Il existait chez les Bassa une sorte de «représentation » en mariage; lorsqu'un jeune homme perdait sa femme, soit sans avoir eu des enfants avec elle, soit après qu'elle lui eût laissé des enfants en bas âge, la famille de la défunte pouvait donner une autre fille au veuf, sans exiger une nouvelle «dot ».
Fonction et processus de désignation des chefs traditionnels
On distingue chez les Bassa-Mpoo (Bassas et Elog Mpoo), deux types de dirigeants, les chefs traditionnels et les patriarches.
Une dot désigne dans le langage courant l'apport de biens par une des familles, ou par le fiancé, au patrimoine de l'autre, ou du nouveau ménage ; elle accompagne le mariage dans de nombreuses cultures. Il peut s'agir de biens dont la femme ou le mari sont dotés par leurs familles, mais aussi d'un don entre époux.
La coutume de mariage veut que la famille et les invités arrivent les premiers, comme pour la cérémonie civile. Le marié arrive au bras de sa mère, et la mariée au bras de son père, au son d'une marche nuptial. A la fin de la messe, les époux et leurs témoins signent le registre.
Dans le mariage traditionnel, c'est la famille de la mariée qui paie la robe de la mariée et ses accessoires ainsi que la coiffure, le maquillage, la tenue des enfants et demoiselles d'honneur, la décoration florale et les frais de la réception des invités de la mariée.
Autrefois, la dot d'une femme était une affaire de famille ; elle était payée par son époux et sa famille. Le « prix de la mariée » n'était pas négocié : le marié et sa famille décidaient généralement du montant et des modalités de paiement au profit de la famille de la mariée.
Pour François Masabo, un etudiant, « La dot ne doit pas être supprimée, mais elle doit être règlementée. Il faut qu'elle soit fixée à 100 000 FBu.» Signalons qu'avant les cérémonies de dot, les familles respectives des époux se rencontraient informellement pour fixer le montant de la dot.
La dot servait surtout pour payer les loyers, acheter de la nourriture et d'autres biens, mais aussi, dans le cas des artisans et des petits marchands, pour approvisionner l'atelier ou le commerce ou accroître son activité.
Le bassa est une langue bantoue en voici quelques mots : Ngonda = Mademoiselle Iloga = Jeune homme Mè yéga = Merci (on utilise couramment cette expression pour dire aussi bonjour à n'importe quel moment de la journée ) kel lam = bonjour kokoa lam= bonsoir nan ii lam= bonne nuit I nkè laa?
je t'aime en bassa. En bassa je t'aime signifie : mé ngwës wê (nous avons trouvé des traductions 1).
Toquer à la porte
Le père est donc investi de la lourde mission de rassembler la famille pour que le prétendant se présente. C'est cette cérémonie de présentation qu'on désigne sous le vocable de « Toquer à la porte ». Ce jour-là, le gendre doit venir avec quelques membres de sa famille, ou bien des amis.
Les Bassa (en bassa : Ɓàsàa) sont un peuple bantou d'Afrique centrale vivant au Cameroun , dans les régions du Centre, du Littoral et du Sud. vivant au Cameroun, ils tombent majoritairement chez les Sawa et on les retrouve dans les départements du Nyong-et-Kéllé, de la Sanaga-Maritime, du Nkam, du Wouri et de l'Océan.
Au Cameroun, la dot garde toujours son sens originel puisqu'il y a toujours échange des biens qui accompagnent le ménage. La pratique de cette dot diffère d'une région (tribu) à une autre en termes de quantité mais garde la même valeur traditionnelle 1.
Une cérémonie est un ensemble d'activités, emplie de signification rituelle, qui se déroule pour une occasion spéciale.
Selon l'Islam, comment la dot devrait se faire ? La dot peut être une somme d'argent, des bœufs, ou n'importe quels objets (qui a une valeur). si le montant de la dot est fixé, Il ne faut pas que la valeur de ces objets ou de ces bœufs soit être inférieur au montant fixé.
La dot, ou le « mahr »
A partir du moment où le mariage en islam est contracté, c'est le mari qui se doit de prendre en charge son épouse. C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc.
Le mariage musulman peut se célébrer à n'importe quelle période de l'année, bien que certains juristes islamiques recommandent un mariage durant le mois suivant le Ramadan.
La dot consiste pour la famille du fiancé à offrir à la famille de la fiancée, lors d'une cérémonie solennelle, un ensemble d'objets et de cadeaux, en espèces ou en nature, et d'accomplir certains rituels afin d'unir les futurs époux.
La cérémonie doit se dérouler devant deux témoins au minimum. Parmi eux, des hommes obligatoirement, on comptera le père ou le frère de la mariée. La cérémonie dure une trentaine de minutes et peut se dérouler dans divers endroits : A la mairie, à la mosquée, au futur domicile du couple ou bien celui des parents.
Une fois mariés, les époux ont la possibilité d'effectuer une déclaration commune, que ce soit pour l'impôt sur le revenu, l'ISF ou encore les impôts locaux et directs (taxe d'habitation), dès leur première année de mariage.
Premier atout : l'avantage social
L'un des atouts du mariage est que l'époux qui n'est pas couvert à titre personnel peut bénéficier de la qualité d'ayant-droit au titre de son conjoint et donc bénéficier de sa couverture sociale : assurance malade ; assurance maternité.
C'est la madame qui dit OUI en premier. Par ailleurs, Qui répond en premier au mariage ? Moins protocolaire que les mariages religieux, le mariage civil répond tout de même à certaines règles. Ainsi, ce sont généralement les futurs époux qui entrent les premiers dans la salle.
Si le mariage n'a lieu qu'à la Mairie, alors c'est le maire qui procédera à l'échange des alliances. C'est généralement le témoin des mariés les lui confiera discrètement à son entrée dans la Mairie. Juste après l'échange des consentements, les mariés se passeront le bague au doigt.