La MINUAR a pour but de superviser l'accord de cessez-le-feu, de contribuer au déminage, de contrôler le rapatriement des réfugiés et la démobilisation des forces armées. Le 18 novembre 1993 , une vingtaine de personnes sont tuées près de Ruhengeri.
Mission des Nations Unies pour le maintien de la paix au Rwanda d'octobre 1993 à mars 1996.
Fin 1993, l'ONU mit en place une mission d'assistance au maintien de la paix, la MINUAR, afin de veiller à leur application. L'opposition dure aux accords d'Arusha, directement liée au pouvoir rwandais, ne fut pas intégrée dans ces accords de paix. La situation ne s'améliora pas sur le terrain.
L'assassinat du président rwandais le 6 avril 1994 déclenche le génocide des Tutsis par les extrémistes Hutu. L'ONU estime qu'environ 800 000 Rwandais, en majorité tutsi, ont perdu la vie durant ces trois mois. Ceux qui parmi les Hutus se sont montrés solidaires des Tutsi ont été tués comme traîtres à la cause hutu.
Les causes de ce génocide furent multiples: outre l'accumulation de haines entre les communautés Hutu et Tutsi au fil des années et l'enchaînement des événements déclencheurs, d'autres causes ou responsabilités, intérieures ou extérieures, ont été évoquées par les différentes commissions d'enquêtes.
De plus, sur le plan des croyances, les Hutus et les Tutsis avaient un même Dieu : le dieu Imana. La colonisation a influencé leurs croyances, sans distinction entre les deux peuples. Ainsi, il existe des Hutus musulmans et des Hutus chrétiens, tout comme il existe des Tutsis chrétiens et des Tutsis musulmans.
Environ 80 % de la population faisait partie de l'ethnie hutue en 1996. Près de 19 % de la population était d'origine tutsie et plus de 0,5 % appartenait au peuple twa (les Pygmées); on croit que 75 % des Twas auraient été tués lors du génocide de 1994.
En 1916, pendant la Première Guerre mondiale, dans le cadre de la liquidation de l'Empire colonial allemand, les Belges chassent les Allemands du Rwanda ou Ruanda-Urundi, et occupent à leur tour le pays.
Le terme Tutsi désignait les éleveurs possesseurs de nombreuses vaches tandis que les agriculteurs, moins haut placés dans la hiérarchie socio-économique traditionnelle, étaient dénommés Hutus.
Cette guerre civile voire ethnique se déroula en deux phases au Rwanda : la première entre 1990 et 1993, année des accords d'Arusha, puis, durant le génocide des Tutsi, entre avril et juillet 1994. Il prit fin définitivement avec la victoire militaire et la prise du contrôle du pays par le FPR.
Si on répète l'exercice fait plus haut à partir de cette nouvelle proportion, le nombre des Tutsis assassinés lors du génocide passe de quelque 500 000 à environ 800 000 (Prunier, 1998, p. 264), ce qui signifie l'élimination de 84 % de la population tutsi en 1994.
Livraisons d'armes en « quantités considérables »
Dès octobre 1990, date d'une offensive du FPR (Front patriotique rwandais, ex-rébellion tutsi dirigée par Paul Kagame, devenu président du Rwanda), Paris prend fait et cause pour le régime Habyarimana.
D'autres accusés ont été condamnés à mort après ces exécutions, mais leur peine a été commuée lorsque le Rwanda a aboli la peine de mort en 2007. Pour surmonter ce défi, le gouvernement rwandais a conçu un nouveau système pour juger les affaires de génocide : les juridictions gacaca.
Résilience des populations face aux conflits. Réconciliation dans un environnement de paix et de sécurité respectueux des droits de l'homme et des traditions culturelles positives. Croissance inclusive et durabilité environnementale.
Le général Dallaire est le fondateur d'une initiative mondiale visant à éradiquer l'utilisation des enfants soldats, ainsi que d'une fondation locale au Québec qui soutient les enfants défavorisés.
De même, certaines opérations de maintien de la paix ont constitué des laboratoires d'un maintien de la paix en constante évolution : c'est tout particulièrement le cas de la Monusco en RDC [2][2]Mission de l'Organisation des Nations unies pour la… et de la Minusma au Mali [3][3]Mission multidimensionnelle intégrée des ...
Le terme « génocide » a par la suite été employé rétrospectivement pour le massacre systématique des Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand (1904-1908), celui des Arméniens par les Turcs (1915-1916), et enfin celui des Tutsi au Rwanda (1994).
Paul Kagamé en 2014. Paul Kagame (/pɔl ka.ga.me/, en anglais : /pɔːl kə. ˈɡɑː. meɪ/), né le 23 octobre 1957 à Ruhango (province du Sud, Rwanda), est un homme d'État rwandais, président de la République depuis le 24 mars 2000 , après avoir été vice-président et ministre de la Défense de 1994 à 2000.
Un génocide, dans son acception la plus répandue aujourd'hui dans la communauté académique, est un crime consistant en l'élimination concrète intentionnelle, totale ou partielle, d'un groupe national, ethnique ou encore religieux, en tant que tel, ce qui veut dire que des membres du groupe sont tués, brisés mentalement ...
Au niveau mondial, le produit intérieur brut 2021 était d'environ 10.365 Euro par habitant. En revanche, le PIB au Rwanda a atteint 705 euros par habitant, soit 9,36 milliards d'Euro pour l'ensemble du pays. Le Rwanda est donc une économies relativement petite et se situe actuellement au 146e rang.
L'autre version est qu'avant la colonisation, Hutu, Tutsi et Twa étaient plutôt des catégories liées à l'activité professionnelle. Ainsi, les Tutsis étaient des éleveurs de bétails, les Hutus des agriculteurs, et les Twas des artisans. Un Hutu qui acquérait des vaches pouvait donc devenir Tutsi, et inversement.
Depuis 2013, le Rwanda est le premier producteur et exportateur mondial de tantale, un élément stratégique extrait à partir d'un minerai appelé coltan.
En 1994, le Rwanda a été le théâtre de l'un des pires actes de génocide au monde : environ 800 000 àun million de membres de la population civile tutsie ont été massacrés par des extrémistes hutus, ce qui a affaibli le pays pour les décennies à venir.
Par exemple, dans « mwiriwe » (qui signifie bonjour), le « mw » se prononce en réalité presque comme un « mg ».