Cette technique consiste à introduire par vous-même ou par quelqu'un de votre entourage, une sonde (petit tuyau) par l'orifice urinaire (méat urétral), dans l'urètre jusque dans la vessie et ceci plusieurs fois par jour.
D'une main, dégagez le méat urinaire. De l'autre main, insérez doucement la sonde dans l'urètre jusqu'à ce que l'urine se mette à couler. Laissez-la s'écouler jusqu'à évacuation complète. Quand l'urine s'arrête de couler, effectuez une pression sur le bas-ventre pour assurer une vidange complète.
Lorsque la vessie ne se vide plus naturellement, il est possible de pratiquer l'auto-sondage. Cette technique consiste à évacuer vous-même l'urine de votre vessie, en introduisant une sonde urinaire par l'urètre.
Le sondage est le geste qui consiste à évacuer l'urine en introduisant une petite sonde par l'urètre jusque dans la vessie. Cette sonde permet à la vessie de se vider complètement. Une fois la vessie vide, la sonde est retirée.
Pourquoi met-on une sonde ? La principale indication est la rétention aiguë d'urine (impossibilité d'uriner malgré une forte envie). Une sonde à demeure peut également être mise en place pendant une intervention chirurgicale, pour assurer le drainage des urines vers l'extérieur.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
La sonde est un tube mince et souple qui est introduit dans la vessie par le canal de l'urètre : chez l'homme le passage de la sonde peut-être ressenti au niveau du sphincter (muscle de la continence urinaire) et de la prostate. Cependant, dans la majorité des cas, il s'agit d'un geste peu ou pas douloureux.
En général, les adultes utilisent une sonde de 12 à 14 Ch (1 Ch = 0,33 mm de diamètre). Votre médecin ou votre infirmier/ère pourront vous aider à choisir la charrière de la sonde urinaire la plus adaptée, pour hommes ou pour femmes.
Boire beaucoup d'eau permet de laver la vessie et de nettoyer l'urètre. Entretenir une bonne hygiène assure l'élimination des microbes. S'essuyer vers l'arrière après la selle est très important : cela évite de transporter les germes vers l'urètre.
Se laver les mains à l'eau et au savon puis les sécher. Procéder à la toilette de la partie urogénitale. S'installer confortablement puis insérer la sonde jusqu'à l'apparition de l'urine (les filles pourront se servir d'un miroir posé entre les cuisses pour repérer le méat urinaire)
L'orifice de l'urètre (méat urétral) est situé entre le clitoris et l'ouverture du vagin. La manière la plus simple de le trouver consiste à utiliser un miroir ou à le rechercher « au doigt ». Chez la femme, l'urètre mesure environ 3 à 5 cm de long.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
Cette technique consiste à introduire par vous-même ou par quelqu'un de votre entourage, une sonde (petit tuyau) par l'orifice urinaire (méat urétral), dans l'urètre jusque dans la vessie et ceci plusieurs fois par jour.
Ils sont effectués par un(e) infirmier(e) libéral(e). La pose ou le retrait d'une sonde urinaire à demeure est un acte sur prescription médicale.
Il en existe deux types : les sondes urinaires à demeure, introduites dans la vessie par l'urètre, et les cathéters sus-pubiens, insérés par l'estomac directement dans la vessie. Les sondes à demeure sont posées par des professionnels de santé et restent en place aussi longtemps que nécessaire.
La vessie est complètement vidée, empêchant le reflux d'urine susceptible d'endommager les reins. Il empêche les urines résiduelles, réduisant les risques d'infections urinaires. Comme la vidange est complète il n'y a aucun risque de fuite. Vous contrôlez le moment et la manière dont vous vidangez votre vessie.
On parlera plutôt de boissons à privilégier comme une eau riche en bicarbonates voire additionnée de pur jus de citron pour alcaliniser le pH des urines. Le citron aura une vertu antibactérienne non négligeable même si la quantité utilisée est faible.
Définition. La blennorragie (appelée aussi urétrite gonococcique ou chaude-pisse dans le langage populaire) est une infection sexuellement transmissible (IST). Il s'agit d'une infection des organes génito-urinaires par un gonocoque.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
- maintien de la poche à urine au-dessous du niveau de la vessie : en position debout, la poche est fixée à mi-cuisse ou mollet avec des attaches de maintien ou filet de jambe Votre sonde vésicale est connectée à une poche stérile de façon aseptique.
Le cathéter sus-pubien est placé au-dessus du pubis, sur la ligne médiane. Sa pose nécessite que la vessie soit remplie, palpable (on appelle cela un « globe vésical »). Pour introduire le cathéter dans la vessie, le médecin se guide parfois avec une échographie.
Insérez le bout de la seringue dans la valve de la sonde. Laissez le liquide remplir la seringue. Lorsque le liquide ne s'écoule plus, aspirez doucement avec la seringue pour vérifier qu'il ne reste plus de liquide. Forcez comme pour uriner et tirez délicatement sur la sonde pour l'enlever.
Il est possible de se doucher avec une sonde urinaire. - Utiliser un savon doux li- quide : Pour les femmes : nettoyer de l'orifice urinaire vers l'anus. Pour les hommes : décalot- ter le gland pour nettoyer et ne pas oublier de recalotter ensuite.
Quand vous êtes allongé, le tuyau de la sonde doit être sur la jambe (et non dessous). Ne dormez pas avec la poche dans le lit. Pour permettre le bon écoulement des urines vérifier régulièrement que l'ensemble du système soit perméable (ne soit pas coudé).