Les poursuites en justice contre le conducteur ayant commis un excès de vitesse supérieur ou égal à 40 km/h se font: Soit par la voie de l'ordonnance pénale. Soit par la voie de la convocation en justice devant la Juridiction de Proximité.
La convocation est faite par lettre simple ou par acte d'huissier. La convocation énonce les informations suivantes : l'infraction au Code de la route poursuivie (exemple : excès de vitesse supérieur à 50 km/h) le texte de loi qui le réprime (exemple : article R413-14-1 du Code de la route)
L'audience devant le tribunal de police
Soulevez les contradictions et les erreurs, pièces à l'appui. S'il y a des témoins, ils seront appelés à entrer dans la salle après cet exposé des faits et devront prêter serment. Ce sera ensuite à la victime et/ou à son avocat de prendre la parole.
En cas de suspension liée à l'alcool ou aux stupéfiants, ou de suspension supérieure à 1 mois, vous devez passer un contrôle médical pour pouvoir récupérer votre permis de conduire. Ce contrôle inclut un examen psychotechnique. Vous pouvez passer le contrôle médical sans attendre la fin de la période de suspension.
Excès de vitesse égal ou supérieur à 20 km/h et inférieur à 30 km/h. Amende forfaitaire de 135 euros ; Retrait de 2 points sur permis de conduire.
Le Tribunal de police (en cas d'excès de vitesse supérieur à 50 km/h), Le Tribunal correctionnel (en cas de récidive d'un excès de vitesse supérieur à 50 km/h).
Le retrait de permis à cause d'un excès de vitesse est possible dès que les 30 km/h sont dépassés. L'infraction routière peut être constatée par radars automatiques ou par les forces de l'ordre lors d'un contrôle routier.
Le préfet prononce la suspension dans les délais suivants : dans les 72 heures de rétention du permis, ou dans les 120 heures en cas d'infraction liée à l'emprise d'alcool ou l'usage de stupéfiants et nécessitant des vérifications.
Attention à ne pas les confondre : la suspension entraîne un retrait de permis temporaire, l'invalidation et l'annulation entraînent un retrait de permis définitif. Le retrait de permis de conduire est déclenché suite à certaines infractions graves.
224-2 du Code de la route). Conseil pratique : dès cet instant précipitez vous chez votre Avocat expert en droit routier car, bien conseillé, vous pouvez retrouver le droit de conduire, au-delà des 72 heures et EVITER LA SUSPENSION ADMINISTRATIVE DE VOTRE PERMIS DE CONDUIRE.
Les juges, mais aussi les parties, peuvent poser des questions. Les éventuels témoins et experts sont entendus. Cette phase d'explication et d'interrogatoire, appelée "instruction à l'audience", porte à la fois sur les faits et sur la personnalité du prévenu.
Au cours du délibéré le juge qui a présidé l'audience et ses assesseurs échangent leurs avis après avoir examiné les pièces du dossier. Si les opinions exprimés sont contradictoires, le Président soumet la ou les questions litigieuses au vote. En cas de divergences, son opinion est prépondérante.
L'amende forfaitaire délictuelle peut être payée au guichet d'un centre des finances publiques, en espèces, par chèque ou par carte bancaire.
Le tribunal de police est compétent pour juger les infractions : Acte interdit par la loi et passible de sanctions pénales pénales les moins graves : les contraventions : Infraction la moins grave, qui est punie par une peine d'amende. Dans les cas les plus simples, le procureur de la République.
Le délai pour recevoir un PV émanant d'un radar mobile est un peu plus long que pour un radar classique, il faut généralement compter entre 2 semaines et 1 mois.
Bon à savoir : lors d'une procédure civile en cours, toute personne peut consulter en ligne, depuis le site justice.fr, l'état d'avancement de son dossier, accéder à certains documents, être alertée des mises à jour de l'affaire et recevoir un rappel de convocation par SMS.
Si la suspension administrative est de 6 mois et que le juge suspend le permis pour 12 mois, le permis de conduire pourra être récupéré au bout des 12 mois.
L'excès de vitesse entre 40 et 50 km/h est punie par une contravention de 4ème classe (amende forfaitaire : 135 € ; amende minorée : 90 € ; amende majorée : 375 €) et par le retrait de quatre points du permis de conduire.
Les forces de l'ordre (police ou gendarmerie) prennent votre permis et vous remettent immédiatement en échange un exemplaire de l'avis de rétention. Si vous ne pouvez pas présenter votre permis, vous avez 24 heures pour le remettre aux forces de l'ordre qui vous ont contrôlé.
Le conducteur devra se soumettre à une nouvelle visite médicale devant la commission médicale départementale pour récupérer son permis conduire. Pour cela, il doit s'adresser à la préfecture de son département pour obtenir un rendez-vous.
Votre assureur ou votre employeur (selon le secteur d'activité) peut désormais vérifier si vous avez subi un retrait de permis. Un décret publié le 24 mai dernier autorise officiellement cette démarche, rapporte Le Blog Auto.
3) Comment suis-je informé de la décision de suspension de mon permis de conduire? L'arrêté de suspension du permis de conduire Prise par le préfet, dit formulaire 3F, est envoyé à l'automobiliste par courrier recommandé avec accusé de réception dans un délai qui n'excède généralement pas une quinzaine de jours.
Le Code de la route prévoit une amende forfaitaire de 135 € (contravention de 4e classe) pour tout excès de vitesse de moins de 50 km/h. Seule exception, lorsque l'excès est inférieur à 20 km/h et que la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h, l'amende ne dépasse pas les 68 € (contravention de 3e classe).
Il faut savoir que la suspension permis 6 mois est prononcée dans un délai de 72 à 120 heures suivant l'infraction. Dans le cas où vous n'êtes pas présent lorsque la décision est rendue, celle-ci vous est notifiée par une lettre, suivie d'un avis de réception.
La suspension consiste en un retrait de permis provisoire étant soit immédiat à la suite d'une infraction routière, une contravention ou un délit, relevé par les forces de l'ordre, soit pour motif médical, soit à la suite d'une décision de justice.