Les fibromes utérins ne déclenchent souvent aucun symptôme. Toutefois, ils peuvent engendrer des saignements gynécologiques anormaux et des douleurs pelviennes. On les diagnostique par un examen gynécologique et une échographie.
Douleur. Si vous éprouvez une douleur et des crampes intenses au bas du ventre (bassin) ou à l'abdomen, il se peut que vous ayez un fibrome qui grossit. De plus, les fibromes qui sont rattachés à l'utérus par un pédicule ou un fil fin peuvent se tordre et causer une douleur intense.
Certaines femmes ressentent une sensation de masse dans le bas ventre lorsque le fibrome est d'une taille importante.
Il se situe à la surface externe de l'utérus et peut être, lorsqu'il est pédiculé, responsable de nécrobiose aseptique ou infarctus du fibrome. Le fibrome sous-séreux pédiculé occasionne des douleurs pelviennes aiguës et brutales. Il se situe dans l'épaisseur du muscle utérin que l'on appelle également myomètre.
Les fibromes peuvent provoquer douleurs, saignements vaginaux anormaux, constipation, fausses couches à répétition et besoin plus fréquent d'uriner ou envies impérieuses d'uriner. Les médecins procèdent à un examen pelvien et confirment généralement leur diagnostic avec une échographie.
Parmi les symptômes les plus courants, on observe des règles anormalement longues et abondantes (ménorragies) et/ou des saignements entre les règles (métrorragies). Des douleurs (parfois brutales), une sensation de pression ou de lourdeur dans le bas-ventre sont aussi caractéristiques des fibromes.
La cicatrisation de l'utérus (généralement due à une infection ou une intervention chirurgicale), les polypes et les fibromes peuvent également entraîner une aménorrhée secondaire.
"Les fibromes sont bénins au sens où ils ne sont jamais un cancer. Mais les fibromes peuvent être embêtants s'ils entraînent des complications comme une hémorragie interne. Il s'agit d'une tumeur bénigne mais qui peut se révéler dangereuse du fait de son volume, de sa vascularisation..."
Le Dr Ardaens relève : « 64 % des femmes souffrant d'un fibrome utérin se disent fatiguées et stressées vs 43% des femmes sans fibrome.
L'application de compresses chaudes (ou de glace) sur les régions douloureuses peut aider à soulager la douleur. L'acupuncture, les massages, l'homéopathie peuvent également concourir à une amélioration. Le gattilier (Vitex agnus-castus), plante progestérone-like peut rééquilibrer la balance hormonale.
L'anémie : Les fibromes peuvent être à l'origine de pertes de sang très importantes, pouvant entraîner une anémie (carence en fer) ; La nécrose aseptique : Un arrêt localisé du flux sanguin du tissu fibromateux peut entraîner des douleurs pelviennes brutales et une fièvre et des pertes de sang noirâtres.
Les examens envisageables dans le cas d'une suspicion de fibromes utérins sont les suivants : Un frottis cervico-vaginal pour vérifier l'absence de modification du col de l'utérus. Examen pelvien pour essayer de localiser le fibrome. Examen des seins qui doit être quasi-systématique.
D'autres fibromes entrainent une compression au niveau intestinal provoquant une constipation, des ballonnements et parfois une sensation de compression dans la région anale ». Dans le cas de fibromes plus volumineux, on peut observer une augmentation du volume de l'abdomen ou des douleurs dorsales.
Des médicaments analogues de la gonadolibérine (GnRH) en injections intramusculaires. Les analogues de la gonadolibérine ( Décapeptyl®, Enantone®, Gosereline®, Gonapeptyl®) sont parfois indiqués dans le cas de fibromes très volumineux, ou entraînant des saignements à l'origine d'une anémie.
Où se situent les douleurs pelviennes ? Les douleurs pelviennes correspondent aux douleurs ressenties dans la région du pelvis, c'est-à-dire au niveau du bas du ventre et du haut des parties génitales. Elles peuvent être légères à très intenses. Elles sont chroniques chez 11 à 20% des femmes.
La cause exacte des fibromes est inconnue, mais les hormones et les facteurs de croissance semblent jouer un rôle. La croissance des fibromes dépend de la présence de l'œstrogène et de la progestérone.
Une maladie
Une tumeur de l'ovaire, un syndrome des ovaires polykystiques, une atteinte de l'utérus ou du vagin, une hypo ou une hyperthyroïdie peuvent également provoquer l'arrêt des règles. La prise de certains médicaments, comme les antidépresseurs, sont aussi en cause.
On connaît mal la cause des fibromes. Leur existence est probablement le résultat d'un ensemble de facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux. Il semble que le fibrome ait pour origine une seule cellule de la paroi utérine qui subit une mutation génétique et commence à se multiplier de façon incontrôlée.
Parfois, il entraîne des règles abondantes et douloureuses avec une sensation de pesanteur pelvienne. Les fibromes peuvent se compliquer d'hémorragie conduisant à une anémie.
L'embolisation de fibromes utérins est un procédé médical mis au point en France au début des années 90 . Le principe de l'embolisation est de priver les fibromes de sang grâce à l'injection de microbilles synthétiques dans les artères de l'utérus. Cette technique a sa place comme alternative à la chirurgie.
les aliments gras, surtout ceux contenant des acides gras saturés (viande, fromages, beurre…) et trans (produits transformés par les industriels) car les graisses en excès favorisent la formation d'œstrogènes.
Parfois, les fibromes grossissent si vite qu'ils ne réussissent pas à s'alimenter. C'est ce qui se produit principalement pendant la grossesse, quand l'utérus grossit rapidement. Cela peut provoquer une fausse couche ou un travail avant terme.