L'exercice : Sur une pente faible (piste verte ou bleue), essayez de lever le ski intérieur tout au long du virage : si vous y parvenez, c'est que vous avez un bon appui sur le pied extérieur. Essayez ensuite de lever uniquement l'arrière du ski, pour travailler sur le centrage et la flexion.
Si possible avant le départ, au moins le matin avant de dévaler les pistes, il faut s'échauffer et bien s'étirer le buste et les jambes. Un exercice simple est celui de la chaise invisible. Adossé à un mur, on mime de s'asseoir et on tient la position aussi longtemps que possible.
Essayez autant que faire se peut d'éviter les virages et, quand la courbe s'impose, marquez fortement l'appui au moment de l'initier et prenez un virage d'angle faible. Vous pouvez également choisir de jouer sur les dérapages et de les utiliser dans le tracé de vos trajectoires.
Entrainez-vous d'abord à descendre lentement des pistes à faible pente, en allant d'un côté à l'autre de la piste. En écartant les skis, vous freinez, en les rapprochant, vous accélérez. Vous prendrez rapidement de l'assurance et pourrez alors augmenter votre vitesse et passer à des pistes plus difficiles.
Conseils. Il est impératif de garder les skis un peu écartés, au moins dans un premier temps. En effet, garder les skis serrés pénalise l'équilibre et surtout l'indépendance des jambes, si celle-ci n'est pas parfaitement acquise. Très souvent les skieurs débutants plantent leur bâton très tard et sans appui.
Pour prendre les virages en ski en toute sécurité, vous pouvez skier en parallèle : pour cela, vous devez engager le virage en synchronisant vos mouvements entre les deux pieds. Il faudra basculer le poids de votre corps sur le ski extérieur puis vous repositionner après chaque virage.
Déroulement du virage
Le genou aval est légèrement rentré pour accroître la prise de carre. Le buste est tourné vers la pente, en anticipation. Le bâton est planté, le corps penché vers la pente, en appui sur le ski aval ainsi que sur le bâton. Lorsque le corps se détend, les skis pivotent naturellement vers la pente.
Et comme vous venez à la neige pour « vous reposer », vous vous « éclatez » le premier jour et sollicitez au maximum vos muscles, vos ligaments et vos articulations. Le matin du second jour, les efforts de la veille et la fatigue ne sont pas résorbés. Au début ça « tire » un peu, mais ça passe.
Idéalement, le tronc est stable, et, tout comme la tête, il est dirigé vers le bas de la pente. Par ailleurs, il doit se trouver au-dessus du ski aval afin de compenser la pression des genoux et des hanches vers l'intérieur du virage.
- le poids du skieur : il détermine le réglage DIN c'est-à-dire la puissance de déclenchement de la fixation, - la longueur de la semelle de la chaussure (gravée sur le talon), - le niveau du skieur, - la pratique : elle détermine la position de la fixation sur le ski.
C'est possible, mais en ski ce n'est pas un problème, et oui, on peut apprendre à skier adulte. Si les enfants apprennent en effet souvent plus vite que les adultes, ces derniers rattrapent en général rapidement leur retard sur les plus jeunes grâce à leur motivation et à un apprentissage ciblé.
Prendre de la vitesse, faire un beau tracé, voilà le but que se fixe chaque skieur pour découvrir les sensations de glisse. Sentir le ski travailler sur la carre, sans dérapage, et prendre de l'angle tout en étant solide, le début des sensations fortes !
Garder le dos droit et incliner le buste en avant – ceci aura pour effet de transférer le poids du corps sur l'avant des skis ; Plier les genoux et appliquer une pression simultanée sur les carrés intérieurs de vos skis ; Rapprocher progressivement les pointes avant des skis en écartant les talons.
Les efforts de la veille sont toujours imprimés sur le corps, les muscles et le temps d'attention répondent moins bien, bref, les skieurs sont fatigués. C'est à ce moment-là, précisément, que le risque d'accident est le plus élevé.
L'élongation survient quand un muscle est sollicité un peu trop violemment (le plus souvent la cuisse ou le mollet) et qu'il dépasse ses possibilités normales d'élasticité. Modérée, la douleur disparaît au repos et revient dès que l'on reprend l'exercice.
Si vous regardez un bon skieur faire une godille (très petits virages) vous verrez que le buste ne bouge pas, qu'il n'y a que les jambes qui pivotent. Par contre, attention, le haut du corps doit être uniquement tourné vers les spatules ou vers le bas de la pente.
Massez-vous les cuisses, aussi bien devant que derrière dans le sens de la longueur du muscle, et si vous êtes nombreux massez-vous les uns les autres ! Rien n'empêche d'étendre votre massage aux mollets, aux fessiers, voire au dos.
La moyenne sur les pistes est de 35 km/h. Mais certains les dévalent à 90 km/h.
En fonction de l'intensité et de la morphologie de chacun, le ski alpin génère une dépense calorique entre 200 et 1000 calories pour une heure de pratique. Ce qui reste à priori intéressant dans un processus de perte de poids.
Comme n'importe quelle activité physique, même pratiquée en détente, les sports d'hiver font travailler tout votre corps. Les bienfaits du ski sur votre santé se ressentiront aussi bien au niveau musculaire que cardiaque ou respiratoire.
Pour carver, il faut prendre de l'angle sur ses skis, sans pour autant basculer vers l'intérieur, au risque de perdre l'accroche. Il s'agit donc d'un savant mélange entre technique, prise d'angle, équilibre, appui, vitesse et rayon de courbe.
Prenez des skis d'environ 10 à 15cm de moins que votre taille, lorsque vous désirez faire des virages courts et seulement quelques centimètres de moins que vôtre taille pour des courbes plus grandes et gagner en vitesse et en précision.
Pratiquez des activités qui stimulent le cardio
Pour développer son endurance et ses capacités respiratoires, certains sports sont particulièrement recommandés. C'est le cas du vélo, du vtt, du roller, de la natation, de la course à pied ou encore de la marche nordique.