"On ne transmet pas la maladie, mais un terrain qui éventuellement prédispose à la maladie. On ne peut donc pas parler de maladie héréditaire", précise le Dr Passeron. Dans certaines cultures, le vitiligo est encore parfois confondu avec la lèpre et fait l'objet de répudiation.
L'évolution du vitiligo se fait par cycles et est complètement imprévisible. Une lésion peut rester longtemps de la même taille et au même endroit puis s'étendre ou apparaître ailleurs. Les situations de stress peuvent provoquer une propagation de la dépigmentation.
Une prédisposition génétique ? Il n'existe pas à proprement parler un « gène du vitiligo ». Reste que le risque de transmission héréditaire n'est pas nul. « Le risque de développer un vitiligo est 10 fois plus important chez les personnes ayant un membre de leur famille atteint.
Présentation de la maladie. Le vitiligo est une maladie dermatologique dépigmentante, se révélant par l'apparition de taches blanches sur la peau. Cette maladie est relativement fréquente et touche environ 0,5% à 1% de la population générale. Les hommes et les femmes sont atteints avec la même fréquence.
Actuellement, il n'existe aucun moyen de prévenir le vitiligo, dont on ne connaît pas les causes. Cependant, il est important que les personnes atteintes se protègent du soleil.
En dehors du préjudice esthétique, le vitiligo n'est pas une maladie grave. Les personnes atteintes de vitiligo ont toutefois un risque accru d'avoir un cancer de la peau, car les zones dépigmentées ne font plus barrière aux rayons du soleil.
Le vitiligo est souvent consécutif à un stress physique (coup de soleil, frottement, exposition à des produits chimiques,…) ou psychique. La maladie peut se déclencher à tout âge, mais elle se révèle souvent aux alentours de la vingtaine.
Cette maladie concerne autant les hommes que les femmes et survient souvent avant l'âge de 20 ans. Le vitiligo se caractérise par une dépigmentation totale de la peau qui aboutit à la formation de plaques blanches, principalement sur le visage, le cou, les mains, les jambes ou les pieds.
Soigner le vitiligo est possible aujourd'hui.
Suivant la nature du vitiligo (actif ou stable, segmentaire ou non-segmentaire), le médecin a le choix entre plusieurs thérapeutiques à base de crèmes topiques, de mini pulses de cortisone, de photothérapie ou encore de greffes mélanocytaires.
Les analogues de la vitamine D, en particulier le calcipotriol et le tacalcitol, ont été utilisés comme agents thérapeutiques topiques dans le vitiligo. Ils ciblent la réponse immunitaire locale et agissent sur l'activation spécifique des cellules T.
Le vitiligo est une maladie auto-immune, affection cutanée qui se manifeste par des zones blanches sur la peau, irrégulières ou ovales et bien délimitées, avec une bordure parfois plus foncée.
La maladie est rare avant l'âge de 2 ans (11 % des cas pédiatriques), contrairement aux troubles de la pigmentation congénitaux, comme p. ex. le mosaïcisme pigmentaire2). L'existence d'un vitiligo congénital est toujours controversée9).
Citron vert et Basilic
Les feuilles de basilic améliorent la production de la mélanine dans la peau. Pour obtenir le résultat souhaité, extraire quelques gouttes de feuilles de basilic, ajouter du jus de citron vert. Mélanger le tout puis, appliquer – pendant 5 à 6 mois – sur les zones dépigmentées.
Le vitiligo non segmentaire débute généralement avec l'apparition d'une simple tache blanche, puis évolue de façon très variable au cours du temps. Le visage, les mains et les pieds sont généralement les premières zones atteintes.
Quels sont les effets du stress sur notre peau ? C'est prouvé, le stress est un ennemi de la peau. Il favorise les poussées d'urticaire et d'acné et peut même être à l'origine de certaines maladies de la peau, comme l'eczéma et le psoriasis.
La dépigmentation est une décoloration de la peau. Dans certaines zones, la peau possède moins ou plus du tout de mélanines, les pigments naturels de la peau. Les causes peuvent être nombreuses. Elle sont parfois d'origine génétique, mais sont le plus souvent acquises.
Le vitiligo est une maladie complexe, liée à des facteurs génétiques et non génétiques. Il reste encore des incertitudes mais ce qui est certain, c'est que les mélanocytes (les cellules responsables de la couleur de la peau) disparaissent.
Ce sont de petites taches plus foncées ou plus claires que la peau normale, que l'on retrouve particulièrement sur le haut du dos et du thorax. Lorsqu'on gratte les taches, la surface pèle légèrement.
Souvent au retour des vacances on constate que le dos est couvert de taches blanches … qui gâchent le bronzage. C'est une mycose due à une levure qui prolifère quand on transpire et avec la chaleur.
Il est possible de cacher son vitiligo en portant des vêtements qui recouvrent les taches. Mais lorsqu'il s'agit de parties du corps visibles (les mains et le visage notamment), il est possible d'avoir recours au maquillage correcteur.
Le soleil : davantage un allié qu'un ennemi du vitiligo
Plus la peau est pigmentée, plus elle est naturellement protégée contre les rayons du soleil. Les mélanocytes jouent donc un rôle important par rapport aux rayons UV. La logique voudrait dès lors qu'une personne atteinte de vitiligo évite de s'exposer au soleil.
Savon d'Argile verte.
Les caroténoïdes stimulent la mélanine.
Il est possible d'augmenter son apport par le biais de l'alimentation ou de suppléments. Les caroténoïdes sont présents dans les carottes, le melon, les abricots et les pêches. La lycopène renforce également la protection solaire de 33%.