L'idée est d'amener la personne à prendre conscience qu'elle est une victime, pour mieux apaiser ses sentiments de culpabilité et de honte. "Le rôle du thérapeute est d'aider à prendre du recul sur ce qui s'est passé et de montrer que c'est au parent, et non, à l'enfant d'endosser la responsabilité de la maltraitance."
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
Les traumatismes infantiles
Des traumatismes plus graves peuvent entraîner des cas de trouble de stress post-traumatique chez les enfants et les adultes, avec des conséquences telles qu'une perte de conscience ou de mémoire, des problèmes relationnels, une vision déformée de la réalité et des problèmes émotionnels.
Se reconnecter avec son enfant intérieur est une technique thérapeutique pour se libérer des blessures du passé, de trop de colère ou de tristesse réduite au silence. En apprenant à écouter l'enfant en soi, l'adulte réhabilite celui qu'il a été. Reconnaître sa souffrance c'est déjà commencer à guérir.
Un enfant qui souffre. Quoi qu'il en soit, un enfant difficile est un enfant qui souffre, rappelle Philippe Jeammet : « Un enfant difficile est le miroir d'un malaise dans sa famille ou ailleurs. C'est le moyen que cet enfant a trouvé pour agir face à une situation qu'il subit afin d'être moins mal.
En effet, les conséquences négatives à l'âge adulte peuvent, elles aussi, revêtir de nombreuses formes : violence contre soi-même (addiction, automutilation, etc.), violence à l'égard de l'entourage (agressions, etc.), difficultés d'insertion professionnelle et sociale, espérance de vie réduite, etc.
Selon les différents ouvrages publiés sur la question, la période de l'adolescence commencerait entre 9 et 16 ans et finirait vers 22 ans. Mais pour certains scientifiques, cette période tendrait à se rallonger jusqu'à 24 ans en moyenne.
Si l'enfant n'a pu exprimer ce qu'il ressentait, les émotions sont enfouies et restent encodées dans le cerveau. Dans son ouvrage très intéressant « les 5 blessures qui empêchent d'être soi même» Lise BOURBEAU définit 5 blessures : la blessure d' abandon, d' humiliation, de rejet, de trahison, d'injustice.
En tant qu'adultes, notre enfance nous manque aussi parce que nous sommes devenus blasés. Même s'il y a beaucoup de choses à explorer dans ce monde, nous devenons souvent esclaves du travail et de la vie sociale et perdons notre sens de l'émerveillement et de l'ouverture .
Ces blessures sont au nombre de cinq et sont, en ordre chronologique, le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice.
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
Des modifications de l'architecture du cerveau peuvent entraîner une altération du développement des fonctions intellectuelles et du développement physique (nanisme psychogène), des troubles du système de l'affectivité, des émotions et de la mémoire.
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
1. Difficulté pour identifier les sentiments. La première des conséquences du manque d'affection dans l'enfance est la difficulté que peuvent rencontrer les enfants pour identifier leurs émotions. A travers le manque d'amour, les parents n'enseignent pas à leurs petits comment gérer les sentiments de manière saine.
Un autre élément de la guérison intérieure est la réconciliation avec le prochain. En effet, si nous ne nous réconcilions pas avec le prochain, si nous ne lui pardonnons pas, nous sommes encore liés à lui, l'énergie négative de la blessure continue à agir en nous. Pour se réconcilier, il faut toujours être deux.
Comment reconnaître une blessure de rejet ? La personne qui souffre de cette blessure éprouve le sentiment constant d'être repoussée, mise à l'écart, de ne pas être reconnue ni intégrée, elle ne se sent pas appartenir à quoi que ce soit.
Simple : en exprimant ses émotions négatives, ressurgissent les émotions positives enfouies. Prenez l'image d'un mille-feuilles, symbolisant les 5 niveaux d'émotions : colère (reproche rancœur), souffrance (tristesse déception), peur (insécurité), culpabilité (regrets), et enfin amour (pardon compréhension intentions).
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
La Convention des droits de l'enfant des Nations Unies définit l'enfance comme la période allant de la naissance à 18 ans et l'adolescence comme la période allant de 10 à 19 ans.
Conseil canadien de la sécurité conseille :
10 ans : seul avant et après l'école (avec un contact adulte) 12 ans : garde d'enfants maximum de trois ou quatre heures (pas la nuit) 16 ans :on peut laisser son enfant seul, selon la loi.