les aliments gras, surtout ceux contenant des acides gras saturés (viande, fromages, beurre…) et trans (produits transformés par les industriels) car les graisses en excès favorisent la formation d'œstrogènes.
L'acétate d'ulipristal est un modulateur sélectif des récepteurs de la progestérone offert sur le marché canadien. Il s'agit d'un médicament administré par voie orale qui bloque la progestérone, ce qui réduit efficacement la taille des fibromes et les symptômes qui en découlent.
L'application de compresses chaudes (ou de glace) sur les régions douloureuses peut aider à soulager la douleur. L'acupuncture, les massages, l'homéopathie peuvent également concourir à une amélioration. Le gattilier (Vitex agnus-castus), plante progestérone-like peut rééquilibrer la balance hormonale.
"Il peut y avoir de très gros fibromes, au delà de dix centimètres. Ils prennent énormément de place dans l'abdomen et de poids. Ils sont souvent palpables à l'examen clinique.
Le Dr Ardaens relève : « 64 % des femmes souffrant d'un fibrome utérin se disent fatiguées et stressées vs 43% des femmes sans fibrome.
Le fibrome (parfois appelé fibromyome) est une tumeur bénigne très fréquente (il concerne environ 1 femme sur 3 en âge de procréer en Europe) qui touche le muscle de l'utérus. Il n'évolue pas en cancer, mais peut entraîner des symptômes et être gênant (saignements importants...).
Le fibrome intra-cavitaire, appelé également fibrome sous-muqueux, peut être responsable de fausses couches. Ce fibrome peut être responsable de fausses couches surtout lorsque la partie du fibrome, située dans la cavité utérine est majoritaire.
Un fibrome peut être unique ou multiple (allant jusqu'à plusieurs dizaines de fibromes). La taille des fibromes est variable. Elle peut aller de quelques millimètres à plusieurs dizaines de centimètres. De même, leur poids peut varier de quelques grammes à plusieurs kilogrammes.
Ils représentent près de 70 % de l'ensemble des fibromes, et entraînent tout ou partie des symptômes suivants : des saignements importants, des envies fréquentes d'uriner et des douleurs au niveau du dos ou du pelvis, des douleurs pendant les rapports sexuels, des sensations de pesanteur ou une lourdeur pelvienne.
Parfois, il entraîne des règles abondantes et douloureuses avec une sensation de pesanteur pelvienne. Les fibromes peuvent se compliquer d'hémorragie conduisant à une anémie.
Parfois, les fibromes volumineux sont responsables d'un gonflement abdominal. Les fibromes pédiculés peuvent se tordre, bloquant ainsi l'apport sanguin, et provoquer une douleur intense. En général, en cas de croissance ou d'évolution maligne, ils provoquent une compression ou des douleurs.
Actuellement, aucun traitement médical ne fait disparaître définitivement les fibromes de l'utérus. Toutefois, certains médicaments peuvent réduire les symptômes. Lorsque ces symptômes sont importants (hémorragies, infertilité...), un traitement chirurgical peut aussi être envisagé.
est-il possible de faire du sport si j'ai un fibrome utérin ? Tant qu'ils sont petits, les fibromes utérins ne gêneront normalement pas votre activité au quotidien. S'ils commencent à créer des saignements inhabituels ou des douleurs, le ou la gynécologue conseillera généralement l'opération.
La grande ortie (Urtica dioica), riche en carotène, vitamine C, potassium et calcium, est un anti-inflammatoire, antidouleur, hémostatique et reminéralisant. La vitamine E vient intensifier ces actions. Antioxydante, elle agit en régularisant les troubles hormonaux déclencheurs de fibromes.
Les fibromes peuvent grossir au point que leur approvisionnement en sang devient insuffisant et ainsi dégénérer. La dégénérescence est décrite comme hyaline, myxoïde, calcifiée, kystique, grasse, rouge (habituellement seulement pendant la grossesse), ou nécrotique.
Constitués de cellules musculaires lisses, de taille plus ou moins importante et arrondie, certains fibromes utérins peuvent atteindre la taille d'un melon. Un gros fibrome utérin peut entraîner une augmentation de la taille de l'utérus comparable à celui d'une femme enceinte de six ou sept mois.
L'ablation du fibrome est justifiée en cas de douleurs pelviennes ou si par sa taille il provoque des signes de compression d'organes voisins.
Les ultrasons reçus sont focalisés sur le fibrome. Cette technique est pratiquée pour le traitement des fibromes interstitiels, d'une taille comprise entre 5 et 12 cm et qui se situent sur le devant de l'utérus. D'autres solutions existent : laser et IRM, cryocoagulation et thermocoagulation.
Des problèmes intestinaux : le fibrome qui comprime le rectum peut causer de la constipation. Des douleurs lors des rapports sexuels. Des douleurs dans le bas du ventre et du dos. Un gonflement au niveau du bas-ventre.
Une sensation de pesanteur dans le bas-ventre, des envies fréquentes d'uriner ou une constipation : "ces symptômes signent souvent la présence d'un fibrome développé vers l'extérieur de la paroi utérine qui comprime les organes voisins".
L'évolution naturelle de la plupart des fibromes utérins est l'augmentation de volume. Un taux élevé d'oestrogènes dans l'organisme accélère la croissance des fibromes. Le fait d'être enceinte, de prendre des contraceptifs oraux ou de suivre une hormonothérapie augmente la présence d'oestrogènes dans l'organisme.
La nécrobiose aseptique est une complication souvent rencontrée au décours de la grossesse. Une ischémie de l'artère nourricière du fibrome occasionne une symptomatologie avec douleur et fièvre. Le traitement demeure symptomatique car généralement, l'évolution se caractérise par une calcification.
Les fibromes utérins ne déclenchent souvent aucun symptôme. Toutefois, ils peuvent engendrer des saignements gynécologiques anormaux et des douleurs pelviennes. On les diagnostique par un examen gynécologique et une échographie. Sans traitement, ces tumeurs bénignes évoluent de manière imprévisible.
L'acétate de médroxyprogestérone-retard (AMPR) est une hormone progestative synthétique, administrée par injection intramusculaire, pouvant empêcher la croissance des fibromes utérins.