Éloignez-vous rapidement à pied des bords de mer (plages, ports...) jusqu'à atteindre un point haut. Montez dans un immeuble accessible au-delà du premier étage. En dernier recours, grimpez à un arbre.
Réfugiez-vous en terrain plus élevé. Tenez-vous loin de la côte, des estuaires, des rivières et des cours d'eau; si vous êtes en mer, restez-y jusqu'à nouvel ordre. Restez à l'affût des dangers secondaires comme les glissements de terrain, les inondations et les coulées de boue.
La France compte également plus de 12.000 km de côtes Outre-mer, dans tous les océans du globe. Le risque de tsunami existe particulièrement à La Réunion, dans le Pacifique et aux Antilles.
Etablir, avec les membres du logement, les mesures de protection et d'évacuation, un lieu de rassemblement et un abri ; Couper le gaz, l'électricité et l'eau ; Fixer les meubles et les appareils lourds au plancher ou au mur ; Eviter de poser des objets en hauteur.
Des débris, comme du verre brisé, pourraient se retrouver au sol et vous blesser lorsque vous tenterez de vous déplacer. Si vous êtes dans un bâtiment en hauteur, baissez-vous, abritez-vous et agrippez-vous sous un meuble solide.
Les conséquences d'un séisme
Les conséquences humaines : que ce soit par ses effets directs ou indirects (fissures, effondrements, chutes d'objets, incendies, explosions…) ou par les phénomènes qu'il génère (tsunamis, mouvement de terrains …), le séisme est un des risques naturels majeurs le plus meurtrier.
Un tsunami sur les côtes de Méditerranée ? C'est possible, et même « très » probable selon cette publication de l'Unesco, révélée ce mardi 21 juin 2022. Selon cette étude, la probabilité pour qu'un raz-de-marée survienne sur nos côtes d'ici 30 ans est « très élevée ».
Une alerte enclenchée en avril 2021
La dernière alerte tsunami en France remonte en avril 2021.
En août 2004, la baie de Marseille a été touchée par un faible tsunami d'intensité 2 sur 6 sur l'échelle de Sieberg, de même que la côte du Var en juin 1909, mais la côte méditerranéenne française a encore été concernée en juillet 1899, en septembre 1860, en 1843, et en 1817, entre autres.
Le tsunami de Lituya
En 1958, un méga tsunami d'une hauteur de 523 mètres de haut (plus que deux fois l'empire state building), le record mondial, est survenu dans la baie de Lituya en Alaska.
Les pays les plus touchés par les catastrophes naturelles sont l'Asie, l'Afrique,et l'Australie même si l'Amérique du Sud est touchée aussi.. eu au Japon s'est produit le 11 mars 2011,sur la Côte du Tōhoku.
Une vague d'environ 50 cm se forme alors au milieu de l'océan et se déplace à la vitesse de 800 km/h vers les côtes. En se rapprochant, sa hauteur augmente pour atteindre jusqu'à 35 m.
Dans un gros tsunami, la hauteur des vagues varie de 5 à 10 mètres, soit l'équivalent d'un immeuble de trois étages. On estime à sept ou huit le nombre de grosses vagues qui font des dommages avant que l'énergie d'un tsunami ne soit dissipée. En moyenne, entre 15 et 30 minutes séparent l'arrivée de chacune.
Contrairement aux vagues de tempêtes, les tsunamis déplacent d'importants volumes d'eau. Ce déplacement est particulièrement destructeur une fois qu'il touche la côte car il véhicule de nombreux débris (mobilier, morceaux de bâtiments, voitures, etc.).
Un tsunami peut survenir après un séisme, lors d'un mouvement du plancher océanique le long d'une faille. La plupart des tsunamis sont produits par des mouvements de plaques à l'endroit où une plaque océanique et une plaque continentale sont en contact, dans une région qu'on appelle « la frontière de plaques ».
Un tsunami est provoqué par un enfoncement brutal du plancher océanique, à la suite d'un tremblement de terre. Cet enfoncement crée un certain vide que l'eau comble immédiatement. Il y a donc une sorte "d'aspiration" de l'eau qui fait que l'eau se retire des plages pendant un petit moment.
Par voie de communiqué, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a rappelé que « 78 % des tsunamis [étaient] provoqués par l'activité sismique, 10 % par l'activité volcanique et les glissements de terrain, et 2 % par l'activité météorologique. »
Le dernier grand tremblement de terre de cette région a été provoqué par un mouvement le long de la faille de San Andreas, en 1906. Ce phénomène se reproduirait périodiquement, tous les 150 ans environ avec une probabilité 62 % qu'il se produise avant 2032, les Américains s'attendraient donc au prochain Big One.
Séisme de 1960 à Valdivia est un mégaséisme qui a eu lieu le 22 mai 1960 à 19 h 11 UTC. Sa magnitude, la plus élevée jamais enregistrée, a été estimée à 9,5. Son épicentre était situé dans le sud du Chili, près de Lumaco, à environ 570 kilomètres au sud de Santiago du Chili.
Épicentre, hypocentre (foyer) et faille.
Lorsque l'activité sismique a une magnitude supérieure à 7,5, nous utilisons habituellement le terme de tremblement de terre, tandis que lorsque l'activité sismique a une magnitude comprise entre 4 et 7 environ, nous utilisons habituellement le terme de séisme.
On ne peut pas prévoir l'arrivée d'une secousse. Mais parfois, une secousse est immédiatement précédée de signes annonciateurs : un bruit sourd lié aux vibrations de la terre, imperceptible pour certains ou un comportement inhabituel d'animaux sensibles aux vibrations.