W qui se prononce /vé/, Y qui s'appelle upsilon et se prononce /u/, Z qui s'appelle tsèt et se prononce /ts/.
W utilisé seul, ou dans un sigle prononcé lettre par lettre
en Belgique, se prononce souvent \we\ : WC, BMW… en France, se prononce \ve\ dans : WC.
Le W : se prononce “v”. Le Y : peut se prononcer “i” ou “u” – Par exemple “yucca” se prononce avec le “i” au début et “symbol” va se prononcer “u”. Le Z : se prononce “ts.
La lettre v se prononce f, à l'exception de certains mots d'origine non-allemande. Exemple d'exception : die Vase, le vase, se prononce comme en français.
En français, il note [ʃ] dans les mots d'emprunts à l'allemand (schlitte, schlague, schnaps, schuss). Il se rencontre aussi dans quelques mots d'origine grecque où il transcrit σχ ; il se prononce [ʃ] dans certains mots (schéma, schisme, Eschyle) et [sk] dans d'autres (schizophrène, eschatologie).
Le ß se prononce comme ss et jamais comme le s dans "poison"! Par conséquent on pourrait écrire "poißon" pour "poisson" et la prononciation serait juste.
On dit que le H est muet s'il n'y a aucune conséquence sur la prononciation. On fera donc la liaison et l'élision avec le mot qui le précède. On dit que le H est aspiré quand il empêche la liaison ou l'élision avec le mot précédent. Pour savoir si un mot commence par un H aspiré, il faut vérifier dans un dictionnaire.
Lorsque le R se trouve en début de mot
Là encore, ne te pose aucune question, c'est la même prononciation qu'en français. Dieser gekochte Reis riecht sehr gut!: ce riz cuit sent vraiment très bon! Tu as sans doute remarqué que dans gekochte, le ch se prononce comme un r très guttural.
D'ailleurs, c'est souvent ce qui différencie la prononciation du w. Lorsqu'il se dit comme un [v] («wisigoth», «wagnérien»), c'est, la plupart du temps, parce que le mot vient de l'allemand, et quand il sonne plutôt comme un [ou] («week-end», «western», «whisky»), c'est que l'origine est anglaise.
Ainsi le nom wagon s'est d'abord prononcé avec un <w> conforme à la prononciation anglaise d'origine, auquel un <v> s'est substitué dans la seconde moitié du 19e siècle, sans doute sous l'influence de l'allemand Wagen – ce qui explique la variante graphique vagon que l'on trouve tant chez Littré que chez Larousse.
C'est une ancienne ligature datant du Moyen Âge, réunion de deux V (d'où le nom en français, double v) ou de deux U (en anglais : double u). Chilpéric ajouta à l'alphabet quatre caractères de son invention, parmi lesquels un affecté à la prononciation qu'on a depuis rendue par le double v.
L'eszett (prononcé : /ɛsˈtsɛt/), noté ‹ ß › en minuscule, et ‹ ẞ › ou ‹ SS › en majuscule, est une lettre utilisée uniquement dans la langue allemande et est également appelée « scharfes S » (« s aigu »).
La manière la plus simple et la plus courante pour remercier quelqu'un est de dire : Danke schön → Merci. Danke → Merci (mais en plus informel).
En français
Si le digramme œu français se prononce [ø] ou [œ], les œ des mots provenant du grec devraient se prononcer [e] ou [ɛ] (œsophage : « ésophage », Œdipe : « Édipe », œstrogène : « èstrogène », etc. ) ; l'usage courant, sans doute sous l'influence des mots courants d'origine latine — œil, œuf, bœuf, etc.
En Namibie, 20.000 Allemands de Namibie, descendants de colons allemands, parlent l'allemand. (La Colonie allemande d'Afrique du sud-ouest a existé de 1884 à 1915).
On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
Le ‹ h › initial, non étymologique, a été ajouté en moyen français par les clercs du Moyen Âge pour éviter la lecture vitre, ‹ u › et ‹ v › s'écrivant de la même façon dans la typographique de l'époque → voir huile, huis et huit.
Les mots huile, huître et huit commencent tous par un H sans qu'il n'existe aucune raison étymologique à cela. Ce H provient en effet du temps où l'on écrivait parfois les U comme des V. Sans le H, on confondait alors à l'écrit huit avec vit, huître avec vitre et huile avec vile.
Notes : Le ß allemand correspond à ss (exemple : Straße, rue) pour les majuscules, on écrit SS (la majuscule ẞ était utilisée en Allemagne de l'Est).
Ces mots contiennent tous le même son : c'est le son [ w ]. Le son [ w ] peut s'écrire de différentes façons. Dans le mot wagon, la lettre W se prononce [ v ].
Dans l'écriture cursive de la lettre w, on voit au moins une fois la lettre v. Même si en écriture script il est clair que w est formé par deux v, en cursive, cela saute aux yeux que c'est plutôt un u accolé à un v.