Comment se déroule-t-elle ? Le principe est d'introduire un cystoscope (ou fibroscope) dans la vessie en passant par l'urètre, le canal joignant la vessie au méat urinaire et permettant l'évacuation des urines. Le cystoscope est un mince tube équipé de fibres optiques ou d'une mini-caméra vidéo.
Cet examen n'est pas douloureux si le patient est détendu. En effet, le fait d'être détendu permet l'introduction quasi indolore de l'endoscope. En général, le médecin donne ses observations directement au patient.
Comment bien se préparer pour sa cystoscopie? Il n'y a aucune préparation spécifique pour cet examen. Vous pouvez boire et manger ainsi que prendre vos médicaments habituels le matin de l'examen. et les médicaments achetés en vente libre.
On effectue habituellement la cystoscopie à l'hôpital; l'examen dure moins de 5 minutes.
Quels sont les risques de la cystoscopie ? La cystoscopie présente un risque d'infection urinaire. Des picotements et des envies fréquentes d'uriner peuvent aussi être ressentis dans les heures suivantes. Il peut également y avoir un peu de sang dans les urines durant quelques jours.
Une cystoscopie ou fibroscopie vésicale se déroule sous anesthésie locale. "Un gel de xylocaïne peut être mis dans l'urètre afin d'anesthésier le canal de l'urètre. Ce gel a aussi l'avantage de lubrifier la muqueuse, informe le Pr Yann Neuzillet. Le but est que cet examen soit le moins douloureux possible".
La consultation urologique
Durant la consultation, l'urologue vous demande de tout d'abord le motif de la consultation pour passer ensuite à l'étude de vos antécédents médicaux et chirurgicaux et prendre connaissance des examens déjà effectués. Il vous interroge aussi sur votre symptomatologie et vous examine.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
C'est un urologue qui pratique l'examen. La cystoscopie diagnostique ou d'observation ne nécessite pas d'anesthésie générale et utilise un fibroscope souple.
La cystoscopie est un examen réalisé par un urologue en externe (lors d'une consultation) ou, plus rarement, en ambulatoire (c'est-à-dire dans le cadre d'une hospitalisation de jour). Elle est réalisée après vérification de l'absence d'infection urinaire.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
L'examen de référence pour le diagnostic d'un cancer de la vessie est la cytoscopie. Cet examen permet d'examiner l'intérieur de la vessie à l'aide d'un système optique introduit via l'urètre. Une anesthésie locale, réalisée grâce à un gel, est souvent pratiquée afin de réduire l'inconfort associé à ce geste.
La présence de sang dans l'urine doit toujours faire l'objet d'une consultation médicale, car elle peut être révélatrice d'une pathologie grave. Cela étant, la cause la plus fréquente reste l'infection urinaire, qui nécessite tout de même une prise en charge rapide pour éviter les complications.
La cystoscopie ou fibroscopie vésicale (en cas d'appareil souple en fibres optiques) est l'exploration endoscopique de la vessie. Cet examen consiste à explorer le canal de l'urètre et l'intérieur de la vessie, après introduction d'une petite caméra dans la verge ou au niveau de l'urètre chez la femme.
Pronostic et espérance de vie
Dans la majorité des cas (70 à 80%) le cancer de la vessie est détecté à un stade précoce. Avec un traitement adapté, le taux de survie à 5 ans est de 80 à 90% lorsqu'il a été détecté au stade non invasif et un peu moins de 50% lorsqu'il était déjà profond au moment du diagnostic.
Comment est posé le diagnostic ? En cas de suspicion de cancer de vessie, l'imagerie par échographie est proposée. Ensuite, le scanner permet de vérifier la totalité de l'urothélium (qui va du rein à la vessie) et de déceler une éventuelle tumeur urothéliale dans un rein ou un uretère.
La sténose urétrale se manifeste par des perturbations du débit urinaire normal lorsque l'on urine. L'une des causes les plus fréquentes est la compression de l'urètre par la prostate lorsqu'il traverse cette glande et qu'elle a grossi de façon anormale ou le siège d'un cancer.
L'urètre féminin est un conduit excréteur de l'urine exclusivement. Il prend naissance au niveau de l'ostium interne de l'urètre situé au niveau du col de la vessie, entourée d'un sphincter lisse, pour se terminer au niveau de la vulve, où il s'ouvre par l'ostium externe de l'urètre.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
(Cystite) On appelle cystite l'infection de la vessie. Les agents responsables de la cystite sont généralement des bactéries. Les symptômes les plus courants sont un besoin fréquent d'uriner et une douleur ou une sensation de brûlure à la miction.
Bien qu'aucun nombre fixe ne soit considéré comme "normal", une personne en bonne santé urine en moyenne six ou sept fois toutes les 24 heures. Faire pipi entre quatre et dix fois par jour peut également être considéré comme "normal", si cette fréquence n'interfère pas avec la qualité de vie de la personne.
Chez la femme, l'urologue peut intervenir pour traiter des pathologies liées à l'appareil urinaire (reins, uretères et vessie) : incontinence urinaire, cystites aigues ou chroniques, pyélonéphrite, tumeurs.
L'urologue intervient chez les femmes pour des fuites urinaires, des lithiases rénales, de la sècheresse vaginale due à la ménopause. La cystocèle appelée aussi descente de vessie est une pathologie féminine, car elle est liée au relâchement des muscles et des tissus de soutien.
Certains médicaments permettent de réduire les contractions de la vessie. Ils sont donc utiles en cas d'incontinence urinaire d'urgence : l'oxybutynine (Oxybutynin® et Ditropan®, par exemple), le flavoxate (Urispas®) et la toltérodine (Detrol®).