La marée est le mouvement de montée et de descente du niveau des eaux causé par l'effet conjugué des forces de gravitation de la Lune et du Soleil. La gravité de la Terre s'exerce sur la Lune, ce qui la maintient en orbite autour de notre planète. Cependant, la Lune exerce aussi une force d'attraction sur la Terre.
le phénomène des marées est le fruit de deux forces : d'une part, la force gravitationnelle de la Lune et du Soleil sur la Terre entrainant une déformation non seulement des océans mais aussi de la croûte terrestre, et d'autre part, la force centrifuge (force de Coriolis) liée à la rotation de la Terre sur elle-même.
Le phénomène des marées est dû à l'interaction de trois phénomènes : la Lune, le Soleil et la rotation de la Terre. La Lune attire l'eau des océans, ce qui provoque un petit bourrelet qu'on appelle les marées statiques : des marées qui n'ont pas un grand coefficient.
Conclusion : à marée basse, l'eau ne va nulle part. Elle baisse simplement. Et si une bouteille à la mer peut voyager sur de grandes distances, ce n'est pas par un déplacement de l'eau (sauf dans un grand courant), mais plutôt à ce qui peut contrarier les marées, en l'occurrence les vents.
Le Soleil, qui est beaucoup plus gros que la Lune, agit aussi sur les marées... mais deux fois moins que la Lune, car il est plus loin. La grande marée. Si le Soleil et la Lune sont alignés du même côté, leurs forces s'ajoutent. L'eau des océans est attirée très fort et monte très haut : ce sont les grandes marées.
Comme le Soleil, la Lune attire la Terre. Quand elle se trouve au-dessus d'une zone liquide, comme les océans, l'eau se déforme beaucoup plus facilement, comparé à une zone solide qui ne bougera pas. On a alors une montagne d'eau qui se crée, une marée haute. Quand la lune bouge, le bourrelet d'eau suit la lune.
Les marées sont dues à la déformation des océans par les forces d'attraction de la Terre et des corps célestes les plus influents (la Lune et le Soleil), ainsi que de l'effet de la force centrifuge due à la rotation de la Terre autour du barycentre Terre-Lune.
C'est l'attraction lunaire qui cause deux «bourrelets» dans les océans et qui, conjuguée au fait que la Terre tourne sur elle-même en 24 heures, nous donne deux marées par jour.
La marée est de type semi-diurne et présente un marnage variant entre 1,10 m pour un coefficient proche de 20 et 4,95 m pour un coefficient proche de 120. En vive eau, la marée est quasiment symétrique, avec une durée moyenne du flot de 6 h 20 et de 6 h pour le jusant.
C'est en fait au Canada qu'il faut aller pour trouver le plus grand marnage du monde. Dans la baie de Fundy exactement, vaste bras de mer de 270 km qui sépare le Nouveau-Brunswick de la Nouvelle-Écosse. Par le passé, à l'époque de l'Acadie, on l'appelait la Baie française.
Plusieurs raisons expliquent cette faible amplitude. Le bassin méditerranéen est petit : les masses d'eau ne peuvent pas se déplacer. ll est aussi fermé, c'est pourquoi sa largeur correspond à la longueur d'onde de marée.
Pour un point fixe sur la Terre, on constate qu'à partir d' une heure donnée la marée est maximale, 6 heures plus tard minimale, 6 heures plus tard maximale de nouveau et enfin 6 heures plus tard de nouveau minimale. Il y a donc deux pleines mers et deux basses mers par 24 heures.
C'est l'influence combinée de la Lune et du Soleil qui est à l'origine des marées. Lorsque les deux astres sont alignés, les effets s'ajoutent (nouvelle et pleine Lune), les marées sont alors de grande amplitude. Lorsque les deux astres sont perpendiculaires, les effets se soustraient, le marnage est alors faible.
Pour être plus précis, c'est la force gravitationnelle s'opérant entre la lune et la terre, qui est à l'origine du phénomène des marées. La force gravitationnelle attire ainsi la Lune et la Terre l'une vers l'autre, bien que ce mouvement soit pleinement compensé par la force centrifuge de la rotation de notre planète.
Du fait de la rotation de la Terre, tous les points terrestres qui passent en face de la Lune connaissent ces renflements au cours du jour solaire. Chaque point de la Terre va donc « voir » deux fois ce renflement: une fois lorsqu'il fait face à la Lune, une autre fois lorsqu'il est à l'opposé par rapport à la Lune. »
La Lune attire la Terre et ses eaux
Mais, le sol s'élève aussi d'environ 30 cm, vers elle. Ce phénomène est lui tout à fait indétectable à l'œil nu. Les marées se décalent un peu chaque jour, car la Lune se déplace autour de la terre en 24h50 minutes. Il y a donc un décalage journalier pour les marées.
Le décalage irrégulier, mais voisin des 50 minutes par jour, de l'heure de la marée vient du fait que, pendant que l'observateur fait une rotation complète de 24h00 autour de l'axe de rotation de la Terre, la Lune a, de son côté, elle-même progressé sur son orbite dans le même sens.
Quand l'eau se retire elle se retrouve de l'autre côté de l'océan à angle droit (à 90° par rapport au lieu où l'on se trouve). On peut dire que quand il y a une marée basse quelque part, il y a une marée haute ailleurs.
La houle, du large jusqu'au rivage
Il s'agit d'une ondulation régulière de la surface de l'eau de mer formée par un vent lointain, qui créent des trains de vagues se propageant sur de longues distances.
Le sel de mer provient de l'action des eaux de ruissellement et des eaux souterraines sur la croûte continentale. Les ions (Na+, Cl-...) apportés par les rivières se concentrent dans l'eau de mer car ces éléments sont peu réactifs avec les particules et les minéraux marins.
"Oui, la marée lunaire est nulle à Tahiti. Donc l'astre qui fait monter et descendre le niveau de la mer chez vous est uniquement le soleil, on parle de marée solaire. Son influence est plus faible sur la marée à la surface de la Terre, c'est pourquoi les marées sont de faible amplitude chez vous.
Un des plus beaux exemples se situe dans la baie du Mont Saint-Michel, dans la Manche. A la Guadeloupe, comme à la Martinique et pour toutes les Antilles, l'absence de plateau continental aboutit à des marées astronomiques très faibles pour ne pas dire nulles.
Le taux de salinité de la mer Morte est de 34,2% (contre 3,5% pour la mer Méditerranée). Il s'agit du quatrième plan d'eau le plus salé au monde, derrière l'étang Don Juan en Antarctique et les lacs Vanda et Assal à Djibouti.
Mangawhai, Nouvelle-Zélande. Si l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande est l'une des destinations préférées des amateurs de sensations fortes, elle abrite également la plage idéale pour des vacances au calme. La région de Mangawhai, entourant le port du même nom, abrite l'une des plages les mieux notées pour se détendre.