reproduit également chez les personnes hypersensibles de l'oreille.
L'alektorophobie, la peur des poulets
L'alektorophobie désigne la phobie, la peur irraisonnée des poulets. Ceux qui souffrent d'une forme sévère d'alektorophobie ont aussi peur des œufs !
Cependant, il est important de garder en tête qu'une peur intense qui provoque de fortes manifestations n'est pas forcément une phobie! Contrairement à la peur qui est considérée comme un sentiment tout à fait normal même lorsqu'elle est très intense, la phobie est un comportement anormal.
Il y a une dizaine de raisons neurobiologiques, neuropsychologiques et génétiques qui amènent à être phobique. Tout le monde peut devenir phobique et ce n'importe quand, même si en général, une phobie se manifeste chez quelqu'un qui a un terrain anxieux.
La phobie est une peur intense survenant au cours d'une situation non dangereuse. Et cette peur panique peut être accompagnée de signes corporels comme une transpiration, des vertiges, une accélération de la respiration ou du rythme cardiaque.
L'hypnose pour soigner la phobie
Pratiquée par l'hypnothérapeute, cette technique permet de repositionner le patient dans son corps et son existence. Il s'agit d'une sorte d'état de « rêverie » qui permet à la personne de se perdre dans ses pensées et d'ignorer complètement ce qui se passe autour d'elle.
Peur irraisonnée d'un objet, d'un être vivant ou d'une situation qui ne présentent, en eux-mêmes, aucun danger. Cette peur s'accompagne parfois d'angoisse qui peut prendre l'allure de panique. Le sujet se défend en adoptant des comportements d'évitement.
Une phobie qui peut paraître bizarre mais qui est assez courante, reflétant bien notre époque, c'est la nomophobie : la peur d'être privé de son téléphone portable ou de ne pouvoir l'utiliser.