L'hiver 2022/2023 devrait donc se montrer globalement plus doux que la normale sur la France dans la continuité des hivers précédents, notamment sur le Nord du pays où les prévisions s'accordent sur des anomalies de températures positives plus récurrentes mais également un temps sensiblement moins perturbé qu'au Sud.
Après une série d'hivers relativement – voire exceptionnellement – doux en France au cours de la dernière décennie, l'hiver 2022-2023 pourrait marquer le retour du froid. C'est ce que laisse penser le modèle de prévision saisonnière européen. De mauvais augure en ces temps de sobriété énergétique.
Ce que l'on craint, c'est que l'hiver 2022/2023 soit plus froid que la normale dans la plupart des pays européens, contrairement aux hivers doux de ces dernières années. Il est clair que le froid et la neige s'accompagnent d'une augmentation de la consommation d'énergie et donc d'une hausse des coûts.
Le site web-agri de préciser : « À noter un risque non négligeable de tempêtes au cours de ce premier mois de l'année 2023. » On le comprend, si en janvier il devrait faire plus doux mais voir plus de pluie, neige, l'ensoleillement risque d'en prendre un petit coup.
En ce début d'automne, les anomalies chaudes semblent enfin avoir cédé leur place aux anomalies fraîches. Ainsi, nous avons connu depuis le dimanche 18 septembre 2022 nos premières gelées de la saison, intervenant tôt dans la saison.
L'été 2022 est le deuxième le plus chaud jamais observé, "avec une température moyenne de 22,7 °C sur le trimestre juin-juillet-août, soit une anomalie de +2,3 °C par rapport à la normale", explique Météo France, lors de son bilan estival ce mardi 30 août.
Comme en 2022 la vague de chaleur a débuté à la fin du mois du mois de juin et culminé entre le 27 juillet et le 5 août, période pendant laquelle une chaleur saharienne a envahi tout le pays.
Tempêtes en vue dès janvier 2023
À ce moment, des records de froid pourraient être battus au Québec et ailleurs au Canada. Les températures glaciales devraient perdurer jusqu'au début du printemps, alors qu'on pourrait connaître des mélanges de précipitations et des tempêtes de neige... même après l'équinoxe!
Si toutes les températures sont négatives jusqu'au sol, il neige. Si elles deviennent positives, les flocons fondent et deviennent gouttes de pluie. La neige est une forme de précipitation qui tombe surtout en hiver, lorsque la température est aux environs de 0°C.
Dans les montagnes françaises, la neige commence à tomber dès le mois de décembre et tient environ jusqu'au mois d'avril.
Quant à l'Hiver 2022-2023, celui-ci pourrait s'avérer classique et légèrement excédentaire en précipitations. Enfin, le Printemps 2023 serait assez sec et d'aspect thermique normal à faiblement doux. Ces tendances seront réactualisées début Février 2023.
Et si on observe une hausse globale des températures ces dernières années, les climatologues estiment que pour cet hiver 2021, le mercure devrait, globalement, rester dans les normales de saison en France métropolitaine.
En météorologie, l'hiver couvre les mois de décembre, janvier et février, c'est-à-dire la période la plus froide de l'année dans l'hémisphère Nord.
« Jeudi 31 mars 2022, entre 1 et 3 cm de neige sont prévus à Paris et la région parisienne », a détaillé François Gourand, prévisionniste à Météo-France. Jusqu'à 5 cm de neige pourront être constatés dans la matinée du vendredi 1er avril.
En moyenne sur les trois mois de l'hiver (décembre-janvier-février), les températures sembleraient être plutôt au-dessus des normales saisonnières, voire proches des normales en cas de froid plus marqué en janvier et février.
Pour les Alpes et les Pyrénées, la première quinzaine de mars correspond à la période la plus enneigée. A la station des Arcs en Savoie, la couche de neige moyenne atteint ainsi 2m47 en haut des pistes de même que dans les Alpes du Sud à la station d'Isola 2000 avec 2m au début du mois de mars.
Le froid a atteint des valeurs extrêmes, avec -28 °C mesurés le 10 février au mont Aigoual à 1 567 m d'altitude, et -32,9 °C le même jour au Pic de Midi (2 860 m ).
Avec une température moyenne de 22,7°C et un excédent de +2,3°C à la normale 1991-2020, cet été 2022 se classe au 2ème rang des étés les plus chauds jamais enregistrés depuis 1900, derrière 2003 (+2,7°C) et devant les étés 2018 et 2019 qui avaient été également très chauds.
Comme nous l'avons précisé ci-dessous, un temps plus dépressionnaire devrait revenir sur la France lors des dernières heures de mars 2022. Ainsi, le modèle européen s'attend à une première décade d'avril humide sur la France, à l'exception des régions méditerranéennes.
Une évolution non linéaire. En effet, l'été 2022, deuxième été le plus chaud en France après celui de 2003, pourrait même être à l'avenir considéré en termes de chaleur comme la "borne inférieure", propos tenus sur franceinfo cette semaine par Jean-Marc Jancovici, président du groupe de réflexion "The Shift project".
Un mois de mai sec et chaud
C'est un beau mois de printemps qui s'annonce en général en mai 2022 sur la France. La proximité de l'anticyclone, fréquemment centré sur le nord de l'Espagne, devrait en effet atténuer et éloigner les intempéries de nos régions.
Notre mois de mars a été particulièrement doux sur la France. Au total, 26 journées ont vu des températures supérieures aux moyennes de saison. A l'échelle nationale, l'indicateur thermique a affiché 9.9°C soit une anomalie positive mensuelle de +1.3°C.
La troisième canicule de l'été météorologique 2022 concerne la France en ce début du mois d'août. Le pic se produit les 3 et 4 août mais les fortes chaleurs devraient se prolonger au moins jusqu'au milieu du mois...