Les pays de l'extrême nord semblent rester à l'écart de ces préoccupations d'ici 2040 : le Canada, la Russie, les pays scandinaves, le Groenland mais aussi ceux de la grande muraille verte de l'Afrique et le Brésil utiliseront moins de 19 % de leurs ressources en eau.
Le continent asiatique représente la majorité des pays confrontés au manque d'eau extrême dans la liste du WRI. Néanmoins, quatre pays européens sont aussi concernés : outre Chypre, la petite République de Saint-Marin, la Grèce et la Belgique sont également touchées par le phénomène.
C'est notamment le cas des Pays-Bas, du Bangladesh, de la Thaïlande, du Vietnam, de la Malaisie ou encore des Philippines.
Depuis la fin de 2020, l'Ethiopie, l'Erythrée, la Somalie, Djibouti, le Kenya et le Soudan subissent leur pire sécheresse depuis quarante ans.
D'ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d'êtres humains seront confrontés à une pénurie d'eau. Parmi les régions les plus menacées, on trouve notamment le bassin méditerranéen (en particulier l'Afrique du Nord) et la péninsule arabique.
Bahreïn, Chypre, le Koweït, le Liban, Oman et le Qatar, sont les pays les plus à risques. Ils utilisent déjà chaque année au moins 80 % de leurs ressources disponibles en eau.
Neuf pays détiennent 60 % des ressources naturelles renouvelables d'eau douce du monde : le Canada, la Chine, la Colombie, le Pérou, le Brésil, la Russie, les Etats-Unis, l'Indonésie et l'Inde.
Canada 340 L/j/habitant. Japon 320 L/j/habitant. France 150 L/j/habitant. Israël 135 L/j/habitant.
Parmi les États membres de l'UE, la Croatie disposait des ressources en eau douce les plus importantes (avec une moyenne à long terme de 27 330 m³ par habitant). Elle était suivie de la Finlande et de la Suède, dont les volumes de ressources en eau douce par habitant étaient d'environ 20 000 m³.
La nature et les populations européennes souffrent de plus en plus d'un manque d'eau, dû à des décennies de mauvaise gestion de l'eau. Le WWF appelle à la mise en place de législations ambitieuses au niveau européen et national avant qu'il ne soit trop tard.
Elle pourrait donc être l'une des premières nations à disparaître avant 2100. Du côté du Pacifique, l'État le plus directement menacé par la montée des eaux est l'archipel de Tuvalu, peuplé de 12 000 habitants. Il est constitué de neuf atolls dont deux d'entre eux ont d'ores et déjà été engloutis.
Et d'ici 30 à 50 ans, plusieurs zones pourraient devenir inhabitables, en raison d'un indice wet bulb supérieur à 35°C. Ce pourrait être le cas, d'ici 2050, de l'Asie du Sud, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen).
Tuvalu pourrait être un des premiers pays submergés par la montée du niveau de la mer liée au réchauffement climatique. Mais cela n'implique pas de remettre en cause son statut d'État, prévient le Premier ministre du petit archipel du Pacifique.
Sans surprise, la Grèce est malheureusement toujours en tête du classement avec plus 60% de la population en proie à un stress chronique. Quant aux chiffres associés au taux de dépression moyen chez les échantillons étudiés, c'est plus de 8 % des répondants qui en témoignent.
Le stress hydrique actuel dans de nombreuses régions du monde (nord de la Chine, Inde et Pakistan, pays du Moyen-Orient, ouest des Etats-Unis , Sahel) et l'aggravation de la pollution de l'eau douce par l'agriculture et l'industrie ne pourront qu'aboutir à des pénuries d'eau de plus en plus fréquentes et générales.
C'est le cas de l'Arabie saoudite, du Yémen, du Sultanat d'Oman, du Bahreïn, du Koweït, des Maldives, de Malte, des Kiribati, des îles Marshall, des Tonga, des Tuvalu, de Monaco, et du Vatican.
Luxembourg, Luxembourg. La capitale du pays dont elle porte le nom est aussi surnommée « le cœur vert de l'Europe » pour son abondante végétation.
On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban, ou encore l'Arabie Saoudite, par exemple. La pluie s'y fait très rare et les réserves d'eau douce y sont très faibles. Les fortes chaleurs contribuent à l'évaporation d'une partie non négligeable de l'eau présente sur ces territoires.
La nappe de l'Albien est la plus grande nappe d'eau souterraine au monde. Elle est à cheval sur trois pays, l'Algérie, la Libye et la Tunisie. 70 % de la nappe se trouve en territoire algérien au sud-est du pays.
C'est le nouvel or jaune, le sable est la deuxième ressource la plus consommée au monde derrière l'eau mais devant le pétrole ou le charbon. Il est utilisé dans de nombreux secteurs, principalement celui de la construction et est prisé des pays en développement en pleine croissance démographique et urbaine.
La Suisse, elle, figure parmi les pays présentant le risque de pénurie hydrique le plus bas.
L'agriculture : grande consommatrice d'eau
L'irrigation des cultures est, sans conteste, l'activité agricole qui utilise la plus grande quantité d'eau.
C'est ainsi que l'on distingue quatre grands réservoirs d'eau : dans l'hydrosphère, les mers et océans, les eaux continentales (superficielles et souterraines), l'atmosphère et la biosphère.
Avec 7 % des réserves mondiales, le Canada possède la troisième plus grande réserve d'eau douce renouvelable au monde, après celles du Brésil et de la Russie. Ces réserves sont celles qui peuvent être réapprovisionnées par les précipitations (pluie, neige, etc.).
Les pays qui rassemblent tous les atouts sont donc moins touchés par les conséquences du réchauffement climatique. On peut citer la Norvège, la Finlande, la Suède et l'Islande.