Pour les médicaments administrés par voie intraveineuse, la chimiothérapie se déroule généralement à l'hôpital, en ambulatoire, c'est-à-dire que vous ne restez que le temps de la perfusion et rentrez chez vous le jour même. On parle aussi d'hospitalisation de jour. Parfois, elle peut être réalisée à domicile.
Avant chaque séance de chimiothérapie, notamment la première, votre médecin vous prescrira un bilan comprenant des examens biologiques et des examens d'imagerie. Les résultats permettront à votre médecin de : Confirmer l'indication de la chimiothérapie.
Vous pourriez ressentir de la douleur, comme une sensation de brûlure, un engourdissement, des picotements ou une douleur fulgurante dans les mains et les pieds (dommages aux nerfs périphériques). Ce type de douleur peut se prolonger bien après que le traitement soit terminé.
Prévoyez, autant que possible, des activités qui vous font plaisir : dormir ou sortir (en prenant des précautions d'hygiène), voir vos proches ou rester seul. e… C'est le moment de vous écouter et de penser à vous. Enfin, il est important de se rappeler qu'adhérer à son traitement favorise son succès.
Également, pour rester confortable tout au long du traitement, vous pourriez veiller à porter ce jour-là des vêtements et accessoires adaptés. Un chandail avec un col en V, un polo ou une chemise ample seraient conseillées si vous avez un cathéter de type port-à-cath.
Mangez léger. Evitez de vous parfumer, les odeurs peuvent devenir insupportables. Emmenez avec vous les objets pratiques: un spray d'eau thermale, des bracelets d'acupression anti-vomitifs, un plaid pour les plus frileux, de quoi grignoter (mais attention aux aliments aux odeurs fortes et persistantes).
Sauf information contraire qui vous aurait alors été communiquée par l'équipe soignante, il n'est pas nécessaire de se présenter à jeun avant une séance de chimiothérapie (ou de radiothérapie). Vous pouvez donc manger normalement, mais évidemment sans excès.
À moins d'avis contraire de l'infirmière, vous pourrez conduire après votre traitement. La chimiothérapie rendra votre sang et vos liquides biologiques (vomissements, urines, selles, sécrétions vaginales et sperme) toxiques pendant le traitement et quelques jours après.
La meilleure façon de maîtriser les nausées et vomissements est de les prévenir avant qu'ils n'apparaissent. Votre équipe de soins peut vous prescrire des antinauséeux afin de prévenir ou d'atténuer les nausées et vomissements. Ces médicaments sont aussi appelés antiémétiques.
Evitez les aliments secs et durs qui peuvent blesser : croûte de pain, crudités, frites... Les aliments acides et irritants : vinaigre, épices certains jus de fruits (abricots) et compotes trop sucrées, certains fruits (citron, orange, pamplemousse...), purée de pommes de terre qui colle en bouche.
La perte de poids pendant la chimio est possible. Si, la chimiothérapie a de multiples effets secondaires. La perte des cheveux, des cils et des sourcils, la fragilité des ongles, le syndrome main-pied… la fluctuation du poids en est également un et notamment la perte de poids.
La chimiothérapie est à l'origine d'une grande quantité de fatigue : d'une part à cause du fait que votre corps rejette le traitement de toutes ses forces en vous rendant malade, ce qui fatigue ; d'autre part, la chimio modifie la composition du sang en s'attaquant à la moelle osseuse et cause ce que l'on appelle une ...
L'un des médicaments utilisés pour ce cancer provoque chez les patients traités une ultra-sensibilité au froid. Une équipe de chercheurs du CNRS de Montpellier, en collaboration avec ceux de Clermont Ferrand, vient d'expliquer ce phénomène jusque là inconnu.
La fatigue (ou asthénie) peut être liée à la chimiothérapie. En effet, une anémie (baisse des globules rouges), des nausées et vomissements, une fièvre, des douleurs ou encore une baisse de l'appétit peuvent contribuer à être fatigué.
Comment savoir si la chimiothérapie fait effet ? La chimiothérapie fait effet lorsque les cellules cancéreuses sont détruites et que la taille de la tumeur diminue. Les médecins peuvent suivre l'évolution de la maladie en effectuant des examens médicaux réguliers, comme des radiographies, des IRM ou des scanners.
La durée totale d'une chimiothérapie est variable. Elle peut durer de 6 semaines à 1 an, voire plus. Elle se déroule soit de façon continue, tous les jours pendant une période donnée, soit par cycles successifs (5 jours de traitement tous les 28 jours par exemple).
Toutes les molécules anti-tumorales peuvent entraîner une diminution transitoire du nombre de cellules sanguines. Cette diminution est connue. Elle débute habituellement une à deux semaines après la chimiothérapie.
Cela se produit essentiellement chez des personnes qui ont déjà reçu des chimiothérapies et qui réagissent alors, en quelque sorte, par réflexe ; l'anxiété d'avoir des nausées et vomissements lors de la prochaine chimiothérapie est telle que l'organisme réagit en anticipant la survenue de ces effets indésirables.
Les effets gastro-intestinaux : un effet indésirable des traitements anti-cancéreux. Vos traitements sont susceptibles de perturber votre transit intestinal et de provoquer des nausées, des vomissements, des diarrhées ou de la constipation.
Les protocoles de chimiothérapie sont déterminés en fonction des caractéristiques du patient et de son cancer. Ils alternent phases d'administration des médicaments (les cures) et phases de repos permettant à l'organisme de récupérer.
Chez les gens qui ont le cancer, le gonflement d'estomac ou dans l'endroit abdominal peut avoir des causes différentes. Un liquide peut s'accumuler dans la partie du corps où se trouvent les organes abdominaux. Ce liquide se nomme ascites.
La maladie et le traitement n'entraînent aucun risque pour l'entourage.
une activité physique régulière a également des effets bénéfiques (courte marche, yoga…) ; apprendre à gérer ses angoisses : la relaxation du corps et de l'esprit vont contribuer à désamorcer les angoisses. Des exercices de respiration, d'étirements ou de méditation peuvent soulager.
Une corticothérapie est associée systématiquement aux taxanes, d'une part pour prévenir certains effets secondaires, comme les nausées et les vomissements et, d'autre part, pour potentialiser leur effet.