Comment utiliser le hale-bas ? On va commencer par border la grand-voile avec l'écoute puis on ajuste le vrillage de la chute avec le hale-bas. Il faut le tendre de manière à avoir la latte supérieure plus ou moins parallèle à la bôme. S'il est trop bordé, le penon du haut s'effacera derrière la GV.
La solution consiste à choquer l'écoute et le hale-bas de grand-voile en grand et à « pomper » sur la barre pour abattre. Lorsque le bateau repart, veillez à vite compenser à la barre et à l'écoute sous peine de finir à l'abattée dans le mouvement inverse.
En avançant et reculant le roller, vous agissez sur la hauteur du point d'écoute du génois. En avançant le roller on va descendre le point d'écoute du génois, en reculant le roller on va laisser monter le point d'écoute. En baissant le point d'écoute, on va fermer la chute de la voile donc conserve la puissance.
Lorsque le voilier est face au vent, il ne peut pas avancer ; on dit alors qu'il est vent debout. Il doit s'écarter d'environ 45° de l'axe du vent pour pouvoir progresser à l'aide de ses voiles. On met le bateau vent debout quand on veut descendre la grand voile.
- choquer l'écoute jusqu'à amener le point d'écoute au niveau des haubans. - mollir la drisse et la bordure pour ramener le creux vers le milieu de la voile. - si la bôme a tendance à osciller de haut en bas, reprendre très légèrement du hâle-bas pour brider ce mouvement et stabiliser la voile.
- Le grand largue : l'axe entre le bateau et le vent est approximativement compris entre 120 et 170 degrés. C'est l'allure la plus rapide car la force du vent s'exerce au maximum dans l'axe du bateau.
Régler l'écoute, c'est-à-dire la corde servant à régler la voile, en la tirant de façon à raidir la voile. On borde une voile pour des raisons aérodynamiques, pour se rapprocher de l'axe du vent. Si ce réglage n'est pas effectué correctement, la voile gêne le bon passage du vent et perturbe la vitesse du bateau.
Le meilleur angle au vent semble être pour la voile Jib, 40° et pour la voile Spi, 148°. Ces données sont issues d'observations sur le Trophée Jules Verne, sur l'Indian Quest les résultats sont différents.
La poussée vélique permet au voilier de s'avancer contre le vent. La force de dérive se présente lorsque la dérive et le gouvernail forment une force qu'on appelle « Antidérive ». Cette force empêche le voilier de découler. Lorsqu'un voilier avance contre le vent, son déplacement se fait à l'encontre de l'eau de mer.
Lorsque le voilier fait face au vent, il ne peut pas avancer ; on dit alors que c'est le vent arrière. Il doit s'écarter d'env. 45° de l'axe du vent pour pouvoir avancer à l'aide de ses voiles. On met le bateau vent de face quand on veut abaisser la grand voile.
Les penons de génois
Le premier étage, celui du bas est placé de façon à être en vue du barreur (2 ou 3 mètres du point d'amure), le deuxième est à environ 2/3 de la hauteur du génois, il est visible principalement par le régleur de génois.
Réglage du génois:
Quand vous abattez vous pouvez creuser la voile en avançant le chariot d'écoute de génois. Pour cela choquez suffisamment d'écoute, déplacez le chariot et bordez à nouveau. Quand vos trois étages de penons sont bien orientés, votre voile est réglée.
Préférez des génois suffisamment larges sur enrouleurs pour couvrir un large domaine d'utilisation : petits vents et brises portantes. Au moins une voile doit également être envisagée pour la navigation au portant (un spi ou un gennaker). Trois voiles, au moins, peuvent donc suffire.
Empanner consiste à passer d'un bord sur l'autre avec le vent dans le dos. Comme pour le virement de bord, les voiles vont donc changer de côté. Dans un empannage, le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière et accélérer le passage de la bôme d'un bord sur l'autre, parfois violemment.
L'objectif de l'empannage est d'optimiser le réglage des voiles, au grand largue, en modifiant son cap. Pour cela, l'équipage fait passer la bôme d'un bord à l'autre. Cela permettra de conserver un vent bien établi dans les voiles, tout en conservant sa route. mais attention, un empannage peut être dangereux.
Le pilotage se fait debout sur une planche (type skate board) avec une voile de planche à voile. On change de direction en appuyant avec la pointe des pieds ou les talons. Le réglage de la voile se fait en tirant la voile vers soi à l'aide d'un wishbones.
Les voiliers peuvent se renverser, bien que ce soit rare parmi les quillards. Les dériveurs peuvent se renverser facilement, selon l'expérience et les conditions.
La manœuvre pour louvoyer ou tirer un bord s'effectue en quelques étapes. Rapprocher le voilier le plus près du vent soit à 45°, le voilier navigue « au plus près » Les voiles sont pratiquement bordées dans l'axe du bateau afin que le vent ait un écoulement laminaire.
Ce qu'il faut retenir (les maths et la physique seront abordés dans d'autres articles): Une voile fonctionne comme une aile d'avion : plus l'air circulant sur la voile va vite, plus la « force aérodynamique » sur la voile augmente, et donc sa « composante propulsive » qui fait avancer le bateau.
Petit largue ; c'est l'allure la plus rapide car elle conjugue trainée et portance.
Pour virer, il faut rapprocher le voilier du vent (loffer) en poussant sur la barre avec un mouvement ample pour ne pas arrêter le bateau. La voile d'avant se met à faseyer (à battre comme un drapeau). Il faut alors enlever les tours d'écoute du winch et choquer le génois (relâcher complètement l'écoute).
Mise à la cape
Se mettre à la cape consiste, dans un premier temps, à virer de bord. Lors de la manœuvre, vous ne touchez pas aux écoutes de la voile d'avant. Le virement de bord effectué, la voile d'avant se trouve à contre, et elle restera comme cela. Dans le même temps, vous choquez l'écoute de grand voile.
voileux n. Personne qui pratique la voile de plaisance.
Retenir avec un cordage. On amarre son bateau à quai ou à un autre bateau.
Sur un bateau, une cabine désigne une pièce d'habitation pour une ou plusieurs personnes.