La magnitude d'un séisme est calculée à partir de l'amplitude du mouvement du sol enregistrée par des instruments sismologiques. La magnitude est une quantité logarithmique : une augmentation d'un degré sur l'échelle de magnitude correspond à une énergie libérée trente fois supérieure.
La formule qui établit la magnitude locale (Ml) utilise le logarithme décimal : Ml = log(A) - log(A0), où A représente l'amplitude maximale relevée par le sismographe et A0 une amplitude de référence.
Mise au point par le sismologue et physicien américain éponyme en 1935, l'échelle de Richter mesure la « magnitude » d'un séisme, c'est-à-dire l'énergie qui se dégage lors d'un tremblement de terre.
Le Sismographe
Au cours d'un séisme, les vibrations provoquées par la cassure de la croûte terrestre se transmettent à partir du point de rupture. L'appareil qui enregistre et mesure les tremblements de terre s'appelle un sismograph. Les sismographes captent et enregistrent ces vibrations, qui sont ensuite étudiées.
D'un point de vue pratique et historique, l'échelle de Richter est en fait limitée à 9, qui est la limite supérieure maximale jamais observée. Le séisme le plus violent mesuré possède une magnitude de 9.5 sur l'échelle de Richter mesuré au Chili lors d'un tremblement de terre en 1960.
L'échelle de Richter est une échelle logarithmique.
Cela signifie qu'un séisme atteignant 6 sur l'échelle de Richter est en fait 10 fois plus puissant qu'un séisme de magnitude 5. Il n'y a pas de chiffre maximum mais les scientifiques considèrent qu'aucun séisme supérieur à 10 ne pourra jamais être enregistré.
3.000 morts en Guadeloupe en 1843
Le séisme le plus dramatique de l'histoire de France.
Deux paramètres sont utilisés pour mesurer la force des séismes : la magnitude et l'intensité.
Alors que la magnitude est une grandeur intrinsèque uniquement liée à la taille du séisme, l'intensité décrit localement les effets en surface, notamment les dommages aux constructions. Elle se mesure en un point précis , et se décline grâce à une échelle bornée graduée de I à XII (en chiffres romains).
Échelle de Richter ML
La magnitude dite de Richter est établie sur la mesure de l'amplitude maximale des ondes sismiques sur un sismogramme. La magnitude est définie comme le logarithme décimal de cette valeur.
Seuls sept séismes recensés par le NCEI ont atteint une magnitude de 9 ou plus. Le plus fort tremblement de terre a eu lieu le 22 mai 1960 au Pérou. Il avait causé la mort de 2 226 personnes. La magnitude d'un séisme ne suffit pas à expliquer le nombre de victimes qu'il peut causer.
Le tremblement de terre au Chili en 1960 a eu la magnitude la plus importante mesurée sur l'échelle de Richter, atteignant 9,5. Le deuxième tremblement de terre le plus puissant depuis 1900 a eu lieu en Alaska en 1964.
Le phénomène, loin d'être inédit, reste toutefois peu commun : en métropole, le dernier séisme d'une magnitude supérieure à 5 remontait à 2019, dans la Drôme.
Le risque d'avoir des séismes importants reste en effet globalement faible en France métropolitaine. Le gouvernement français classe le territoire selon les zones de sismicité, de très faible (niveau 1) à forte (niveau 5), et en métropole le danger ne dépasse pas le niveau 4 ("zones de sismicité moyenne").
A partir de quelle magnitude ressent-on un séisme ? Il n'y a pas de règle générale. Tout va dépendre de la localisation du foyer : plus il est à proximité d'habitation et à faible profondeur, plus il a des chances d'être ressenti.
Le degré I correspond aux secousses les plus faibles, à peine ressenties, tandis que le degré XII exprime une destruction totale du paysage.
L'échelle de Richter suit une progression logarithmique, si bien qu'un séisme de magnitude 7, par exemple, libère une énergie trente fois plus grande qu'un tremblement de terre de magnitude 6. L'échelle de Richter ne commence pas à 0 pour se terminer à 9, comme on l'entend dire trop souvent : elle est " ouverte ".
Un séisme dure en moyenne moins d'une minute. Pour assurer votre sécurité et celle de votre famille, votre réactivité face à un tel événement doit être spontanée et efficace ! Pour limiter les conséquences, pensez aux reflexes qui sauvent et gardez à l'esprit la protection des personnes et ceux de vos biens.
Pyrénées, Côte d'Azur, Alpes, bassin du Rhône, les principales zones à risque. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur est probablement la région de France métropolitaine la plus à risque, à cause du rapprochement entre le bloc Corse-Sardaigne d'un côté et le continent de l'autre.
Il n'y a pas de différence fondamentale entre un séisme, terme scientifique, et un tremblement de terre, terme populaire. Les deux termes désignent les secousses à la surface provoquées par la tectonique des plaques en profondeur, et leur rupture.
Épicentre, hypocentre (foyer) et faille.
En tête de ce classement, on trouve deux pays asiatiques, la Chine (182) et l'Indonésie (162). En Europe, l'Italie fait partie des régions les plus exposées avec 23 secousses sismiques. Ce graphique montre le nombre de séismes enregistrés dans les pays les plus touchés entre 1990 et 2022.
La fonte des glaciers et l'érosion modifient la force verticale s'exerçant sur la croûte terrestre, ce qui peut générer des séismes. Certains accroissements de la sismicité ont été aussi observés à la suite d'événements exceptionnellement pluvieux (mise en charge hydraulique de réseaux de failles).
En contraste, la France métropolitaine et la Guyane sont des zones continentales stables, c'est-à-dire situées loin des frontières actives de plaques. La déformation de la croûte terrestre y est très faible. Il faut donc chercher, en partie ailleurs, les origines de la sismicité enregistrée.
Carte des zones touchées par le tsunami généré par le séisme. Le séisme de 1960 à Valdivia est un mégaséisme qui a eu lieu le 22 mai 1960 à 19 h 11 UTC. Sa magnitude, la plus élevée jamais enregistrée, a été estimée à 9,5.