Socrate et la vérité Pourtant Socrate assume et proclame une unique certitude : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien. » Cette prise de conscience est nécessaire pour celui qui veut vraiment conquérir la vérité. Celle-ci ne se donne pas, elle se dévoile progressivement.
La technique centrale de la méthode socratique consiste à tester, examiner ou contre-interroger une idée. En effet, il s'agit d'une approche négative puisqu'elle vise à réfuter une idée par des questions d'approfondissement plutôt qu'à proposer une idée alternative.
Socrate n'avait pas sa propre définition de la vérité, il croyait seulement à la remise en question de ce que les autres croyaient être la vérité . Il croyait que la véritable connaissance provenait de la découverte de définitions universelles des concepts clés, tels que la vertu, la piété, le bien et le mal, qui régissent la vie.
Le premier effort : se délivrer des préjugés. L'humain est enchaîné par ses préjugés, de sorte qu'il tient pour vrai ce qui ne l'est pas. Avant même d'accéder à la vérité, l'humain doit se ménager la possibilité d'un tel accès. Autrement dit, il doit se défaire de ses préjugés pour pouvoir ensuite rechercher la vérité.
La méthode socratique se déroule en trois étapes : l'exhortation, la réfutation et la maïeutique. Pour résumer en termes concrets, il s'agit de reconnaître nos erreurs (exhortation), de se débarrasser des idées erronées (réfutation), et de prendre conscience de nos connaissances (maïeutique).
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
L'histoire de la pensée socratique, c'est d'abord une manière de poser l'origine de la pensée et de construire une sorte de psychologie de la connaissance doublée d'une philosophie de la connaissance. Le travail socratique est inscrit dans les œuvres de Platon sous forme de dialogue.
Pour Platon, par exemple, chaque chose est une copie imparfaite d'une idée qui existe indépendamment de cette chose. De ce fait, pour déterminer ce qui est vrai, il faut s'attacher à l'idée et non à sa représentation dans le monde physique.
Enfin, la vérité se reconnaît à la certitude qui l'accompagne : lorsque l'on énonce une vérité, on est sûr de soi. Cependant, si la certitude accompagne la vérité, elle ne la constitue pas. En effet, on pourrait simplement manquer de raisons de douter d'une illusion.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Nous examinons son exhortation à « prendre soin de son âme », sa conviction que la connaissance de la vertu est nécessaire pour devenir vertueux, sa conviction que tous les actes mauvais sont commis par ignorance et donc involontairement, et enfin sa présomption selon laquelle commettre une injustice est loin d'être le cas. pire que de subir une injustice.
Et on m'appelle sage, car mes auditeurs s'imaginent toujours que je possède moi-même la sagesse qui me manque chez les autres ; mais la vérité est, ô Athéniens, que Dieu seul est sage ; et par sa réponse, il entend montrer que la sagesse des hommes ne vaut pas grand-chose ou rien ; il ne parle pas de Socrate, il utilise seulement mon nom...
Il est surtout connu pour son association avec la méthode socratique des questions et réponses , son affirmation selon laquelle il était ignorant (ou conscient de sa propre absence de connaissance) et son affirmation selon laquelle la vie non examinée ne vaut pas la peine d'être vécue pour les êtres humains.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Socrate est sage de cette sagesse humaine qui consiste à reconnaître son ignorance, alors qu'il appartient aux dieux, et aux dieux seuls, de posséder le véritable savoir. Socrate va ensuite trouver d'autres hommes politiques réputés pour leur sagesse, mais chaque fois cette prétendue sagesse se révèle pure apparence.
Résumé. On dit souvent qu'il existe cinq « théories de la vérité » principales : les théories de la correspondance, de la cohérence, du pragmatique, de la redondance et de la sémantique . La théorie de la cohérence de la vérité assimile la vérité d’un jugement à sa cohérence avec d’autres croyances.
La vérité est un rapport de conformité, d'adéquation entre pensée et réel, mais plutôt sous la forme de connaissance. Ex : la connaissance scientifique est objective. La vérité n'est pas à confondre avec le réel : · Le vrai qualifie l'énoncé d'une représentation mentale et non un fait.
En général, on définit la vérité soit comme un jugement conforme à son objet (on parle alors de vérité-correspondance), soit comme un jugement non-contradictoire (on parle alors de vérité-cohérence). Son caractère universel la distingue de l'opinion qui est toujours particulière.
La connaissance par la cause
Aristote soutient que pour véritablement connaître la vérité d'un phénomène, il faut en connaître la cause. Ainsi, « on ne peut pas savoir la vérité si l'on ne connaît pas la cause ».
En d’autres termes, il existe une vérité absolue dans notre univers, et cette vérité absolue est connaissable par les humains. En effet, dans le livre X de la République, Socrate décrit en détail les formes spécifiques que la vérité va nous révéler. Il s'agit d'une sorte de plan pour chaque objet de l'univers.
Platon, comme Socrate, croyait que la vérité ultime et une notion idéale de justice pouvaient être découvertes par la contemplation philosophique et le dialogue avec d'autres personnes partageant une dévotion à la pensée métaphysique. Les vérités universelles peuvent être glanées, ou peut-être filtrées, à travers la pensée dialectique et le dialogue socratique.
Selon Socrate, repris par Platon, la vertu est la capacité de vivre au quotidien selon un certain nombre de principes et de valeurs dont la pratique permet de mener une vie morale, c'est-à-dire d'agir en conformité avec ce qu'on pense.
L'ironie a un inventeur, Socrate, et une fonction apparente, la réfutation : elle semble en effet être l'arme rhétorique de celui qui refuse la rhétorique. Face à l'assurance de son interlocuteur, Socrate réclame de pouvoir examiner pas à pas la thèse de son adversaire.
Ce point est également confirmé par les surnoms dont l'affublent les comiques (cf. Eupolis ou Aristophane) : le gueux, le mendiant, le va-nu-pieds, etc. Il a également été présenté comme un clochard, sale, se faisant battre par des individus exaspérés par sa manie de la discussion.
L'humilité, une des leçons de vie de Socrate
Ses traits étaient abrupts et ressortaient, en outre, ses grands yeux saillants et son nez extrêmement relevé. Son apparence physique était un motif de raillerie de la part d'autres philosophes . Cependant, rien de tout cela n'affecte le “père de la philosophie”.