Cunégonde tombe sur le canapé. La vieille les accable d'eaux spiritueuses ; ils reprennent leurs sens, ils se parlent : ce sont d'abord des mots entrecoupés, des demandes et des réponses qui se croisent, des soupirs, des larmes, des cris. La vieille leur recommande de faire moins de bruit, et les laisse en liberté.
Arrivé avec Cacambo, Pangloss et le baron sur les bords de la Propontide, Candide retrouve et rachète la vieille et Cunégonde : il a d'abord un mouvement de recul en la voyant car elle est, comme le lui avait dit Cacambo, affreusement laide.
L'émotion de Candide souligne l'horreur de l'état dans lequel se trouve l'esclave et cette horreur ne peut inspirer que de la pitié. Voltaire fait ainsi appel à la sensibilité de son héros et à travers lui à celle du lecteur. - dégradation sur le plan social, l'esclavage est la propriété d'un autre homme.
Candide est secrètement amoureux de Cunégonde, la fille du baron et de la baronne. La félicité est absolue, jusqu'au drame : Candide et Cunégonde sont surpris par le baron dans leurs ébats, Candide est chassé du paradis, et l'aventure commence.
« Cunégonde ne savait pas qu'elle était enlaidie, personne ne l'en avait avertie : elle fit souvenir Candide de ses promesses avec un ton si absolu que le bon Candide n'osa pas la refuser. Il signifia donc au baron qu'il allait se marier avec sa sœur.
Cunégonde est la fille du baron Thunder-ten-tronckh, cousine et amoureuse de Candide.
Voltaire semble ainsi appliquer la morale contenue à la fin de Candide : s'éloigner de la société mondaine pour travailler, cultiver son jardin, et reconstruire une petite société rurale.
En effet, le jeune baron de Thunder-Ten-Tronck refuse obstinément que Candide épouse Cunégonde, parce qu'il n'est pas assez noble pour elle.
Candide lui révèle alors que Cunégonde est vivante et qu'il compte lui-même l'épouser. Le frère s'offusque tout à coup de cette possibilité et menace Candide avec son épée. Celui-ci tire sa propre arme... et le tue. Cacambo réagit et donne à son maître les vêtements du mort afin qu'il puisse s'enfuir.
Mais optimisme et utopie sont la même illusion, ce qui est figurée par l'Eldorado avant tout. Candide et Cacambo décideront de quitter lieu : « les deux heureux résolurent de ne plus l'être », parce que Candide court vers l'amour, comme la puissance et la richesse en Europe.
Le chapitre final nous transporte en Turquie, à Constantinople, à la porte de l'Orient , là où un bon vieillard leur enseigne la voie de la sagesse et peut être aussi celle du bonheur : ne pas se mêler des affaires politiques pour ne pas finir assassiné, vivre en autarcie pour ne dépendre de personne et cultiver son ...
Au Surinam, Candide rencontre Martin, un vieux médecin manichéen et pessimiste. Candide pleure et renonce à son optimisme. Candide envoie Cacambo à la recherche de Cunégonde.
Ce spectacle pathétique émeut profondément Candide qui s'exclame à la vue de l'esclave : « Eh ! Mon Dieu ! Lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? ». Cette réaction ne surprend guère de la part de Candide, personnage bon et empathique.
Le juif à qui appartient Cunégonde arrive et sort un poignard pour tuer Candide. Celui-ci est rapide, il sort une épée et le transperce. L'inquisiteur arrive et voit le mort, Candide le tue d'un coup d'épée.
Le lieu décrit est une utopie : un monde est parfait en tout domaine. Politiquement, Eldorado s'apparente à une monarchie libérale dans la mesure où les sujets jouissent d'une liberté de pensées (politiques, religieuses ou philosophiques).
Dès le premier chapitre, en un paragraphe, Candide distingue savamment quatre degrés de bonheur : "être né baron de Thunder-ten-tronckh", "être mademoiselle Cunégonde", "la voir tous les jours", "entendre maître Pangloss, le plus grand philosophe de la province, et par conséquent de toute la terre".
Le vrai nom de Voltaire est François-Marie Arouet
Son père était François Arouet, un notaire.
Cunégonde était, à la vérité, bien laide ; mais elle devint une excellente pâtissière ; Paquette broda ; la vieille eut soin du linge.
1. Quel est le personnage qui a le mot de la fin au dernier chapitre ? CANDIDE 2.
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
Cunégonde est le nom d'un personnage important du Candide de Voltaire, fille du baron Thunder-ten-tronckh, amoureuse et aimée de Candide.
Le narrateur adopte donc un ton comique pour raconter des faits à la fois absurdes et violents. Il s'agit de montrer au lecteur que l'Inquisition est inhumaine et stupide.
- Le Mal : Candide le rencontre sous toutes ses formes : physique - le froid, la faim et la maladie de Pangloss - et moral - à travers les motifs de la guerre, la pauvreté, l'hypocrisie et le fanatisme religieux -.
a) Qui Candide et son valet rencontrent-ils en entrant dans Surinam ? Ils rencontrent un nègre étendu par terre (c'est-à-dire un esclave noir qui appartient à un négociant).
Remarquer aussi le choix d'animaux à connotation dévalorisante. Il est à noter que pour dénoncer cette aliénation, Voltaire donne essentiellement la parole ici à l'esclave, qui décrit lui-même la manière dont il est traité.