La végétation vivante protège la surface du sol de l'impact des gouttes de pluie, et donc du détachement par le splash ; les tiges et troncs forment des obstacles qui ralentissent la vitesse du ruissellement, ce qui réduit le détachement par le ruissellement ainsi que sa capacité de transport.
2. Les mécanismes d'action de la végétation. La végétation peut intervenir contre l'érosion hydrique de surface de deux manières principales : d'une part, elle peut empêcher l'ablation du substrat, d'autre part, elle peut favoriser la sédimentation, en retenant les sédiments érodés plus à l'amont.
La végétation permet d'empêcher l'érosion de se produire, mais elle permet également de piéger des sédiments érodés grâce à des barrières végétales. Il est donc possible de laisser des zones en érosion dans les bassins versants et de se contenter de piéger et retenir durablement ces sédiments à l'aval.
Elles améliorent la quantité d'eau disponible et sa qualité. Elle permettent de réduire l'érosion des sols et de créer des microclimats qui préservent, et parfois optimisent la productivité agricole. Elles protègent la biodiversité, sont sources de revenus pour les populations.
La végétation joue un rôle majeur de production et de protection des sols et de l'humus, le cycle du carbone et de production d'oxygène. Certaines plantes peuvent être bio-indicatrices.
Le froid, la neige et la glace expliquent la pauvreté de la végétation. Dans la zone chaude: La végétation dépend de la plus ou moins grande quantité d'eau. Plus il y a de chaleur et d'humidité, plus la végétation est abondante.
Les arbres améliorent la qualité de l'eau – Les végétaux absorbent les eaux de surface, les empêchant de s'écouler sur des espaces pavés contenant des polluants comme le plomb et autres déchets qui polluent nos cours d'eau.
Sous les climats tropicaux chauds et humides, l'altération des roches peut former une roche dure, dont l'épaisseur peut atteindre une centaine de mètres. La température élevée accélère les transformations chimiques et les grandes quantités d'eaux qui s'infiltrent entraînent les éléments dans le sous-sol.
Les facteurs climatiques jouent un rôle prépondérant dans la répartition des espèces arborescentes et la mise en place des groupements végétaux comme pour l'implantation de nouvelles essences.
Ensemble des plantes, des formations végétales qui peuplent un même lieu.
L'érosion joue un rôle dans le fonctionnement des milieux aquatiques. Elle permet en effet une “réponse” du milieu aux modifications de son hydrologie ou de sa morphologie, pour retrouver une situation d'équilibre. L'érosion perdure tant que le milieu n'a pas atteint cette stabilité.
Les facteurs d'érosion sont : le climat, la pente, les propriétés physico-chimiques des roches, la couverture végétale (son abondance, sa nature) et l'action de l'homme (pratiques agricoles, urbanisation...)
L'érosion est l'ensemble des résultats de tous les processus qui ramassent et transportent des matériaux sur la surface terrestre. Les principaux agents d'érosion sont l'eau, le vent, la glace et la gravité, et chacun agit de plusieurs façons.
Érosion : ensemble des mécanismes (altération de la roche et transport des produits de cette altération) à l'origine d'une modification des paysages. Sédiments : particules issues de l'érosion des roches, ou d'une activité organique (ex. : coquilles) déposées dans un bassin.
L'altération des roches dépend d'autres facteurs comme la température, la nature de la roche, le climat, la présence de végétation ou les activités humaines. Les variations de température ont des conséquences sur l'altération physique des roches.
L'eau dissout ces roches et ces minéraux et libère les éléments chimiques sous forme d'ions. L'eau peut les transporter par la suite avec elle sur une grande distance. C'est une autre forme d'érosion.
Quand l'altitude augmente, la température diminue et la pluviométrie augmente, ce qui entraîne des modifications au niveau des espèces végétales.
Le climat est déterminé par les facteurs météorologiques: la température, la pression atmosphérique, le vent, l'humidité et les précipitations, ainsi que les facteurs géographiques: la latitude, l'altitude, la continentalité, l'influence maritime et les réalisations de l'être humain.
La répartition sur le globe de l'énergie reçue du soleil. La manière dont l'atmosphère et l'océan redistribuent l'énergie reçue. L'intensité de l'absorption par l'atmosphère du rayonnement infra rouge émis vers le ciel par la surface de la terre (effet de serre).
Le climat, facteur déterminant, marquera les sols dans leur composition. Ce que firent les grandes variations climatiques des derniers millénaires. La végétation qui pousse sur le sol, fourniront au fil des saisons, l'apport en bois, brindilles et feuilles qui jonchent le haut du sol.
Le phénomène d'érosion modifie la forme et l'hydrologie des milieux, et provoque parfois des mouvements de terrain. Les conséquences peuvent être lourdes pour la biodiversité comme pour la sécurité de tous à proximité directe des milieux.
La biodiversité
De plus, la dégradation du sol provoque inévitablement une perte d'habitat pour divers espèces à la surface de la terre et dans les milieux aquatiques, où l'augmentation de la turbidité et de la pollution jouent un rôle important dans la dégradation de ces environnements.
Bois, forêt, bois de brousse, bois d'arbustes. Prairie, prairie (hygrophile ou tropophile), steppe (xérophile), savane (prairie xérophile contenant des arbres isolés) Désert (sec ou froid)
La végétation sera luxuriante, dense, clairsemée, tous caractères indépendants de la flore ; celle-ci sera pauvre si la même espèce est abondamment représentée, comme dans une forêt de sapins ; en revanche, une pente rocheuse à végétation clairsemée peut avoir une flore riche comportant beaucoup d'espèces différentes.