La thèse de Smith est que la répartition du produit dépend principalement de deux éléments : la richesse du pays et le rythme d'accumulation du capital. Tout accroissement de la richesse augmente la rente de la terre. Une accumulation rapide du capital diminue le taux de profit et augmente le taux des salaires.
La création de richesse est évaluée par la valeur ajoutée produite par les agents économiques. Celle-ci est égale à la différence entre le prix de vente du bien et le coût des consommations intermédiaires rentrant dans la composition de ce bien.
La théorie des avantages absolus de Smith dit qu'un pays a intérêt à se spécialiser dans la production des biens pour lesquels il est plus efficace que les autres, et échanger les surplus de ces biens contre d'autres biens dont il aurait besoin.
Dans le premier cas, il dégage un profit mais pas dans le second. Ainsi, selon Smith, il importe pour assurer une croissance de la richesse que le capitaliste ne dépense pas son revenu en accumulant des bagatelles ou en s'offrant du travail improductif, et qu'il consacre son revenu à l'épargne et à l'industrie.
La véritable richesse des nations provient du travail et notamment de la division du travail. Chez Smith la division du travail = 3 dimensions. la division technique du travail au niveau de l'entreprise, comment est partagé la production d'un bien ou plusieurs tâches ?
Adam Smith a théorisé deux idées très importantes : la division du travail et la main invisible. Adam Smith considère que les individus doivent être libres de choisir leur métier. En effet, si chacun s'occupe ce qu'il sait le mieux faire, tout le monde en sortira gagnant.
- Pour Smith, le salaire est le résultat d'un rapport de force inégale entre l'ouvrier et le propriétaire du capital dont il dépend pour lui verser son salaire ; - Le niveau des salaires dépend du « fonds des salaires » , c'est à dire des capitaux dont dispose les employeurs pour payer leurs salariés.
Dans le domaine socio-économique, la main invisible est une expression (forgée par Adam Smith) qui désigne la théorie selon laquelle l'ensemble des actions individuelles des acteurs économiques, guidées (par définition) uniquement par l'intérêt personnel de chacun, contribuent à la richesse et au bien commun.
Smith est le premier théoricien de la division du travail. Elle permet la croissance économique via la hausse de la productivité. La division du travail augmente la « puissance productive du travail ».
Smith explique le développement de la richesse des nations par l'augmentation de la productivité du travail, mais aussi par la proportion entre travailleurs productifs et travailleurs non productifs. Si la première cause trouve son origine dans la division du travail, en revanche la seconde renvoie au rôle du capital.
Dans son livre « La richesse des nations », il pose le travail comme étant la principale richesse des nations et réduit l'or et la monnaie à des instruments d'échange plutôt qu'à des valeurs de richesse. La valeur d'un bien dépend donc du temps de travail qui a été nécessaire pour le produire.
Les limites de la théorie des avantages absolus
Cette théorie ne permet pas de comprendre pourquoi un pays qui serait plus efficace dans la production de tous les biens aurait tout de même intérêt à entretenir des relations commerciales avec ses pays voisins.
Antérieur à Lao Tseu et Confucius, Kouan Tchong serait donc le premier économiste de l'Histoire.
Définition. Opérations par lesquelles la valeur ajoutée générée par la production est distribuée entre la main-d'œuvre, le capital et les administrations publiques, et opérations de redistribution du revenu et de la richesse.
Pour la science économique actuelle, la richesse économique correspond à l'ensemble des biens dont l'usage ou la propriété correspond à la satisfaction de besoins. Elle est donc constituée par le stock d'actifs économiques détenus par un ou plusieurs agents économiques.
Le PIB est égal à la somme des revenus bruts des secteurs institutionnels : rémunération des salariés (RS), impôts sur la production et les importations moins les subventions (T), excédent brut d'exploitation et revenus mixtes (EBE).
II- L'analyse économique
L'analyse économique s'efforce d'expliquer la façon dont les ressources rares sont utilisées parmi divers emplois alternatifs pour satisfaire les besoins illimités des individus. “ Une ressource rare est telle que la demande dépasserait l'offre disponible si le prix était nul ”.
L'essence du capitalisme est la recherche du profit. Adam Smith, philosophe du XVIIIe siècle et père de l'économie moderne, l'a dit : «Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais plutôt du soin qu'ils apportent à la recherche de leur propre intérêt».
Adam Smith, « père fondateur » de l'économie politique
Smith est l'un des premier auteurs à présenter les relations économiques comme un ensemble régi par des lois. De plus, il cherche à montrer que ces relations s'autorégulent, grâce au marché.
Adam Smith (1723 - 1790, est considéré par beaucoup comme un des fondateurs de la pensée économique moderne.
Jean-Baptiste Say est considéré comme le principal économiste classique français. Né en 1767, Il est connu pour avoir élaboré la « loi de Say » (ou « loi des débouchés »). Cette loi est essentielle pour les économistes libéraux et peut se résumer ainsi : toute offre crée sa propre demande.
Les ouvriers désirent gagner le plus possible ; les maîtres, donner le moins qu'ils peuvent ; les premiers sont disposés à se concerter pour élever les salaires, les seconds pour les abaisser.
En second lieu, Smith met au centre de son analyse économique l'échange et non la production. Certes, les classes sociales qui composent l'ordre naturel traduisent des positions différentes dans le processus de travail. Mais chaque individu est un sujet marchand, et c'est l'échange qui est le lien social.
Accumulation primitive
Dans la Richesse des nations, Adam Smith réfléchit à la formation du capital et à ses origines. Il écrit que l'augmentation dans la productivité du travail permet de générer de l'accumulation de capital.