Des synergies à base d'huiles essentielles à visée cicatrisante (Lavande aspic), microcirculatoire (Ciste) et antiseptique cutanée (Laurier noble) seront utilisés pour accélérer la guérison des escarres. Utilisation: Appliquez 1 goutte pure localement, 3 fois par jour.
La peau touchée doit être nettoyée régulièrement à l'aide d'eau et d'antiseptique. Des pansements spécifiques (hydrocolloïdes…) sont utilisés et permettent une guérison plus rapide. Une intervention chirurgicale peut être nécessaire afin de reconstruire la peau et aider à la cicatrisation de l'escarre.
La crème Ontex, par exemple, convient ainsi parfaitement à la prévention et au traitement des escarres liées au manque de mobilité. Quant à l'incontinence, les soins Abena et Tena à l'oxyde de zinc dédiés aux escarres en limitent la propagation microbienne et forment une barrière protectrice qui préserve la peau.
Si un patient manque de protéines, ses muscles s'affaiblissent, la peau en pâtit et aggrave l'escarre. Pour ces cas compliqués qui ne parviennent pas à cicatriser, il faut en passer par la chirurgie.
Les pansements de type tulle gras et hydrocolloïdes (sous forme de plaque ou de pâte) sont les plus utilisés, surtout en cas d'escarre peu exsudative. Pour une escarre exsudative, les pansements hydrocellulaires seront privilégiés.
On ne peut pas traiter une escarre si le patient n'est pas acteur du soin. "Localement, l'escarre se traite comme n'importe quelle plaie. Il faut la nettoyer, la déterger. On lave la plaie à l'eau et au savon, éventuellement au sérum physiologique.
le midazolam (HYPNOVEL *) par voie sous cutanée à administrer 30 minutes avant les soins. La dose de départ est le plus souvent de 2 à 3 milligrammes (soit 2 à 3 millilitres d'HYPNOVEL*). Chez un patient fragile et peu anxieux, il est prudent de débuter par l'utilisation d'un seul milligramme.
Le plus souvent probabiliste, elle doit être intégrée dans la prise en charge globale. Elle doit être efficace sur les pyogènes à Gram + (streptocoque, staphylocoque) : pristinamycine (3 g par jour) ou amoxicilline + acide clavulanique (3 g par jour) et parfois sur les bacilles Gram -, et/ou des germes anaérobies.
L'escarre est une plaie souvent profonde qui se forme chez les personnes immobilisées ou alitées au niveau des zones d'appui. Elle est due à la mort localisée de la peau, également appelée nécrose. Elle aggrave souvent le handicap de la personne, car elle est très douloureuse.
Les escarres et les ulcères sont à l'origine de nombreuses complications : des complications localisées avec de la douleur et un risque d'infection de la plaie ; des complications plus étendues (autour de la plaie) comme l'eczéma ou l'érysipèle, une infection de la peau due à un streptocoque.
L'utilisation de matériel comme lit anti-escarre, coussins afin de limiter les appuis prolongés ou éviter les contacts directs des proéminences osseuses entre elles, c'est-à-dire, les genoux, les talons… Changer la personne âgée en perte d'autonomie de position régulièrement.
Traitement des escarres
Il ne faut pas hésiter à faire appel aux équipes des CETD (Centre d'évaluation et traitement de la douleur). Tout soin doit être effectué de façon propre mais non stérile, le meilleur nettoyage consistant à laver la plaie sous la douche avec un savon neutre et à rincer ensuite abondamment.
Thym, vinaigre... aseptisent les petites plaies
Une tisane de thym très concentrée, appliquée avec des compresses, est utilisée traditionnellement pour désinfecter et favoriser la cicatrisation sans assécher. Le vinaigre (de préférence celui de cidre) peut, à défaut d'autre chose, aider à désinfecter une petite plaie.
Les escarres sont des plaies cutanées provoquées par une mauvaise irrigation sanguine liée à une pression prolongée. Les escarres résultent souvent d'une pression associée à une traction exercée sur la peau, une friction et une humidité, en particulier, dans les régions osseuses.
Pour identifier une escarre, il faut rechercher les signes cutanés spécifiques chez le patient. Ces signes cutanés consistent en l'apparition d'une rougeur persistante sur une zone d'appui : c'est le tout premier signe de l'escarre.
Le traitement d'une plaie de pression infectée dépend de la gravité de l'infection. Si seule la plaie est infectée, on peut y appliquer un onguent antibiotique. Si l'os ou les tissus profonds sont infectés, il faut souvent donner des antibiotiques.
Ces bactéries émettent des composés odorants, la putrescine et la cadverine. Des effets parfois sévères chez le patient : l'odeur de la plaie peut entraîner la perte d'appétit, des vomissements ou même l'absence de réponse à l'odeur en général. Les cellules sensorielles deviennent alors insensibles aux odeurs.
Le pansement tout-en-un Mepilex® Border Sacrum est le seul pansement hydrocellulaire à cinq couches pour la région sacrée bénéficiant de la technologie exclusive Deep Defense Technology® – dont l'efficacité dans la prévention des escarres a été démontrée en association avec d'autres protocoles standards de prévention 1 ...
Sécher la plaie en tamponnant doucement avec une compresse stérile puis appliquer une solution antiseptique soit en spray soit à l'aide d'une compresse stérile pour désinfecter. La quantité d'exsudat est un facteur significatif à prendre en compte dans le processus de cicatrisation d'une plaie.
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Le miel de Manuka étant particulièrement réputé pour la cicatrisation, nous vous recommandons néanmoins aussi le miel de thym ou le miel de lavande qui possèdent eux aussi des propriétés cicatrisantes pour un traitement naturel efficace.