Comment se soignait-on autrefois ? Autrefois, on se soignait avec des plantes médicinales. C'est l'apothicaire qui préparait les remèdes et les vendait. Actuellement, il existe de nombreux médicaments notamment les antibiotiques.
On concevait les rapports entre corps et âme de manière si étroite et imbriquée que les maladies étaient nécessairement psychosomatiques. Pour Avicenne par exemple, les passions sont l'une des causes de la maladie. Pour les médecins chrétiens, la maladie est avant tout un désordre moral.
À l'époque médiévale, la principale connaissance de la médecine dépend des auteurs antiques : Galien ou Hippocrate. Médecin grec, Hippocrate est considéré comme le père de la médecine. Il se base sur l'examen des symptômes, que l'on cherche à les faire disparaître pour soigner les malades.
Au Moyen Âge, un mire, évolution phonétique du latin medicus, est un médecin (un docteur en médecine appelé « physicien »), un chirurgien (terme usité jusqu'à la Renaissance), ou encore un apothicaire. On appelait indistinctement mire ceux qui exerçaient ces trois professions.
Pendant des millénaires, la médecine s'est identifiée partout à des pratiques magiques et religieuses. Les techniques médicales se limitaient à la thérapeutique par les plantes et à quelques opérations chirurgicales simples telles que la trépanation et la réduction des fractures.
Les docteurs l'utilisent pour traiter la polyglobulie, qui correspond à une production anormalement élevée de globules rouges, ainsi que pour soigner l'hémochromatose, une maladie héréditaire qui se traduit par un taux de fer trop important dans le sang.
Ils utilisaient parfois Le savon et se lavaient les cheveux avec une solution alcaline telle que celle obtenue en mélangeant de la chaux et du sel. Comme la plupart des gens mangeaient leurs repas sans couteaux, sans fourchettes ni cuillères, il était également de règle de se laver les mains avant et après manger.
Le vilain mire, Anonyme
Histoire d'un paysan avare qui bat sa femme pour ne pas qu'elle le trompe. Elle va se venger en le faisant passer pour un médecin extraordinaire s'il est battu. Il doit guérir la fille du roi puis les malades du royaume. Il est souvent battu.
Le Moyen Âge occidental finissant voit la création dans de nombreuses villes d'hôpitaux dénommées Hôtel-Dieu ou Maison-Dieu et financés par les dons des fidèles les plus riches.
Dermatologue : 6.882 euros. Pour ouvrir ce classement des professions libérales qui paient le mieux, c'est le métier de médecin spécialiste en dermato-vénérologie, plus couramment appelé dermatologue. Il s'occupe principalement des maladies de la peau, des muqueuses, et du cuir chevelu.
- En GRECE, le premier savant vraiment connu pour ses travaux en Médecine est HIPPOCRATE de Cos(Vème siècle avant JC), notamment pour sa théorie des humeurs et un premier classement des maladies connues à cette époque.
L'Europe médiévale était à la merci de nombreuses maladies infectieuses, dont la dysenterie, la grippe, la rougeole et la lèpre, particulièrement redoutée. Mais c'est la peste qui a le plus marqué les cœurs du sceau de la terreur.
Les fluoroquinolones, les tétracyclines, et également la streptomycine, sont les antibiotiques de référence pour le traitement de la peste. Ce sont des antibiotiques parfaitement efficaces s'ils sont administrés à temps.
La peste noire est une pandémie qui a sévi à la fin du Moyen Âge, au XIVe siècle. Elle a causé des millions de morts en Eurasie, en passant par l'Afrique du Nord. Après la Chine et l'Inde, elle atteint l'Europe via le bassin méditerranéen, à partir duquel elle se propage dans toutes les directions.
La médecine fait alors des progrès remarquables et rapides à la fois dans les techniques de soins et dans son organisation logistique (postes de secours, tris des blessés, rapatriement dans les hôpitaux de l'arrière et formation du personnel médical).
Genèse de la pharmacie
Comme nous l'évoquions plus haut donc, à l'origine, au moyen âge vers le 5ème siècle, le nom utilisé pour désigner celui qui deviendra plus tard le pharmacien est APOTHICAIRE : personne qui préparait et vendait des remèdes.
En 1184, un voyageur le décrit comme ayant la taille d'un énorme palais. Au Caire, Saladin fonde l'hôpital Nasiri au XII e siècle (après 1171). Il est surpassé par l'hôpital Mansuri, fondé par al Mansur Qalawun en 1284, et qui reste l'hôpital principal du Caire jusqu'au XV e siècle.
HISTOIRE DES SCIENCES MÉDICALES - TOME XXXII - № 2 - 1998 139 Page 2 Selon toute vraisemblance, les premiers hôpitaux ont été fondés à Antioche, la capi- tale de la province de Syrie, par l'évêque arien (3) Léonce (344-358).
Dans le vieux français, l'Hôtel-Dieu signifiait “l'hôtel de Dieu”, c'est-à-dire la maison hospitalière où l'on est reçu au nom et sous les auspices de Dieu. Cette “maison du bon Dieu“ avait été fondée en 651 par Saint Landry, vingt-huitième évêque de Paris, du temps de Clovis II, fils de Dagobert.
Elle accepte de se marier avec le vilain pour ne pas faire de peine à son père : « … la jeune fille qui était sage et qui n'osait désobliger son père, se vit, malgré sa répugnance, obligée d'obéir. » (l.
— Damoiselle Ade, la fille du roi, est malade et il y a huit jours entiers qu'elle ne peut manger ni boire, car une arête de poisson reste plantée en son gosier.
Cette pièce est une adaptation de la fable « Le vilain Mire » tirée des « fabliaux du Moyen-âge » qui a inspiré Molière pour écrire « Le médecin malgré lui », au programme de 6ème. La difficulté de compréhension de la fable réside dans deux aspects : le lexique de l'époque, peu accessible à nos élèves du 21ème siècle .
Sans cloison entre vous et les autres personnes. Donc, on s'assoyait sur un trou, et on s'essuyait les fesses en passant le tersorium par un autre trou, entre les jambes, jusqu'à ce qu'elles semblent « propres ». Les peuples pauvres partageaient un même tersorium – un bâton éponge pour une latrine commune.
1 - Australie
Les Australiens sont les champions de la propreté, ils se lavent au moins deux fois par jour.
Au Moyen-Âge, les femmes portaient les cheveux très longs. Pour les nettoyer, elles utilisaient des onguents à base de graisses animales et des infusions de plantes. Le blond étant alors très à la mode, elles fabriquaient une lotion formulée à partir de noix, d'alun et de pomme de chêne pour décolorer leur chevelure.