Utiliser des vêtements anti-UV ; S'abriter sous un parasol ; Aller à la plage en dehors des heures les plus chaudes de la journée ; Mettre une crème solaire d'indice de protection élevé.
Selon Jacqueline Goy, attachée scientifique à l'Institut Océanographique de Paris, « ce n'est pas la chaleur qui amène les méduses sur la plage, c'est le vent et les courants. La chaleur a une incidence sur leur croissance, et leur reproduction, mais pas sur leurs déplacements.
On peut quand même se baigner, même quand il y a des méduses
Si toutefois vous décidez de vous baigner malgré la présence de Pélagies, il y a quelques consignes à respecter comme ne pas plonger la tête la première, se munir d'un masque d'un tuba et éviter les zones où elles sont regroupées.
La solution, c'est de consulter la carte des méduses, qui répertorie la présence de cet animal marin gélatineux et bien souvent translucide aux terribles filaments urticants. Pour l'heure, cette carte interactive et mise à jour très régulièrement concerne uniquement la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Commencez par rincer la partie atteinte avec de l'eau de mer. Si la partie touchée se trouve sur votre visage ou sur votre poitrine, préférez les sérums physiologiques. Après quoi, appliquez du sable sur la plaie afin d'ôter les restes de cellules urticantes de votre peau.
Elle se reconnaît facilement à sa forme de petite cloche rose globuleuse. Elle est couverte de minuscules points rouges: ce sont des cellules urticantes.
L'urine, la fausse bonne idée
Autre élément en défaveur de l'urine, le fait que, comme l' eau douce, elle risque de faire éclater les cellules urticantes restantes et libérer à nouveau le contenu venimeux.
► Ce qu'il faut faire
⇒ Rincez la plaie avec du vinaigre ou avec de l'eau de mer pendant au moins trente secondes. ⇒ Comme le détaille la Croix-Rouge , il est recommandé de "recouvrir la plaie de sable puis laisser sécher et le retirer à l'aide d'un papier rigide ou d'un carton pour enlever les cellules urticantes".
Pour se nourrir et se défendre ! Les méduses mangent des petits poissons, des larves de crabes, des crevettes…
La durée de vie des méduses va généralement de quelques jours à deux mois pour les petites espèces, un à deux ans pour les plus grandes.
La température de l'eau augmentant, les précipitations se faisant plus rares et les vents d'est ou sud-est se levant, elles sont portées vers les plages par le courant. La chaîne alimentaire et ses cycles entrent aussi en jeu, puisque les méduses sont des mets appréciés, notamment par les poissons-lunes.
Parmi ses principaux prédateurs, on trouve de gros poissons comme le poisson-lune et le thon rouge, certaines anémones de mer, mais leurs plus gros prédateurs restent les tortues marines, comme la tortue caouanne ou la tortue Luth.
Si en France la piqûre de méduse n'est pas dangereuse pour l'Homme, elle demeure douloureuse et peut entraîner une sensation de brûlure et des démangeaisons.
Une piqûre de méduse se manifeste par une douleur vive et forte dans les 20 minutes qui suivent la piqûre. Elle peut être assimilés à une décharge électrique ou une brûlure. Sur la peau, elle se manifeste par des plaques ou des petits boutons rouges qui peuvent s'étendre sur de grandes zones.
Rincez abondamment avec de l'eau de mer, si possible tiède, sans frotter. Enlevez les filaments urticants collés à la peau. Pour cela, appliquez du sable chaud et fin sur la plaie puis grattez doucement à l'aide d'un carton rigide (une carte postale par exemple) ou d'une carte bancaire.
En effet les méduses font preuve d'aucune agressivité, elles n'attaquent pas donc ne piquent pas. Certaines espèces injectent du venin grâce à des cnidocystes, sortes de petits harpons. Les baigneurs malchanceux ressentent alors une vive brûlure, semblable à une décharge électrique.
Les blooms de méduses sont souvent un phénomène naturel, se produisant chaque année, voire plusieurs fois par an. Ce phénomène est connu dans le golfe de Gascogne au printemps et en automne mais aussi au sud de la Grande Bretagne où il se produit en général de mai à septembre.
La réponse d'Images Doc : Les méduses possèdent de nombreuses capsules munies d'un mini-harpon qui peut injecter du venin. C'est ce venin qui provoque des brûlures de la peau. Les capsules sont situées sur sur leurs tentacules, leurs bras et autour de leur bouche.
En effet, le venin de la méduse est thermolabile : il se se dissout à la chaleur. Le vinaigre constitue aussi une solution, surtout qu'on en trouve assez facilement dans les postes de secours des plages. Il contient de l'acide acétique qui permet de décoller les filaments sans les faire éclater.
En cas de piqûre de méduse, il faut rincer abondamment à l'eau de mer et enlever les filaments plantés dans la peau. Il faut éviter l'eau douce ou l'urine qui aggrave les douleurs. La chaleur ou le vinaigre peuvent être utilisé pour enlever les filaments.
La méduse pélagique
C'est la plus urticante des côtes françaises, plus particulièrement de la Méditerranée. La méduse pélagique est reconnaissable grâce à ses verrues violettes sur son ombrelle bleu et rose. Ses piqûres provoquent une sensation de brûlure, des démangeaisons voire des lésions cutanées importantes.
Lumière et forme parviennent à certaines méduses. Simples taches pigmentaires sensibles à la lumière, leurs yeux rudimentaires sont disposés à la base des tentacules ou sur le pourtour de l'ombrelle des méduses. Cet œil primitif est l'un des organes sensoriel de la méduse.
Au Japon, consommer de la méduse est un rituel : 13 tonnes de méduses y sont consommées en moyenne chaque année. La méduse asiatique, dont l'espèce la plus connue est la Rhopilema esculentum, de petite taille et de couleur orangée, est appréciée pour son apport en protéines et sa faible teneur en calories.
Elles n'ont pas de cerveau et sont principalement composées d'eau, mais les méduses ont des super-pouvoirs. Le venim des méduses-boîtes figurent parmi les plus mortels au monde.