Après un accident de la route, il faut tout de suite avoir recours à une aide psychologique. Même si la victime ne semble pas présenter de troubles, un dispositif médico-psychologique doit immédiatement être mis en place. La personne doit être accompagnée par une équipe de psychiatres et de psychologues.
L'immense majorité des victimes n'ont que des blessures légères et quittent l'hôpital rapidement. Cependant, une partie d'entre elles souffre bien après que les blessures directes sont guéries : maux de tête, peurs incontrôlables ou encore douleurs diverses, troubles de la vision, de l'équilibre ou irritabilité.
Prendre soin de soi peut vous aider à vous sentir plus ancré et en contrôle, ce qui peut être particulièrement important après un événement traumatisant. Le bilan émotionnel d'un accident de voiture peut être important, mais il est possible de faire face à ces sentiments et d'aller de l'avant.
Avant toute chose, il faut protéger la zone de l'accident pour éviter un autre accident ou de s'exposer soi-même ou même d'aggraver la situation présente. Pour ce faire : Se garer aux environs de 100 m après la zone d'accident et activer les feux de détresse.
Le risque de décéder pour un piéton heurté par l'avant d'une voiture augmente rapidement (il est multiplié par 4,5 de 50 à 65 km/h). En cas de choc latéral entre deux véhicules, le risque mortel pour les passagers est de 85 % à 65 km/h.
La nuit, éclairer les véhicules accidentés à l'aide des feux de route des autres véhicules présents ; Interdire de fumer à proximité des véhicules accidentés pour éviter un incendie ; Conserver la fluidité du trafic lorsqu'un accident survient sur la voie en sens inverse. Ne pas ralentir pour regarder.
Même si certains usagers de la route ont passé leur permis il y a des années, voire des dizaines d'années, et n'ont que très rarement touché à la conduite, cela ne s'oublie pas totalement. En effet, lors de leur formation au permis de conduire, tous les automobilistes mettent en place des automatismes.
Rester positif en prenant du recul sur la situation et en se concentrant sur les aspects positifs de sa vie et sur chaque effort qui aide à surmonter sa peur ; Lâcher prise en évitant de vouloir contrôler à tout prix sa peur et en prenant conscience qu'il est impossible de tout prévoir ni d'avoir la main sur tout.
En pratique, on distingue deux catégories de traumatismes :
les traumatismes non intentionnels qui constituent les accidents à proprement parler et que l'on répartit habituellement en accidents de la circulation, accidents du travail, accidents de la vie courante.
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
Symptômes de l'amaxophobie
La personne ne peut s'empêcher d'imaginer des accidents terribles une fois installée à la place du conducteur. La personne transpire et tremble à chaque fois qu'il y a un obstacle sur la route (camion, voiture qui double…)ou lorsqu'elle est confrontée à une situation inattendue.
S'entraîner seul
Pour retrouver pleinement confiance en votre conduite, il est conseillé de conduire dans une zone calme et avec suffisamment de visibilité. Une fois que vous vous sentirez pleinement en confiance, vous pourrez reprendre tranquillement la route.
Étudier avec application un livre de code vous aidera à réactiver vos connaissances et à les actualiser le cas échéant (et oui, le code de la route évolue). Même si vous estimez maîtriser le code sur le bout des doigts, cette lecture vous mettra en situation mentalement avant de reprendre la route "pour de vrai".
Cela peut être dû à un stress post-traumatique suite à un accident violent, un manque de confiance en soi, une peur terrifiante de conduire après un permis récent… Quoi qu'il en soit, il s'agit bien d'une phobie de la conduite, car les sujets concernés reconnaissent l'incohérence et la démesure de leur crainte.
Certains psychiatres considèrent que ces comportements peuvent être héréditaires, soit résulter d'un traumatisme (accident, accrochage, perte d'un proche décédé dans un accident) ou bien découler d'un manque de confiance, d'une conduite jugée approximative par le conducteur qui ne se sent pas assez réactif.
Manque de confiance en soi
En effet, si vous manquez de confiance en vous en temps normal, ce phénomène peut être amplifié au volant, situation à lourdes responsabilités. Ce manque de confiance peut donc se manifester en particulier par la peur de conduire seul. Bien sûr, ce n'est pas une généralité.
C'est notamment le cas des comportements à risque comme l'oubli, sciemment ou non, des feux clignotant avant de changer de direction, l'usage abusif de certains feux, l'utilisation du téléphone au volant ou encore le fait de réaliser certaines actions dangereuses, comme les queues-de-poisson.
La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée. 1 conducteur sur 3 dépasse les limites autorisées malgré les dispositifs mis en œuvre comme les radars et les limitations ponctuelles. L'alcool est le deuxième principal facteur avec 29 %.
De fait, la place du copilote n'est plus la plus dangereuse d'une voiture comme le révèle RMC. Dans une voiture moderne, la place du mort se trouve dorénavant à l'arrière au milieu. Rien d'étonnant, puisque rien ne permet de retenir le passager, mis à part la ceinture.
Les personnes âgées moins impliquées mais...
Selon le bilan 2022 de la Sécurité Routière détaillé dans notre vidéo, ce sont en fait les jeunes conducteurs âgés entre 18 et 24 ans qui sont les plus impliqués dans les accidents de la route.
Les tranches d'âges les plus touchées sont : - les jeunes de 18-24 ans (101 tués par million), - les seniors de 75 ans ou plus (77 tués par million), - les 25-34 ans (61 tués par million).