Après la peau, les os se décomposent à leur tour. Ce sont les plus petits qui sont le plus vite réduit en poussière. Au fil du temps, la peau brunit puis noircit et les chaires s'affaissent progressivement. "Tous les cadavres ne se décomposent pas au même rythme.
En effet, en vertu de l'article 225-17 du code pénal, toute ouverture de cercueil sans autorisation est en principe constitutive d'une violation de sépulture et punie. L'ouverture d'un cercueil exige donc au préalable une autorisation judiciaire ou suppose une exhumation faite plus de cinq ans après le décès.
L'embaumement et l'inhumation du corps garantissent un ralentissement de sa dégradation. De même dans un cercueil de qualité, un organisme peut mettre jusqu'à 50 ans pour se décomposer totalement.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures. Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps.
Rosa Isabel Cespede Callaca, une Péruvienne de 36 ans, s'est réveillée et a donné des coups sur la paroi de son cercueil au milieu de la cérémonie d'enterrement. Son cercueil a alors été ouvert. "Elle a ouvert les yeux et elle transpirait.
Les tissus sont entièrement brûlés, ce sont donc les os qui vont être réduits en cendres. Un pulvérisateur est utilisé pour réduire en cendres les parties calcaires des os qui ne brûlent pas.
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
Le processus d'apparition des lividités cadavériques débute dès la mort de l'individu. En effet : La pompe cardiaque fait mouvoir le sang dans l'organisme et son arrêt en entraîne la stagnation. Après la mort, des ouvertures se forment dans la paroi des vaisseaux sanguins, constituées de cellules endothéliales.
Ne portez jamais de couleurs vives à un enterrement. Les couleurs primaires, comme le bleu, le rouge et le jaune, pourraient être interprétées comme un manque de respect et froisser la famille du défunt. Dans certaines cultures, le rouge est un signe de fête.
Il était d'usage autrefois de choisir, dans la garde-robe du défunt, des vêtements élégants. Aujourd'hui, les mœurs évoluent. Autrement dit, si la tenue que votre proche affectionnait le plus est son jeans t-shirt, un jogging ou une robe en strass : nulle loi ne s'y oppose !
Elle peut aussi voir des choses que les autres ne voient pas ou bien leur parler (hallucinations). Elle peut essayer de sortir de son lit ou bouger davantage quand elle est couchée. Elle peut modifier complètement son cycle de sommeil et ainsi dormir le jour et rester éveillée la nuit.
"Les premières heures suivant le décès, le corps a une odeur de viande froide. Cette odeur va évoluer et tendre vers une odeur caractéristique de certains fromages forts comme l'Époisses ou le Maroilles", compare notre interlocuteur.
Le coccyx n'est souvent considéré que comme une structure vestigiale, reliquat d'une queue (appendice caudal) que possédaient les ancêtres de l'Homme et qui s'est amoindrie au cours de l'évolution (Source : Site de Michel Pronovost ; Chapitre 5 : L'évolution).
Le sang peut alors rester dans les veines et les capillaires, mais, avec la décomposition, ceux-ci peuvent aussi rompre et le sang se disperse alors dans les tissus. Le sang va ensuite aussi se décomposer, les globules rouges éclatent généralement (ce qu'on appelle l'hémolyse) et sont dégradés.
Les os se dégradent
Après la peau, les os se décomposent à leur tour. Ce sont les plus petits qui sont le plus vite réduit en poussière. Au fil du temps, la peau brunit puis noircit et les chaires s'affaissent progressivement. "Tous les cadavres ne se décomposent pas au même rythme.
On pense parfois bien faire en leur cachant le décès d'un proche, mais ils ne manqueront pas de le sentir, à notre contact. Il est donc essentiel de leur dire la vérité. Tous les spécialistes de l'enfance s'accordent sur la question. Il n'y a pas d'âge minimum pour annoncer à un enfant la mort d'un proche.
Prothèses, stérilets, pacemakers et surtout dents en or... Autant de reliquats qui ne brûlent pas lors de la crémation et qui sont revendus par les crématoriums à des entreprises de recyclage, déplore le magazine.
Le noir est toujours l'idéal ; qu'il soit traditionnel, formel ou décontracté, le noir ne vous déplaît pas lors d'un enterrement.
L'œil perd son éclat brillant. La cornée s'altère très rapidement, puis perd peu à peu sa transparence en raison de l'apparition d'une toile glaireuse, suivie d'une flaccidité et de l'affaissement du globe oculaire. Par conséquent, deux ou trois heures après la mort, l'exa- men ophtalmoscopique deviendra impossible.
Obturer les orifices naturels
Sous la pression des gaz, issus de la fermentation bactérienne, ces liquides peuvent refluer par ces orifices naturels. Afin d'éviter ces écoulements, il est possible à l'aide de mèches de coton, de former un tampon qui viendra faire obstacle à ces fluides.
Lors du décès d'un proche, l'entreprise de Pompes Funèbres va demander à sa famille de lui fournir des vêtements afin de pouvoir habiller le défunt pour anticiper la présentation du corps, la mise en bière ou encore d'une éventuelle exposition du défunt en chapelle ou à cercueil ouvert.
Il est de coutume de couvrir les miroirs dans la maison de deuil pendant la période de Shiv'ah car la personne affligée ignore « son apparence physique et toutes les futilités afin de se concentrer sur l'essentiel qui est son âme... En voilant les miroirs, on symbolise son éloignement des regards de la société ».
Ce qui est primordial dans cette rencontre avec le corps du défunt, ce n'est pas de le « voir » comme pour faire un constat médical, mais de venir saluer sa dépouille, se recueillir auprès de ce corps aimé, investi, avec lequel nous avons partagé une histoire.