Contester un jugement ou faire appel d'un jugement de divorce désigne la même chose : le fait d'attaquer une décision de justice devant la Cour d'appel. Concrètement, celui des époux qui le souhaite attaque la décision du juge aux affaires familiales pour qu'elle soit rejugée devant la Cour d'appel.
Quels sont les risques de faire appel d'un jugement de divorce ? Faire appel d'un jugement de divorce n'est pas sans risques. En effet, la cour d'appel peut tout à fait rendre un arrêt encore plus défavorable que le jugement rendu en première instance.
– Pour le jugement de divorce comportant la prestation compensatoire, le délai va du lendemain du jugement prononçant le divorce jusqu'à 1 mois (maxi) après signification par Huissier et le délai pour signifier est de 2 ans (maxi) afin de faire courir le délai d'appel (art. 528-1).
D'autant que les justiciables ne s'en privent pas : environ 20 % des décisions de première instance sont frappés d'appels. C'est un taux très important.
Lorsqu'un époux n'est pas satisfait du jugement de divorce prononcé, il peut faire appel de cette décision. Pour cela, l'époux mécontent dispose d'un délai d'un mois après notification du jugement de divorce pour formuler son appel. Cet appel peut porter sur toute la décision du juge ou simplement sur une partie.
Donc, pour donner déjà un premier élément de réponse : même si la partie adverse fait appel et qu'elle a donc connaissance du jugement, si on souhaite néanmoins donner une exécution à la première décision, il faudra nécessairement passer par la signification du jugement, par le biais d'un huissier de justice.
En principe, une fois le divorce prononcé et la convention acceptée par le juge, les ex-époux ne peuvent plus revenir en arrière et remettre en cause leur accord. L'acceptation du divorce et de ses conséquences est irrévocable. Seules les clauses concernant les enfants peuvent être modifiées s'il en va de leur intérêt.
Cela permet au justiciable mécontent d'obtenir que son affaire soit totalement rejugée, par des magistrats différents et plus aguerris. Dès lors qu'une décision de justice ne satisfait pas totalement l'une des parties, elle se pose légitimement la question de l'appel.
L'appel remet en cause l'autorité de la chose jugée en première instance pour à nouveau statuer en fait et en droit. L'affaire jugée par une juridiction du premier degré est, en appel, jugée par une juridiction du second degré (cour d'appel).
En résumé, les avocats peuvent plaider sans limitation territoriale devant toutes les juridictions et peuvent postuler devant l'ensemble des Tribunaux de Grande Instance du ressort de la Cour d'appel dans lequel ils ont établi leur résidence professionnelle et devant ladite Cour d'appel.
La signification du jugement de divorce est obligatoire pour faire courir les délais d'appel et imposer l'exécution de la décision. Elle doit être inscrite dans la notification portée à l'autre conjoint. En résumé, un jugement de divorce n'est définitif que lorsqu'il n'est plus susceptible de recours.
La procédure d'appel d'un jugement JAF est une voie de recours en vue d'obtenir une nouvelle décision du juge aux affaires familiales. Elle est enclenchée rapidement après la réception de la décision. L'affaire est alors rejugée par une autre juridiction : la Cour d'appel et par d'autres juges.
Décision de la Cour d'appel
La Cour d'appel peut rendre deux sortes d'arrêts : elle peut confirmer un jugement rendu en première instance, elle peut infirmer un jugement rendu en première instance.
Devant une cour administrative d'appel, le délai moyen qui sépare le dépôt d'une requête de son jugement est compris entre un et deux ans et demi selon la nature et la difficulté du contentieux soumis à la juridiction.
A peine de caducité de la déclaration d'appel, relevée d'office, l'appelant dispose d'un délai de trois mois à compter de la déclaration d'appel pour remettre ses conclusions au greffe.
Devant la cour d'appel, la représentation par avocat est obligatoire. Il existe toutefois des exceptions pour les procédures suivantes : Protection des majeurs (tutelle, curatelle, habilitation familiale...) Contentieux : Qui peut être porté devant un tribunal.
C'est-à-dire que la Cour d'appel va annuler le jugement dans son intégralité et rendre sa décision. Enfin, la Cour d'appel peut rendre un arrêt partiellement infirmatif, c'est-à-dire qu'elle va confirmer une partie de la décision des juges du fond et infirmer l'autre partie et rendre sa décision.
Chacune des parties mécontentes d'un jugement rendu en première instance a la possibilité de former un recours devant la Cour d'appel. Dans ce cas, l'appelant et son adversaire ne sont pas toujours tenus de se faire représenter par un avocat.
Divorce : droit de la femme au foyer
Elle doit vous être versée dès que la procédure de divorce est engagée. Elle peut correspondre à une somme d'argent pour couvrir les frais alimentaires, l'éducation et le logement des enfants, ou à une résidence gratuite.
L'infidélité est la première cause de divorce en France. Les autres causes sont l'égoïsme, le mauvais caractère, les comportements abusifs, les désaccords, l'incompatibilité, l'argent, le travail et l'implication des beaux-parents.
« Précisez l'erreur manifeste et l'erreur de droit. Faites ressortir la valeur de vos différentes affirmations, et guider les juges dans la bonne direction », dit Guy Gagnon. Ensuite, il faut établir les raisons pour lesquelles l'appel a des chances raisonnables de succès.
Le délai se compte si possible de date à date : il s'achève théoriquement le même jour que celui du départ, mais d'un autre mois (le dernier du délai). Le dernier jour compte entièrement dans le délai (jusqu'à minuit, c'est-à-dire jusqu'à 23h59 inclus).
Sauf si la notification est faite directement par la juridiction, il faut demander à un huissier de procéder à la signification. Ensuite, on attend un mois (en première instance) ou 15 jours (en référé) ou encore 2 mois (après un appel). Si la décision n'est pas contestée, elle est définitive.