Fermez les yeux et imaginez que se tient devant vous la personne concernée par cette colère. Autorisez-vous à verbaliser à haute voix de préférence, ce que vous aimeriez vraiment leur dire. Permettez-vous de laisser sortir les mots tels qu'ils résonnent au plus profond de vous.
Il existe des méthodes simples pour se calmer lorsque l'on est énervé, parmi lesquelles vous pourrez piocher si besoin : sortez de chez vous et allez faire un tour, faites du sport, du yoga, défoulez-vous et réfugiez-vous dans l'effort et la résilience afin d'évacuer votre colère.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
La colère est l'expression d'un besoin non entendu, c'est une demande à l'autre dans le but de rétablir le lien, une protestation contre ce qu'on ne peut pas tolérer, une défense de l'intégrité, de la personnalité, la colère donne la force de dire non et de se sentir soi !
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
La meilleure façon de dépasser l'épuisement émotionnel est évidemment de se reposer. Il est important de trouver du temps libre pour se relaxer et être tranquille. Les personnes dont on exige beaucoup peuvent par exemple passer des années sans prendre de vacances.
L'halopéridol employé seul est recommandé pour calmer les situations en cas d'agressivité ou d'agitation chez des personnes ayant une psychose. Celui-ci est largement répandu et peut être le seul antipsychotique disponible dans certaines régions aux ressources limitées.
La natation, pour libérer son esprit
Si la brasse, plus lente, permet de se relaxer, le crawl, le papillon et le dos crawlé, plus énergiques, canaliseront à merveille votre surplus d'énergie.
Mieux prendre conscience de ses émotions
Le simple fait de prendre conscience de sa colère, lorsqu'elle est présente, est fondamental. La méditation, l'écriture, ou la thérapie peuvent aider à mettre des mots sur les émotions et à prendre conscience de ce que l'on ressent.
Le chakra du plexus solaire est le siège des émotions, notamment de la peur et de la colère.
Reconnaître la colère comme une émotion (distincte de la joie ou la tristesse par exemple). Accepter que cette émotion puisse s'installer (manifestation saine devant un obstacle). Comprendre en quoi elle peut gêner voire blesser l'autre. Travailler en groupe avec des animateurs dans le respect de chacun.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
Les explosions de fureur ne se produisent pas par hasard : la colère se manifeste toujours lorsque vous n'atteignez pas votre objectif ou que vous êtes blessé dans votre amour-propre. Réaction d'hostilité, la colère est dirigée contre une cause précise.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Des effets néfastes sur la santé
"Lorsqu'elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l'urticaire, du psoriasis, de l'asthme et des douleurs dans le bas du dos", explique Christophe Haag.
Les psychoses notamment, comme la schizophrénie, la paranoïa ou les troubles bipolaires peuvent engendrer de grosses crises d'énervement. Diverses maladies neurodégénératives, dont l'Alzheimer, sont aussi souvent responsables. Enfin, il peut être lié à un dérèglement hormonal.