Si par exemple il achète 1000 actions d'une société américaine cotée à New York au cours de 15 dollars et qu'à la date de la transaction l'euro vaut 1,4 dollar (ou un dollar vaut 0,71 euro), il aura investi 15 000 dollars US (1000 × 15 dollars) représentant alors 10 714 euros (15000 dollars / 1,4).
Le taux de change est régulièrement incriminé lorsqu'il s'agit de déplorer la perte de compétitivité des entreprises importatrice algériennes. Face à la forte déprécation du dinar qui a suivi la crise pétrolière, les opérateurs algériens ont prêté davantage attention au risque de change.
Une façon de gérer le risque de change est d'utiliser un programme de couverture du risque de change par « overlay » (un « currency overlay »). L'objectif d'un tel programme est de limiter les pertes et de maximiser les gains qui découlent des fluctuations des taux de change.
La gestion des risques de change englobe l'ensemble des mesures prises pour limiter au maximum les impacts de la volatilité des devises sur les résultats de l'entreprise.
Le niveau des taux d'intérêts est fonction de l'inflation et de l'activité économique. Si la croissance est faible, les autorités monétaires auront tendance à baissier les taux d'intérêts pour relancer la croissance et favoriser l'investissement.
Le taux de change d'une devise (appellation d'une monnaie qui est acceptée à l'étranger) est le cours, c'est-à-dire le prix, de cette devise par rapport à une autre devise. Sur les sites d'information financière ou les pages spécialisées des journaux, nous pouvons lire par exemple EUR/GBP=0,8250/0,8252.
1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.
La notion de risque de change est liée à l'incertitude du taux de change d'une monnaie par rapport à une autre à court ou moyen terme. Ne pas savoir quelle sera l'évolution d'un taux de change à trois ou six mois entraîne des difficultés.
Pour couvrir le risque lié au change, plusieurs instruments (appelés instruments de couverture) sont utilisés par les entreprises, nous citons notamment : le contrat ferme (ou contrat à terme) ; le swap de devises ; le contrat optionnel (option de change).
Une position de change définit sa situation financière par rapport à ses créances, à ses dettes et ses avoirs en devises. Une position de change est fermée si les dettes et engagements sont égaux aux avoirs et aux créances. Elle est ouverte en cas de différence.
Pour se prémunir du risque de change, l'entreprise a ainsi le choix entre les contrats à terme, les options de change, ou encore les swaps. La différence entre ces différentes alternatives réside principalement dans leur terme et leur caractère optionnel ou obligatoire.
Les principaux risques de marché sont de quatre ordres : risque de taux, risque de change, risque actions, et risque matières premières.
Un risque financier est un risque de perdre de l'argent à la suite d'une opération financière (sur un actif financier) ou à une opération économique ayant une incidence financière (par exemple une vente à crédit ou en devises étrangères).
* Le Marché interbancaire des changes est un marché entre banques et établissements financiers. Il regroupe toutes les opérations de change au comptant ou à terme entre monnaie nationale et devises étrangères librement convertibles.
La couverture de change est la protection qui couvre le risque de change. Elle permet à l'entreprise exportatrice de se protéger contre les fluctuations des taux de change entre deux monnaies. Le principe de base de la couverture de change est, pour ainsi dire, de "verrouiller le taux de change".
Protège contre un mouvement défavorable de la devise ; la principale raison pour laquelle il est important d'utiliser une stratégie de couverture est qu'elle permet d'atténuer l'effet négatif des fluctuations du taux de change sur vos dépenses ou revenus en devises étrangères.
La compensation est une technique de couverture par laquelle une entreprise limite son risque de change en compensant les encaissements et les décaissements dans une même monnaie. Ainsi, le règlement d'une créance en devise sera affecté au paiement d'une dette libellée dans la même unité monétaire.
Le risque de change, qu'est ce que c'est ? Par définition, le risque de change correspond à l'éventualité pour une entreprise d'être impactée par une variation du taux de change entre sa devise locale et la devise utilisée au cours d'une opération avec un pays étranger.
Le comité de Bâle définit le risque opérationnel comme le risque de pertes provenant de processus internes inadéquats ou défaillants, de personnes et systèmes ou d'événements externes. Ces risques correspondent aux erreurs du personnel, à la défaillance des systèmes, des risques technologiques, etc.
En 687 av. J. -C, Gygès, roi de Lydie, fut le premier à créer et fabriquer de la monnaie métallique, au sens qu'on lui attribue aujourd'hui. Inventée en Chine, la monnaie-papier, elle, y est utilisée depuis le VIIe siècle.
Billet de 10000 dollars américains.
Aujourd'hui. Plus de 99% des billets américains actuels en circulation sont fabriqués par la Réserve Fédérale. Le reste, U.S.Notes ou Legal Tender Notes, sont encore en circulation mais ne sont plus fabriqués. Les billets de la Réserve Fédérale sont imprimés et émis en coupure de 1, 2, 5, 10, 20, 50, et 100 dollars.
Il existe une grande variété de taux de change correspondant plus ou moins à deux grands types de régimes : le régime de changes fixes et le régime de changes flottants (ou flexibles).
La dépréciation d'une monnaie peut se produire pour des raisons diverses. Des changements de taux d'inflation, une instabilité politique et d'autres facteurs économiques en sont généralement la cause.
Le taux de change fixe désigne la valeur d'une monnaie, décidée par la banque centrale d'un pays. Cette parité fixe (ou cours pivot) est déterminée par rapport à l'euro ou au dollar, ou par rapport à un panier de devises.