Expression émotionnelle et besoins
Une autre lecture est possible: derrière l'émotion se cache l'expression d'un besoin. La peur exprime par exemple un besoin de sécurité, la colère un besoin de respect et de considération, la tristesse un besoin de réconfort et la joie un besoin de partage.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
Le mieux est de l'engager à consulter un psychiatre ou un psychologue… mais nous savons parfaitement que ce n'est pas facile…
La prise en charge de la colère pathologique en thérapie cognitivo-comportementale porte sur quatre axes principaux : comportemental, physiologique, cognitif, et émotionnel. Le travail psychothérapeutique sur ces différents axes permettra d'identifier les mécanismes de déclenchement et de maintien du trouble.
Comme toutes émotions, la colère est naturelle, et constitue un signal d'alarme lorsqu'un de nos besoins n'est pas comblé, ou que nous nous sentons en insécurité. La colère sert donc à mettre des barrières, à dire « stop » à une situation qui ne nous convient pas.
Les personnes atteintes de trouble de la personnalité borderline ont des difficultés à contrôler leur colère, elles s'irritent souvent de façon injustifiée et excessive. Elles peuvent exprimer leur colère par des sarcasmes cinglants, de l'amertume ou des diatribes virulentes.
Mieux prendre conscience de ses émotions
Le simple fait de prendre conscience de sa colère, lorsqu'elle est présente, est fondamental. La méditation, l'écriture, ou la thérapie peuvent aider à mettre des mots sur les émotions et à prendre conscience de ce que l'on ressent.
Lorsque l'on s'énerve trop souvent pour de mauvaises raisons et que l'on ne parvient plus à garder son calme, la cause est toujours la même : une mauvaise gestion de la colère. Beaucoup de personnes ne font qu'alimenter leur colère au quotidien, et ne savent pas la gérer sainement.
Qu'on on se met en colère, les hormones s'activent
- Le cortisol est aussi l'une des hormones du stress et intervient quelques minutes après l'arrivée de l'adrénaline. Utile pour la transformation des graisses en sucre, elle oriente cette énergie vers les muscles des jambes dans l'éventualité d'une fuite en courant !
Quand vous sentez monter cette colère, pensez à l'activité physique ! Allez courir, marcher, vous dépenser physiquement. Immergez-vous dans la Nature et si vous en avez envie, chantez, dansez, déchargez-vous ! Tout cela va vous épuiser et quand vous rentrerez chez vous, vous serez calmé(e) !
Dans une large mesure, cela est dû à une mauvaise maîtrise de soi et à une faible tolérance à la frustration. Cependant, ce ne sont pas les seules causes. Sous la colère se cache aussi très souvent une couche de tristesse que nous ne savons pas affronter, et encore d'autres sentiments ou émotions refoulés.
Se mettre à leur écoute
Pour parvenir à se libérer des émotions négatives, il faut savoir les écouter. "Il ne faut ni les juger ni en avoir peur mais les respecter et pratiquer l'auto-empathie", confie à RTL.fr Latifa Gallo. Etre bienveillant envers soi-même aide à prendre soin de ses émotions.
La colère procède de multiples sentiments. Lorsqu'elle porte sur la possession d'un bien, elle est suscitée par l'envie. Avivée par les avantages d'autrui, elle est jalousie. Associée à un sentiment d'honneur bafoué, elle provoque un désir de vengeance.
Les psychologues considèrent la colère comme une soupape qui cache d'autres émotions comme la peur, la tristesse, l'anxiété. On se sent mal, on est coincé, on n'a pas de solution à un problème, alors on éclate.
Marianna Strongin explique que c'est parce qu'il est souvent plus facile de se sentir en colère que d'éprouver des émotions plus sombres. «La tristesse est beaucoup plus difficile à vivre", ajoute-t-elle. "C'est une phase alors que la colère est un verbe: elle vous traverse.
Dans la plupart des situations, la meilleure façon de contrôler la colère est de l'accepter et de trouver des solutions pour aller de l'avant. Vous protégez ainsi vos relations avec les autres tout en prenant en compte vos émotions.
Selon la neuropsychologie, l'agressivité serait due à un réflexe pré-programmé au niveau neurologique, en lien avec le vécu personnel et le contexte socio-culturel. L'agressivité peut aussi être associée à certaines pathologies, telles que la psychose, la névrose ou l'épilepsie.
Le trouble explosif intermittent, ou TEI, est un problème de santé mentale caractérisé par de fréquents accès de colère excessive et d'impulsivité. Ces épisodes sont souvent disproportionnés par rapport à la situation qui les a déclenchés et provoquent une détresse importante chez la personne qui les a vécus.
L'alexithymie est un trouble de la régulation émotionnelle, largement observée dans les maladies psychosomatiques. Elle se concrétise par de grandes difficultés à identifier et à décrire ses sentiments et ceux des autres.
Première étape : repérer ces signes et se rendre compte qu'on ne va pas bien. Sans ça, on ne peut pas résoudre le problème. Deuxième étape : si l'on y arrive : identifier la ou les causes du mal-être. Ça permet d'expliquer aux autres ce qui ne va pas et voir sur quoi il faut agir pour améliorer la situation.
La colère (Nu) est associée au Foie. La joie (Xi) est associée au Coeur. La tristesse (You) est associée au Poumon.