Vous pouvez donner au patient une autre dose de 2 à 4 mg à prendre chez lui plus tard dans la journée s'il continue à éprouver des symptômes de sevrage. Avertissez le patient qu'il est dangereux de donner cette dose à des tiers ou de la prendre après avoir pris de l'alcool, des benzodiazépines ou d'autres opioïdes.
En relai provisoire et pendant quelques jours ou semaines, vous pouvez prendre des médicaments sédatifs, calmants, à petites doses, qui ne créent pas de dépendance : hydroxyzine Atarax®, surtout le soir ou doxylamine Donormyl® ou de la mélatonine.
Les effets indésirables les plus fréquents ont été : des troubles neuropsychiques (78 cas), notamment des confusions et des hallucinations ; des troubles digestifs (56 cas), dont 26 pancréatites aiguës (avec ce seul médicament impliqué dans 11 cas).
Pour le sevrage des opiacés, plusieurs types de traitements peuvent être proposés : Les traitements spécifiques tentent de s'opposer à l'hyperfonctionnement adrénergique, considéré comme responsable des symptômes. Le produit le plus utilisé est la clonidine (Catapressan®), antihypertenseur adrénergique.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Le sevrage de la nicotine dure environ 15 jours à 3 semaines, en fonction des individus, ses symptômes éventuels les plus fréquents sont les troubles du sommeil (insomnie, sommeil agité), l'irritabilité, l'anxiété, les humeurs dépressives, l'hyperactivité et l'augmentation de l'appétit.
Ce médicament antalgique associe du paracétamol, qui empêche la transmission de la douleur, un opiacé (extrait d'opium), qui agit directement sur le cerveau, et de la caféine. Il est utilisé dans le traitement symptomatique de la douleur (rhumatismes, douleurs dentaires, migraine, règles douloureuses...).
Vous ne devez pas prendre LAMALINE, gélule avec la buprénorphine, la nalbuphine, la pentazocine, le naltrexone ou le nalméfène. Ces médicaments dérivés de la morphine peuvent réduire l'effet antalgique.
Administrée par voie orale, la Lamaline® a une posologie usuelle de 3 à 5 gélules par jour avec 1 à 2 gélules par prise (ou 1 suppositoire). Le seuil de 10 gélules par jour (ou 6 suppositoires) ne doit pas être dépassé à raison de 4 heures minimum entre chaque prise.
Comment bien arrêter un traitement ? L'arrêt d'un traitement de plusieurs mois doit parfois se faire progressivement, en diminuant les doses par paliers successifs. C'est souvent le cas pour les médicaments susceptibles d'entraîner une dépendance physique (médicaments hypnotiques, médicaments contre l'anxiété, etc.).
Au début de votre sevrage, préparez-vous concrètement à être non-fumeur. Réfléchissez à ce que vous allez dire lorsque l'on vous proposera une cigarette : ne pas avoir à y songer au moment crucial permettra à votre cerveau de ne pas hésiter, et donc de ne pas s'insinuer dans les failles de votre volonté.
Le curcuma, anti-inflammatoire à tout faire
Cette racine épicée est la star des anti-inflammatoires naturels. Il est principalement utilisé pour calmer les douleurs articulaires ou les inflammations de la muqueuse intestinale, mais il peut être employé pour toute douleur d'origine inflammatoire.
Selon l'intensité de la douleur, le médecin pourra conseiller au patient la prise de 500 mg ou 1000 mg, 3 à 4 fois par jour. Le traitement ne doit pas dépasser les 5 jours pour les douleurs. Pourtant, certaines douleurs, comme celles liées à l'arthrose, ne s'apaisent pas dans ce bref délai.
En raison de la présence de caféine, ce médicament peut entraîner une insomnie, éviter la prise en fin de journée. L'attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient de la morphine et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.
Les alcaloïdes de l'opium sont rapidement absorbés après administration orale. Les concentrations sériques maximales de morphine, principal alcaloïde de la poudre d'opium, sont obtenues en 2 à 4 heures. L'effet de premier passage hépatique est supérieur à 50 %.
Outre l'anxiété et les problèmes de sommeil, d'autres symptômes de sevrage sont possibles: agitation, sensibilité accrue à la lumière et au bruit, troubles sensoriels des nerfs (p. ex. picotements), crampes et contractions musculaires, troubles du sommeil, vertiges, états de confusion, etc.
C'est le fameux phénomène d'engorgement. Vous l'avez en général déjà vécu au moment de la montée de lait notamment. Il est causé notamment par le ralentissement de la circulation du lait, l'augmentation du flot sanguin et au développement d'un œdème.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
Pendant une période d'environ trois jours, ce sevrage soudain provoque un cocktail de problèmes combinant anxiété, irritabilité, humeur dépressive, maux de tête, écoulements nasaux, chair de poule, grelottements, bouffées de chaleur, spasmes et douleurs musculaires, vomissements, insomnie, hypertension et tachycardie.
À quelle fréquence effectuer les diminutions de dose ? ·La fréquence est variable. Elle peut aller de la diminution de 10 % de la dose quotidienne totale une fois par jour à la diminution de 10 % de la dose quotidienne totale toutes les semaines ou toutes les deux semaines.