La désertification se traduit par une dégradation progressive, plus ou moins irréversible, de la végétation, de la faune, des sols et des eaux. Çà et là, apparaissent d'abord des taches où le sol se dégrade puis perd sa capacité de rétention d'eau, plus aucune plante ne peut alors pousser.
La dégradation des terres se manifeste par une détérioration de la couverture végétale, des sols et des ressources en eau et aboutit à une diminution voire une destruction du potentiel biologique des terres et de leur capacité à supporter les populations qui y vivent.
Dégradation de la sécurité alimentaire
De manière générale, la désertification affecte la sécurité alimentaire, la pauvreté et a un coût économique élevé. Comme on vient de le voir précédemment, l'infertilité des sols provoque la sous-alimentation et la famine.
La désertification est amplifiée par le réchauffement de la planète et par l'extension des activités humaines telles que l'agriculture intensive, l'irrigation, l'industrialisation, le tourisme et le surpâturage (au Sahel notamment).
Les mesures préventives consistent notamment à : Combiner la gestion des terres et des eaux afin de protéger les sols de l'érosion, de la salinisation et d'autres formes de dégradation. Protéger la couverture végétale, qui peut être un instrument majeur de conservation des sols contre l'érosion par le vent et l'eau.
La meilleure stratégie pour limiter la désertification est donc de la stopper « à la racine ». Les principaux moyens de prévention sont la mise en place d'une agriculture durable qui n'épuise pas le sol, une bonne irrigation des terres et la sauvegarde des forêts.
La désertification entraîne une diminution de la diversité biologique, une diversité qui contribue à bon nombre des services que les écosystèmes des zones sèches procurent aux humains. La végétation et sa diversité sont essentielles à la conservation des sols et à la régulation de l'eau de surface et du climat local.
Les causes humaines de la désertification
Cela renforce l'aridité. Cependant, les humains sont également responsables. De plus en plus nombreux, ils intensifient leur activité : ils coupent beaucoup d'arbres, cultivent trop d'aliments, élèvent trop d'animaux... Ils dégradent donc les sols et aggravent la sécheresse.
Selon la Convention des Nations Unies sur la désertification, le terme "désertification" désigne la "dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et sub-humides".
La désertification touche tous les continents sauf l'Antarctique et affecte les conditions de vie de millions de personnes, y compris une grande proportion des pauvres dans les zones sèches.
La terre devenant plus aride, elle se dégrade. Cela favorise les sécheresses, les incendies, la désertification, ainsi que la pollution de l'air par la mort des plantes et des arbres absorbeurs des gaz atmosphériques, responsables du changement climatique.
Conséquences de la désertification sur la nature et les populations. La désertification est un problème mondial, qui affecte la sécurité écologique de la planète, l'élimination de la pauvreté, la stabilité socioéconomique et le développement durable. Les zones arides sont déjà fragiles.
Le déficit d'eau et des températures élevées sont les principales causes de sécheresse. En cas de précipitations insuffisantes durant l'hiver et le printemps (entre septembre et mars), les réserves d'eau ne peuvent pas se recharger comme elles devraient pour maintenir un équilibre hydrologique.
– les pesticides et assimilés (engrais, insecticides) ; – les pollutions atmosphériques (gaz des usines, fumées des véhicules, odeurs) ; – la pollution des eaux et des sols (pollution radioactive, chimique et biologique) ; – les nuisances diverses (bruits et émissions sonores, fumées des cigarettes et pipes).
Les principales causes de dégradation des sols sont anthropiques : agriculture intensive, déforestation, surpâturage, pollution industrielle, irrigation… Et cette dégradation risque de s'aggraver si rien n'évolue dans les pratiques agricoles et environnementales.
Les déserts avancent
Ce phénomène, appelé "désertification", est dû au réchauffement climatique. La hausse des températures causée par la pollution aggrave la situation de territoires déjà secs. Cela pose un vrai problème. L'avancée des déserts pourrait obliger des millions de personnes à quitter leur village.
La concentration de ces populations sur les parties les moins arides, notamment subhumides sèches, augmente les risques de détérioration environnementale de ces régions autrefois relativement stables, ce qui entraîne une paupérisation du monde agricole (Roselt / OSS, 1995).
Et pendant l'été austral, les “tsioka atsimo” ou alizés soufflent au Sud de l'île et créent avec la désertification, d'importantes tempêtes de sable et des “tiomenas”. Ces tempêtes peuvent durer huit heures, s'étendre jusqu'à 200 km et englober plusieurs districts à la fois.
42Après plus d'un demi-siècle d'indépendance, le processus de désertification des zones steppiques algériennes ne s'est pas arrêté et s'est même amplifié. Cela est dû à plusieurs facteurs dont le principal est l'inadaptation des politiques macroéconomiques et des politiques visant spécifiquement la steppe.
La désertification se produit à cause de facteurs indirects menant à une utilisation non durable de ressources naturelles rares par les exploitants locaux des terres. Cette situation pourrait encore être aggravée par le réchauffement de la planète.
D'après le rapport sur l'Etat Mondial des Forêts publié par la FAO en 2016, près de 80% de la déforestation mondiale est causée par l'agriculture, les 20% restants se répartissant entre la construction d'infrastructures (routes, barrages) d'abord, puis les activités minières et enfin l'urbanisation.
La sécheresse est un phénomène naturel qui survient à la suite d'une période prolongée sans précipitations, généralement en période estivale. Les milieux aquatiques comme les sols peuvent être affectés par ce manque d'eau temporaire, dont l'intensité est susceptible d'être accentué par les activités humaines.
En gros, la désertification correspond à un cas grave de sécheresse (à la fois en intensité et en durée) qui aboutit à des conditions engendrant des paysages similaires à ceux d'un désert. Cette situation engendre tout un éventail de conséquences qui dégradent la couverture végétale et le sol.