Dans la promesse de vente (appelée aussi "promesse unilatérale de vente"), le propriétaire (nommé le promettant) s'engage auprès de l'acheteur (nommé le bénéficiaire) à lui vendre son bien à un prix déterminé. Il lui donne ainsi en exclusivité une "option" pour un temps limité (généralement deux à trois mois).
Lorsque la durée de validité de la promesse de vente est de plus de 18 mois, elle doit impérativement être consentie par acte authentique. L'objectif de ce formalisme est la protection des intérêts du vendeur.
Caducité compromis de vente
Si la durée maximale du compromis est atteinte, alors, le compromis de vente devient caduque et le bien peut être remis sur le marché. Vendeur et acheteur peuvent néanmoins demander une prolongation de la durée de validité du compromis de vente de quelques semaines.
Il faut compter entre 2 et 5 semaines pour signer une promesse de vente. Le temps de la rédaction est assez long pour le notaire qui doit réunir de plus en plus de pièces, et ces pièces ne sont généralement pas fournies à l'agent immobilier ou au notaire lorsque le logement est mis en vente.
Le vendeur peut refuser ou accepter cette offre, mais à partir du moment où l'offre est acceptée, le vendeur ne peut plus revenir en arrière et se rétracter. Il s'engage alors à vendre son bien à l'acquéreur, qui a formulé son offre d'achat et à signer le compromis de vente avec lui.
La rétractation de la promesse de vente par l'acquéreur s'effectue via une lettre recommandée avec demande d'avis de réception adressée : Au vendeur pour un avant-contrat ou un compromis de vente signé entre particuliers sans notaire; Au notaire pour un avant-contrat réalisé par acte authentique.
Seul l'acquéreur peut annuler la promesse de vente sans pénalités, à condition de se rétracter dans le délai légal de 10 jours à compter du lendemain de la notification de l'avant-contrat. - À NOTER - : le droit de rétractation doit être exercé par lettre recommandée AR, sans justification de motif.
Il arrive parfois que le Notaire fasse « trainer » une succession. Cette situation dans laquelle le temps de règlement de la succession est anormalement long peut être due à un certain ressenti du Notaire : celui d'un défaut d'accord des héritiers et successibles sur les conditions de règlement de la succession.
Dans la plupart des cas, c'est l'acquéreur qui doit les payer. Deux cas sont possibles : le notaire peut vous proposer un tarif global pour la rédaction du compromis et toutes les opérations éventuelles relatives à la vente.
La promesse de vente est plus souple pour l'acheteur
Si l'une des parties renonce à la transaction, l'autre peut l'y contraindre par voie de justice, en exigeant des dommages et intérêts. La promesse de vente engage uniquement le propriétaire auprès de l'acquéreur potentiel à lui vendre son bien à un certain prix.
Généralement, la durée maximale de validité du compromis de vente est comprise entre 3 et 4 mois. A la date prévue, si toutes les conditions sont réunies, le notaire convoque les 2 parties pour la signature de l'acte de vente définitif.
L'acheteur peut demander la prorogation de la condition suspensive liée à l'obtention du prêt si sa demande de prêt est en cours. Si le vendeur est d'accord, il faut faire rédiger par le notaire un avenant au compromis de vente pour modifier sa durée de validité.
Par opposition à une promesse de vente, un compromis de vente est considéré comme un contrat « synallagmatique », c'est-à-dire qu'il engage les deux parties. La signature d'un compromis de vente ne nécessite pas de versement d'indemnité mais engage à la fois le vendeur et l'acheteur à mener la transaction à son terme.
Dans la promesse de vente (appelée aussi "promesse unilatérale de vente"), le propriétaire (nommé le promettant) s'engage auprès de l'acheteur (nommé le bénéficiaire) à lui vendre son bien à un prix déterminé. Il lui donne ainsi en exclusivité une "option" pour un temps limité (généralement deux à trois mois).
Ce délai s'explique par plusieurs facteurs qui sont notamment le rassemblement de tous les documents nécessaires au dossier ainsi que la réalisation des conditions suspensives. En effet, pour conclure une vente le notaire doit disposer de tous les documents nécessaires.
La promesse de vente est un avant-contrat qui anticipe chaque détail de l'acte de vente. Comme le compromis, elle représente la première étape d'une transaction immobilière entre particuliers. Elle précède de quelques mois l'acte authentique de vente signé devant le notaire (environ trois mois).
Un débutant (notaire stagiaire ou assistant) gagne entre 1 550 € et 1 800 € brut par mois. Ensuite, les revenus du notaire varient considérablement (de 1 800 à 8 800 € par mois) en fonction de l'importance de l'office où il exerce.
Le notaire se doit d'être patient lorsque son client fait preuve d'incompréhension ou de nervosité. Il se doit de savoir trouver les mots justes pour répondre à toutes les questions. L'honnêteté et l'objectivité sont deux qualités qui vont de pair dans le cadre de l'activité du notaire.
Bloquer une vente immobilière sans notaire
Dans la majorité des cas, les parties font appel à un notaire pour encadrer juridiquement toutes les étapes de la vente. Mais à ce stade, rien n'oblige les parties à engager un notaire. Offre d'achat, compromis de vente, les parties peuvent rédiger ces actes seuls.
Après la signature de la promesse, vous avez 10 jours pour vous rétracter. La signature d'une promesse de vente engage en principe l'acquéreur d'un bien immobilier à effectuer l'acte d'achat pour lequel il s'est engagé. Pour autant, il reste possible de revenir sur sa décision.
Les frais d'acquisition sont toujours à charge de l'acquéreur si la vente aboutit. On dit qu'il paie les « frais de notaire ».
À l'issue de sa signature, la promesse de vente doit être enregistrée auprès de la recette des impôts dans les 10 jours qui suivent sa signature. Par ailleurs, une fois la promesse de vente signée, vous bénéficiez d'un délai de rétractation de 10 jours vous permettant de renoncer à l'achat du bien sans condition.
La non obtention du prêt peut faire échouer le compromis de vente. Une fois le délai de 10 jours passé, seules les clauses suspensives mentionnées dans le compromis permettent d'annuler la vente. C'est notamment le cas si un emprunt est nécessaire à l'acquéreur pour financer son achat immobilier.
Le Code civil prévoit ainsi que « la révocation de la promesse pendant le temps laissé au bénéficiaire pour opter n'empêche pas la formation du contrat promis ». Autrement dit, même si le promettant décide de se rétracter pendant ce délai, le consentement du bénéficiaire suffit à former le contrat.