L'infection urinaire n'est ni transmissible, ni contagieuse. Donc oui, vous pouvez faire l'amour avec une infection urinaire, même s'il est préférable d'attendre que les symptômes disparaissent avant d'avoir des rapports sexuels, pour un meilleur confort.
L'infection urinaire n'est pas transmissible d'une personne à l'autre. En revanche, le rapport sexuel peut déclencher une cystite de différentes manières. Les mouvements durant l'acte sexuel ont une action mécanique qui peut entraîner le passage des germes situés près de l'anus vers le méat urinaire.
On estime qu'une femme sur deux souffre d'une cystite au moins une fois dans sa vie. Souvent, la personne concernée se demande si cette affection est contagieuse. La réponse est oui. Lorsque la cystite est d'origine bactérienne, la contagion – bien que rare – est possible.
Il est possible d'avoir une infection urinaire après un rapport protégé, tout comme on peut avoir la cystite après un rapport sans préservatif. L'infection résulte d'une auto-contamination, car ce sont les bactéries présentes dans l'intestin de la même personne qui passent dans son urètre et sa vessie.
la réalisation d'un sondage urinaire ou d'une endoscopie vésicale ; la prise de certains médicaments (anticholinergiques, opiacés, neuroleptiques) ; la présence de sucre dans les urines chez le diabétique qui prédispose à la multiplication des bactéries dans l'urine et donc à l'infection urinaire.
Pour soigner la cystite, buvez des tisanes, des jus de fruits, surtout du jus de canneberge, des bouillons, de tout. Plus vous urinez, plus vous éliminez les bactéries responsables de l'infection urinaire. Même lorsque vos symptômes s'estompent, il est important de continuer à boire suffisamment.
Uriner après chaque rapport contribue à empêcher les germes d'aller dans la vessie et de déclencher une cystite.
L'infection urinaire n'est ni transmissible, ni contagieuse. Donc oui, vous pouvez faire l'amour avec une infection urinaire, même s'il est préférable d'attendre que les symptômes disparaissent avant d'avoir des rapports sexuels, pour un meilleur confort.
Les causes de l'infection urinaire après un rapport sexuel
Pendant un rapport sexuel, les mouvements du pénis dans le vagin favorisent le passage de germes extérieurs à l'intérieur du vagin, responsables de l'infection. Aussi, l'acte sexuel comprime l'urètre et son contenu peut parfois remonter vers la vessie.
L'urétrite infectieuse
C'est une IST (infection sexuellement transmissible), qui touche les hommes comme les femmes.
En effet, le rapport sexuel entraîne toujours une petite remontée de microbes dans l'urètre. Une fois présents, ces microbes ont tendance à remonter jusque dans la vessie, pouvant entraîner des infections urinaires récidivantes. Uriner provoque un effet de nettoyage, refoulant les microbes à l'extérieur.
Typiquement l'infection urinaire débute dans les 4 à 24 heures qui suivent le rapport. Il existe deux pics de prévalence, l'un chez les patientes jeunes nullipares, l'autre après la ménopause non supplémentée.
Une infection urinaire ne se soigne pas en 10 minutes ! Il est important de consulter. Même si l'on sait qu'une infection urinaire peut passer toute seule et qu'elle peut ne provoquer ni douleur ni symptômes. Attention, une infection urinaire mal soignée peut dégénérer.
Si la douleur est trop intense, un médicament antidouleur, tel que le paracétamol (Doliprane, Dafalgan) peut soulager les personnes atteintes de cystite.
Chez la femme enceinte, un test par bandelette, un ECBU et un antibiogramme sont réalisés avant de prescrire tout traitement. Dans les huit à dix jours qui suivent l'arrêt des médicaments, un ECBU de contrôle est réalisé pour s'assurer que l'infection est bien guérie.
Bien souvent, en plus de ces symptômes, une infection urinaire provoque également de la fatigue et certaines personnes peuvent également constater la présence de sang dans les urines.
S'il est normal d'être gêné pour uriner juste après une éjaculation, ressentir de la douleur, une brûlure intense n'est pas normal. Si c'est votre cas, n'hésitez pas à consulter pour réaliser un bilan prostatique.
Par l'hydratation, gage d'une bonne lubrification lors d'un rapport sexuel. Car une femme n'a pas à supporter une sécheresse vaginale et celle-ci ne doit surtout pas la détourner de la sexualité.
Un bon nombre d'Infections Sexuellement Transmissibles peuvent engendrer des brûlures vaginales. C'est le cas notamment de la chlamydiose, ou infection à chlamydia, qui engendre brûlures et démangeaisons de la zone intime, mais aussi de la gonorrhée, aussi appelée “chaude-pisse”.
Le mieux est d'éviter d'avoir des rapports sexuels jusqu'à la disparition de la mycose vaginale. Il est important de savoir que Gyno-Canesten® Crème vaginale peut diminuer l'effet protecteur de certains produits en latex comme les diaphragmes vaginaux et les préservatifs.
Dyspareunie : désigne les douleurs ressenties pendant et après les rapports sexuels. Dans le cadre d'une endométriose, on parle souvent de dyspareunie profonde (douleur ressentie au niveau du bas ventre, lors de rapports sexuels avec pénétration, suite au contact entre la verge et le fond du vagin).
Le pissenlit
Il aide à nettoyer la vessie et les reins , tout en combattant les bactéries responsables des cystites. Boire une tisane de pissenlit sera un remède naturel pour ceux qui cherchent à améliorer leur confort urinaire.
À essayer : un coussin sous les genoux ou en bas du dos, si vous dormez sur le dos. N'hésitez pas à chercher la bonne position pour mieux calmer la cystite, mais ce qui peut être douloureux, pour beaucoup, c'est d'être allongée sur le dos avec les jambes bien droites !
Cystite et infection urinaire : quelle différence ? La cystite est la dénomination médicale de l'infection urinaire basse qui touche la vessie et l'urètre. À la différence de la pyélonéphrite qui est une infection urinaire haute puisqu'elle touche les reins et non plus la vessie.
Une infection urinaire de la vessie (cystite) guérit en quelques jours grâce au traitement. En cas de cystite, les symptômes peuvent persister deux à trois jours après le début du traitement, notamment en cas de traitement monodose, puis disparaissent.